Malgré la Cour des comptes, les élus du Sud-Ouest veulent leurs LGV
Rien n’y fait. Martin Malvy a réagi le vendredi 24 octobre au rapport de la Cour des comptes publié la veille…
Le président PS de la région Midi-Pyrénées se livre à une lecture déconcertante du document des magistrats. Pour lui, « le rapport conforte la pertinence de la réalisation de Bordeaux – Toulouse qui correspond aux critères qu’établit la cour pour définir la rentabilité d’une ligne à grande vitesse, c’est-à-dire la liaison entre grandes métropoles.»
Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine, juge quant à lui « remarquable » le taux de rentabilité interne, à 4 ;4%, du projet du Grand projet ferroviaire du sud-ouest (GPSO, comportant à la fois Bordeaux – Toulouse et Bordeaux – Espagne). L’élu s’en prend à la SNCF, quand il appelle à ne pas « mélanger construction et exploitation ». Pour lui, il ne faut pas « remettre en cause la rentabilité de l’infrastructure » mais plutôt « le modèle économique de ceux qui l’exploitent ». L’endettement de RFF est la conséquence de « l’accumulation structurelle de déficits d’exploitation récurrents. » Bref, les LGV sont saines, par contre « le modèle inflationniste de la SNCF n'est plus tenable aujourd'hui, les Régions et les usagers le subissent au quotidien avec des charges qui augmentent sans cesse alors que le niveau de service se dégrade.
L'article complet ( 726 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !