Ile-de-France : Bartolone pas si loin de Pécresse
« Tout commence par les transports » : le candidat socialiste aux élections régionales en Ile-de-France, Claude Bartolone, a présenté son programme le jeudi 22 octobre et, conformément à sa déclaration les transports sont en tête de ses 160 propositions. Toutes sont placées sous une bannière : l'égalité. Chacun, où qu'il soit en Ile-de-France, doit pouvoir bénéficier de la même attention. Claude Bartolone met le cap à gauche. Pour lui, les élections régionales vont opposer les partisans du « tout-business », « thatchériens avec trente ans de retard », aux défenseurs du service public, « le patrimoine de ceux qui n'en ont pas ». D'un côté la droite et l'extrême droite, de l'autre la gauche. Bartelone cherche à « cliver » le plus possible dans l'espoir de l'emporter sur son adversaire de droite, que les sondages donnent victorieuse, mais d'une courte tête…
Traduction de ces bonnes paroles ? Le candidat a rappelé et précisé des positions déjà avancées.
Il exigera de l’Etat le financement de 800 millions par an pendant dix ans pour la remise à niveau du réseau ferré francilien. Chiffre qui correspond à ce que l'on peut entendre dans les milieux professionnels.
Pour ce qui est du matériel, les engagements sont moins irréalistes et plus vagues que ceux énoncés par Valérie Pécresse. Pas question d'acheter un nombre massif et précis de rames. Il annonce la « fin du renouvellement de la totalité des trains RER avec priorité aux RER B, D puis C, Transilien et vieux tramways (T1) avant la fin de la ma
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