Ségolène Royal veut remplacer l'écotaxe par un péage de transit
Ne l’appelez plus écotaxe. S’il est une certitude pour la ministre de l’Ecologie, c’est que… ce mot n’est pas adapté. Pas question de continuer à utiliser un concept laissant penser que l’on va créer un impôt supplémentaire, a expliqué Ségolène Royal lors de son audition le 30 avril devant la mission sur l’écotaxe mise en place à l’Assemblée nationale pour trouver des aménagements permettant de relancer cette taxe qui devait rapporter plus de 800 millions d'euros par an pour financer des infrastructures de transports.
Refusant toute forme « d’écologie punitive », Ségolène Royal a également indiqué que le gouvernement s’exprimerait sur le sujet en juin, soit après la remise du rapport de la mission présidée par le député socialiste Jean-Paul Chanteguet, attendue mi-mai, et après la présentation, prévue le 27 mai, du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur la société Ecomouv’, chargée de concevoir et de collecter cette taxe poids lourds. Ce qui permettra aussi de prendre position après les élections européennes. « Ainsi le débat ne sera pas pollué par des enjeux électoraux », a indiqué la ministre.
« Mon état d’esprit est de chercher collectivement des solutions de consensus », a répété à plusieurs reprises Ségolène Royal. Mais surtout, la ministre a affirmé réfléc
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