Le nouveau départ du TGV du futur
C’était l’un des 34 programmes de la France industrielle légués par Arnaud Montebourg à son successeur. Emmanuel Macron avait dit qu’il allait les revisiter. Le programme concernant le TGV du futur semblait patiner pour des raisons qui tiennent à un contexte difficile et maintes fois commenté : d’un côté Alstom en manque de commande, de l’autre une SNCF absolument pas pressée. Le nouveau dispositif arrêté par le ministre de l’Economie et de l’Industrie passe par la constitution d’une joint-venture entre l’Ademe et Alstom, qui devrait être créée en mai. En juin, un appel d’offres serait lancé par la SNCF, pour un partenariat d’innovation, dont les résultats seront connus fin 2015 ou début 2016. Le vainqueur de cet appel d’offres se verra commander après discussions exclusives le TGV du futur, qui pourrait être livré à partir de 2019. Arnaud Montebourg n’est plus là, qui ne voulait pas trop qu’on l’embête avec les appels d’offres. Mais l’esprit n’a pas trop changé, et le scénario est écrit de telle façon qu’on imagine mal qu’Alstom ne soit pas retenu.
A la direction d’Alstom Transport, on précise : « Dans le cadre du plan
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