Les réseaux de province touchés par des cas de prosélytisme
Après la révélation d'une montée du communautarisme islamiste au sein de certains dépôts de bus RATP, et d'attitudes sexistes à l'encontre de machinistes femmes, les langues se délient. Des conductrices du réseau de bus nantais la Tan, ont fait part de comportements qu'elles jugent inacceptables au quotidien Presse Océan le 19 novembre. Sous couvert de l'anonymat, elles dénoncent les mêmes faits que les machinistes féminines de la RATP : principalement le refus de leur serrer la main, de les saluer, de les croiser.
A Nantes, « un noyau d'une vingtaine de femmes à la Semitan est extrêmement remonté », rapporte une conductrice, affirmant qu’« il y a quatre hommes, musulmans, qui refusent de serrer la main aux conductrices et qui les évitent ».
Encadrer le fait religieux au travail reste une problématique pour les réseaux. Ainsi Alain Boeswillwald, directeur général de la Semitan, met en place des tables rondes sur le thème « travailler dans la diversité », explique-t-il au quotidien régional. Et précise : « Nous ne voulons pas aborder le sujet sur le seul angle de la religion ma
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