Accident ferroviaire. Rattrapage mystérieux à Denguin
C’est l’énoncé d’un problème de trains a priori impossible : un TGV à 30 km/h rattrapé par un TER à 120 km/h Le choc a eu lieu le 17 juillet à 17h39, à Denguin (Pyrénées-Atlantiques), à 14 km à l’ouest de Pau. Sur la voie 1 circulait le TGV 8585, une rame Atlantique partie de Tarbes à 16h08 et à destination de Paris-Montparnasse, suivi par le TER 867285, une automotrice bicaisse (Z2) partie de Pau à 17h13 et à destination de Dax. Les deux trains roulaient dans le même canton, le TGV à 30 km/h maximum, le TER à 120 km/h. Le rattrapage était donc inévitable, mais sa gravité a été atténuée par l’actionnement du freinage d’urgence par le conducteur du TER. C’est ainsi à 95 km/h que le TER, avec ses 80 voyageurs, est rentré dans la motrice arrière du TGV, où voyageaient 175 personnes. Ces dernières ont été protégées du choc, dont l’énergie a été absorbée par le bouclier de la motrice arrière, alors que dans le TER, dont la face avant a gardé la trace du nez de TGV, « cinq blessés dont deux graves, dont le pronostic vital n’était plus engagé au lendemain de l’accident » étaient dénombrés 24 heures après par la SNCF.
Cette dernière ajoute qu’« en moins de deux heures », 150 agents étaient mobilisés, alors que Frédéric Cuvillier, secrétaire d’Etat, Jacques Rapoport, président de RFF et Alain Krakovitch, Directeur général Sécurité et Qualité de Services Ferroviaire SNCF se rendaient sur place à la rencontre des blessés et de leurs familles. Parallèlement, 97 voyageurs du TGV ont souhaité poursuivre vers Paris de nuit, avec arrivée à la Gare d’Austerlitz le lendemain à 8h33, alors que 45 ont préféré faire étape à Bordeaux.
Voici pour les certitudes. Mais les circonstances de ce rattrapage s
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