Contrats Stif. Difficile de s'entendre sur les investissements
Le ressenti des voyageurs n’est pas tout à fait en adéquation avec les résultats affichés et les bonus engrangés par les opérateurs franciliens de transports. La critique est récurrente depuis que le Stif contractualise ses objectifs avec la RATP et la SNCF dans des contrats de service. Et chaque nouvelle vague de contrat tente et croit y remédier, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’il y a encore des lacunes. C’est le cas avec les contrats succédant aux actuels (2012-2015) en cours de négociation et de finalisation pour débuter en 2016 et courir au moins jusqu’en 2019. Ainsi, « il est incompréhensible que la propreté des stations de métro fasse l’objet d’un bonus en 2014 », note-t-on à l’Association des usagers des transports Fnaut-Ile-de-France. Qui estime par ailleurs que dans certaines stations de métro ou de RER, « de véritables opérations de décrassage sont nécessaires ». Des observations que ne renierait pas la majorité des voyageurs et qui auraient reçu une écoute favorable de la part de la direction du Stif…
Contrairement à ce qui s’était passé lors de la négociation des précédents contrats, ce n’est pas avec la SNCF que le Stif a des difficultés à tomber d’accord, mais avec la RATP. Les premiers travaux ont été lancés en mars et l’autorité organisatrice espérait conclure en juillet, puis présenter les contrats lors d’un conseil d’administration extraordinaire mi-septembre. Si ce dernier, désormais prévu en toute fin de mois, voire début octobre, est encore officiellement d’actualité, il se pourrait aussi que la présentation se fasse finalement lors du conseil ordinaire de rentrée, soit le 7 octobre. Il semblerait que les protagonistes soient tombés d’accord sur les objectifs de la SNCF autour du 20 juillet. Mais côté RATP, la maquette financière posait encore problème.
En cause principalement, l’incertitude pesant sur les résultats de la RATP liée à la volonté de Bercy de soumettre l’entreprise à l’impôt sur les sociétés, alors qu’elle en était jusqu’à présent exemptée. Le gouvernement comptait également lui réclamer des dividendes, comme il le fait avec les au
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