Une expérimentation pour enrayer les "arrêts de travail intempestifs" à la SNCF
Après les déclarations le 2 février sur Europe 1 de Guillaume Pepy souhaitant voir limité l’exercice du droit de… class= »rtejustify »>
de retrait des cheminots fréquemment utilisé en cas d’agression, direction et syndicats entament des discussions pour définir de nouvelles procédures et des mesures de prévention à mettre en place.
La direction de la SNCF cherche à limiter les arrêts de travail intempestifs, après celui qui s’est produit le 22 janvier à Paris-Saint-Lazare, quand près de 500 000 voyageurs avaient été laissés à quai au moment de rentrer chez eux. Cet arrêt de travail avait été décidé au lendemain du « coup de boule » asséné par un voyageur à un conducteur. Cette même semaine, les voyageurs avaient aussi fait les frais de deux autres exercices de ce droit de retrait perturbant les trafics TER à la suite d’agressions en province : un couple avait menacé au couteau un contrôleur à Avignon et un déséquilibré s’en était pris à un agent en gare de Reims.
Pour commencer, le 4 février, un comité national sûreté s’est tenu avec les organisations syndicales. « On a, avec les syndicats, un vrai travail à faire là-dessus car d’un côté il faut tenir compte des sentiments, […] en même temps, il n’y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes », avait lancé le président de la SNCF à la radio. De quoi mettre sa proposition sur la place publique. Et sur la table des organisations syndicales.
Proposition non pas d’un service minimum mais d’une sorte de réaction a minima. Qui, pour le coup, n’a pas manqué de faire réagir au quart de tour les organisations syndicales se disant, comme l’Unsa par exemple, « choquée » que la proposition puisse faire croire un usage abusif voire systématique de ce droit. Ou la CFDT, rappelant dès le lendemain sur France 2 et La Cinq que, s’il y a e
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