La réforme ferroviaire européenne dans l'enlisement
L’ouverture à la concurrence du rail européen est-elle en train de faire pschit ? En coulisse, les Etats manœuvrent pour vider de sa substance le volet politique du 4e paquet ferroviaire et les tensions entre les uns et les autres font planer un sérieux doute sur la perspective de trouver un accord en 2015.
On le savait : les négociations des derniers mois ont déjà considérablement affaibli les propositions initiales de la Commission européenne. Tant en ce qui concerne la gouvernance des sociétés de chemin de fer – les holdings n’ont plus de craintes à avoir – que l’exigence des appels d’offres obligatoires pour la passation des contrats de service public.
Mais c’est un vrai bras de fer entre « petits » et « grands » qui est en train de se jouer pour ce qui est d’une possible dérogation totale aux appels d’offres. Menés par le Luxembourg, qui prend les rênes du Conseil dans moins d’un mois, les « petits » se rebiffent contre la concurrence en tentant d’obtenir une dérogation générale pour les Etats
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