Cuvillier finalement « Ségo-compatible »
A peine installée, déjà critiquée L'une des premières déclarations de la nouvelle ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie le 3 avril en faveur d'une « remise à plat » de l'écotaxe a suscité maintes réactions. « Je ne suis pas seule à décider, mais je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour, en effet, faire les travaux ferroviaires et routiers », a déclaré Ségolène Royal, en rappelant qu'elle n'est pas pour une « écologie punitive ».
La Fédération nationale des associations d'usagers des transports a aussitôt réclamé « de toute urgence » l'instauration de cette taxe. Elle estime que son report par le précédent gouvernement a été une « grave erreur ». Selon la Fnaut, cette suspension « prive le système de transports d’un milliard d’euros par an et bloque les projets de transports urbains en site propre et l’accélération indispensable de la rénovation du réseau ferré classique ».
Pour Lorelei Limousin, chargé de mission au Réseau action climat, « l’écotaxe poids lourd n’est pas un impôt "punitif", contrairement aux propos tenus par la nouvelle ministre de l’Ecologie. C’est l’absence de sa mise en place qui revient de fait à pénaliser l’ensemble des citoyens au nom de la préservation des intérêts d’une partie d’entre eux ».
Dans l'opposition, Bertrand Pancher (député UDI de la Meuse), « tient à alerter le gouvernement sur la nécessité non pas de se précipiter dans des annonces irréalistes mais au contraire de formuler un accord sur la perception de la taxe poids lourds à hauteur de ce qui était prévu pour alimenter le budget de l'Afitf ». Le mê
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