La commande indienne de 3 milliards tombe à pic pour Alstom...
« C'est une Afrique du Sud bis », nous dit Henri Poupart-Lafarge, vice-président exécutif d'Alstom. Le contrat de plus de trois milliards d'euros décroché par Alstom en Inde pour 800 locomotives doubles électriques n'atteint peut-être pas le montant du contrat remporté en 2013 en Afrique du Sud. Celui-ci se montait à quatre milliards d'euros, pour 600 trains de banlieue. Mais c'est un projet énorme, « l’un des plus importants de notre histoire », pour Henri Poupart-Lafarge.
Il tombe à point nommé pour le groupe. L'opération avec General Electric est quasiment bouclée. La commande augure bien aux yeux des dirigeants de l'avenir d'un Alstom « pure player » dans un monde ferroviaire globalisé. Et montre que, si le groupe entend participer à la consolidation mondiale en cours dans le ferroviaire, il n'a pas besoin de se précipiter.
Appelé à devenir en janvier 2016 PDG d'un Alstom centré sur le ferroviaire, Henri Poupart-Lafarge juge que le contrat indien va bien au groupe : « C'est bien dans notre stratégie d'être les plus proches, les plus locaux », dit-il. Proche, c'est en effet le cas en Inde. L'implantation est forte, même si elle est récente. Dominique Pouliquen senior vice-president d'Alstom Asie Pacifique, précise : « Nous avons pris la décision de nous implanter en Inde il y a cinq ans. Alstom y employait alors une cinquantaine de personnes. Nous sommes aujourd'hui 1 300. »
Le groupe compte plusieurs sites dans l'Union indienne. Il s'agit pour l'essentie
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