La SNCF aimerait diviser la fraude par deux en deux ans
C’est l’image du radar automatique au bord des routes qu’Alain Le Vern, directeur général TER et Intercités, a choisie pour résumer l’esprit du plan de lutte contre la fraude…
que la SNCF engage le 2 mars. « Vous roulez à 51 km/h en ville, vous recevez le PV une semaine après. On veut le même type d’efficacité, 100 % des PV qui parviennent au destinataire, pas d’angélisme et des poursuite pénales », a-t-il dit. Voilà les resquilleurs prévenus. Avec le soutien des autorités de l’Etat – « un élément essentiel qui va changer la donne », estime-t-il encore – la SNCF engage un vaste plan impliquant ses 10 000 contrôleurs, mais aussi tous ses agents afin de faire planer la peur du gendarme et de la grosse amende dissuasive.
Car la mesure-phare de ce plan n’est autre qu’une augmentation significative des amendes. Les tarifs, qui n'avaient pas été revalorisés depuis 2003, passent de 35 à 50 euros dans les TER (trajets de moins de 150 km) en cas de paiement immédiat et à 50 euros (au lieu de 25) plus le prix du billet initial pour un train grandes lignes. Quant au PV envoyé à domicile, il passe de 63 ou 73 € à 88 € dans tous les cas, à régler sous 2 mois. A défaut, le dossier est transféré au Trésor Public, qui réclamera, lui, 375 €. L'idée ? « Rendre les montants plus dissuasifs », a expliqué Maud Bailly, directrice des trains.
Et que ce soit avant le voyage, pendant, ou même
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