COP21. La Seine-et-Marne et les Yvelines quittent Airparif
Ça n'est pas du plus bel effet à la veille de la COP21 : deux départements franciliens viennent de se désengager d'Airparif. La Seine-et-Marne et les Yvelines ont fait part de leur décision à l'association de surveillance de la qualité de l'air quelques jours avant son assemblée générale du 19 novembre. Ces deux départs s'ajoutent à celui, brutal, des Hauts-de-Seine en 2013 ainsi qu'à la baisse de 15 % des subventions de l’Etat, décidée par Ségolène Royal en début d'année. Cette dernière mesure a fait passer la contribution de l’Etat à 25 % du total des financements d'Airparif et constitue à n'en pas douter un mauvais signal.
« Le cumul des difficultés financières de certaines collectivités locales [qui ont moins subventionné cette année, NDLR] et du retrait des deux départements correspond à un trou de 180 000 euros dans notre budget de 6,1 millions d'euros », explique Karine Léger, adjointe au directeur d'Airparif. Mais au-delà des implications financières et du déficit de fonctionnement, ces départs posent d'importantes questions en terme de gouvernance, tient-elle à souligner, tout en rappelant que d'autres organismes de surveillance de la qualité de l'air en France sont dans la même situation.
«Deux départements, le Calvados et la Manche, viennent de nous annoncer leur retrait de l'association. On passe de 90.000 euros (de leu
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