Transdev booste son GIE dédié à la formation
Né en 2006 pour mettre en œuvre la politique formation du groupe, le GIE Transdev Formation sort renforcé de la fusion compliquée avec Veolia Transport (dont les campus mis en place continuent de travailler pour le groupe Veolia). Né en 2006 pour mettre en œuvre la politique formation du groupe, le GIE Transdev Formation sort renforcé de la fusion compliquée avec Veolia Transport (dont les campus mis en place continuent de travailler pour le groupe Veolia). L’équipe préexistante a vocation à s’occuper du nouveau centre de formation dont le périmètre d’intervention est multiplié par trois. Ses effectifs viennent d’être renforcés, passant, en janvier 2014, de sept à 19 au siège d’Issy-les-Moulineaux. Par ailleurs, dix formateurs interviennent localement dans les cinq antennes régionales de Transdev Formation. « Nous pensons que c’est un réel atout concurrentiel d’avoir un service de formation interne permettant de capitaliser sur nos savoir-faire internes. L’esprit étant “Transdev forme Transdev“, les experts du groupe sont sollicités pour organiser les sessions de formation », précise Béatrice Gelbmann, directrice de Transdev Formation.
Car jusqu’à présent, le bilan est positif – en dépit de la période chaotique récente –, l’organisme est intervenu à trois niveaux : formation initiale en partenariat avec l’AFT de quelque 150 conducteurs par an au titre professionnel TPCTRIV ; formations obligatoires à la sécurité grâce à son agrément FCO (formation continue obligatoire) obtenu après formation de 150 formateurs ; actions de formation continue produite en interne. Avec sa nouvelle dimension, le GIE a également repris la formation informatique du groupe, la formation catalogue (une centaine de formations auxquelles on attend de 1 000 à 1 200 personnes). Au total, toutes formations confondues, Béatrice Gelbmann estime qu’en 2014, de 7 000 à 8 000 actions de formations seront réalisées par la structure qu’elle dirige. Quant au Grand Paris, dans la mesure où le groupe se positionne au niveau concurrentiel sur ce nouveau « débouché », « Oui, ça nous impacte, conclut-elle. On développe les compétences du personnel pour pouvoir avoir une vision nouvelle et innovante. » Mais on n’en saura pas plus, chut…
C. N.