La LGV SEA prise au piège du financement
Casse-tête. D’un côté, une nouvelle infrastructure (Tours – Bordeaux) réalisée et payée (en partie) par un concessionnaire
privé. De l’autre, un transporteur qui rechigne à faire circuler des TGV sur une ligne qui lui coûtera trop cher en frais de péages. Invitées dans ce face-à-face, des collectivités locales à qui l’Etat a demandé de participer financièrement en échange de dessertes. Sauf que la convention de garantie de dessertes signée en 2010 par l’Etat et les collectivités, s’est faite sur le dos de la SNCF. Ambiance…
Alors que le compte à rebours a commencé — la grille des dessertes doit être établie pour juin —, les acteurs en présence n’arrivent toujours pas à s’entendre. La SNCF présente ses calculs : selon elle, la hausse du trafic prévue (+12 %) sur la LGV SEA (Sud Europe Atlantique), qui doit mettre Bordeaux à deux heures de Paris en 2017, ne suffira pas à payer la hausse du prix de l’infrastructure (les péages de Lisea seraient deux à trois fois plus élevés que ceux pratiqués habituellement).
Conséquen
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