Grève. Inquiétudes à la SNCF
Quelques jours avant le début de la grève prévu le 9 juin à 19h, on devait montrer patte blanche avant d'accéder au siège de la SNCF place des Etoiles à Saint-Denis. Plus question de laisser monter des syndicalistes pour qu'ils agitent leurs fumigènes aux balcons comme cela s'est déjà produit. La SNCF se protège. Les syndicats opposés à la réforme ferroviaire, eux, jonglent avec le calendrier des préavis de grèves. A quelques jours de l’examen – en procédure accélérée – du projet de loi qui doit débuter le 17 juin au Parlement, CGT et SUD-Rail appelaient les cheminots à la grève pour demander cette fois le retrait du texte. Premier et troisième syndicats représentatifs avec 36 % et 17 % des suffrages, ils se prononçaient pour une grève reconductible de 24 heures en 24 heures. Aux assemblées générales sur le terrain d’en décider ou non chaque matin la poursuite dès le 11 juin.
Autrement dit sans attendre l’entretien du lendemain avec Frédéric Cuvillier que la CGT, l’Unsa et SUD avaient demandé ensemble de longue date, assurent-ils, afin de faire état de leurs propositions pour une « autre réforme ».
Dans le cadre de ses consultations préalables, le secrétaire d’Etat aux transports leur avait d’abord fixé rendez-vous le 4
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