Moins de VT, moins de TER… ? Sale temps pour les transports publics !
Ce n’est pas avis de tempête, mais le ciel s’assombrit au-dessus des transports publics avec coup sur coup deux annonces du gouvernement et de l’Assemblée, qui ont fort contrarié les associations d’élus. Il y a d’abord eu Manuel Valls, qui, dans le cadre des 18 mesures de soutien aux TPE et aux PME, a annoncé le 9 juin son intention de relever le seuil de prélèvement du versement transport (VT). Par souci de simplification, le gouvernement souhaite que tous les seuils de 9, 10 ou 11 salariés soient unifiés et relevés à 11 salariés. Cela touche donc le VT actuellement prélevé à partir de neuf employés. Quatre associations d’élus – le Gart, Maires des grandes villes, Communautés urbaines de France et AdCF – s’en sont rapidement émues.
Calculette en main, les collectivités ont estimé que le manque à gagner pourrait aller jusqu’à 500 millions d’euros. Le VT s’élève actuellement à 7,1 milliards d’euros, dont 3,4 milliards pour l’Ile-de-France et 3,7 milliards pour la province. « En plus d’être vital pour les transports du quotidien de nos concitoyens, ce dispositif est particulièrement utile à l’économie de notre pays, dans la mesure où il contribue directement au financement de l’industrie ferroviaire, des bus, des autocars, du secteur du BTP et des opérateurs de transport », plaident les associations dans un communiqué commun. Elles soulignent aussi que cette mesure « s’ajoute à deux hausses successives de TVA qui ont déjà amp
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