La CGT échoue à retarder les élections professionnelles à la SNCF
Le tribunal de Saint-Denis a débouté le 22 septembre la CGT-Cheminots qui demandait le report des élections professionnelles à la SNCF. Celles-ci auront donc lieu comme prévu par l'entreprise le 19 novembre pour fixer notamment la nouvelle représentativité syndicale du groupe. Conséquence de la réforme ferroviaire et de l’absorption de Réseau ferré de France au 1er janvier, les 150 000 cheminots doivent en effet élire de façon anticipée leurs représentants jusqu'en 2018.
La CGT contestait le regroupement des différentes élections internes : délégués aux conseils d'administrations, conseil de surveillance, délégués du personnel (DP) et représentants dans les Comités d'établissement (CE). Mettant en avant un risque de « confusion dans l'esprit » des cheminots, elle demandait que les élections des membres des CE, marqueurs de la représentativité syndicale, et des DP aient lieu au printemps 2016.
Cette décision de justice réjouit en revanche les syndicats Unsa et CFDT qui défendaient la tenue des élections en novembre et misent sur une nouvelle érosion de la CGT et la perte de son droit d'opposition conjoint avec SUD.