L'industrie compte sur les RER promis par les candidats
Entretien avec Jean-Pierre Audoux, délégué général de la Fédération des industries ferroviaires (FIF).
Ville, Rail & Transports. Le contexte des attentats a changé la nature et la tonalité de la campagne pour les élections régionales. Mais, si l'on en revientaux programmes on observe que les candidats ont fait des transports une priorité, tout particulièrement en Ile-de-France. A la veille du deuxième tour, quelle est la position de la FIF sur les programmes d’investissements franciliens des principaux candidats ?
Jean-Pierre Audoux. Tout d’abord, permettez-moi de rappeler l’importance stratégique pour la filière industrielle ferroviaire des commandes passées par le Stif en partenariat avec la RATP et la SNCF. Cela vaut aussi bien pour les infrastructures, la signalisation et le matériel roulant. Les marchés ferroviaires franciliens peuvent représenter certaines années jusqu’à 40 % du CA de l’industrie ferroviaire réalisé sur le marché français !
La FIF considère que la modernisation des matériels roulants et de l’infrastructure doit constituer une priorité essentielle pour la région capitale. S’il y avait quelques doutes à ce sujet, le dernier rapport de l’EPFL publié en début d’année les aura dissipés. Le constat qu’il effectue recoupe sous une autre forme celui fait par les usagers, notamment exprimé par la Fnaut. Le réseau actuel n’est plus en mesure de rendre les services qui en sont attendus.
VR&T. A supposer que les questions de financement s
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