« Il était une fois l’Orient-Express » dépasse les 250 000 visiteurs
L'exposition « Il était une fois l'Orient Express », à l'Institut du monde arabe (Ima) à Paris, prendra fin le 31 août. Depuis son ouverture en avril, elle a accueilli 251.000 visiteurs.
Voulue et financée par la SNCF (2,5 millions d'euros), cette exposition est le premier jalon que pose l’entreprise ferroviaire pour faire renaître l'Orient Express, joyau de la période Art Déco, décoré par de grands noms comme René Prou ou René Lalique. « Il est bien trop tôt pour savoir où et comment il roulera. Ce que nous imaginons relève plus de la croisière sur rails », explique Patrick Ropert, qui préside la filiale Orient-Express que vient de créer la SNCF, soulignant qu’« il y a dans cette légende une part de mystère, il faudra chercher à la conserver ».
La SNCF travaille sur le nouvel Orient Express depuis 2011, après le rachat de sept voitures historiques du train au groupe Accor, qui les avait acquises avec la Compagnie des Wagons-lits en 1991. Désormais propriétaire de la marque Orient Express, la SNCF a signé un contrat avec une compagnie anglaise pour que celle-ci puisse continuer à utiliser le nom pour son Venise-Simplon Orient Express.
Le projet du nouvel Orient-Express devra être auto-financé, notamment grâce aux revenus issus des licences, à l’image de la gamme de literie Orient Express créée par le fournisseur de l'hôtellerie de luxe Treca Interiors ou les recettes du restaurant éphémère installé devant l'Ima pendant les cinq mois de l’exposition.
Un seul exemplaire du nouveau train devrait être construit dans les cinq à dix ans : « Je n'imagine pas dans un premier temps un train quotidien », explique Patrick Ropert: « Cela restera quelque chose d'exclusif ».