Sécurité à la SNCF. Un enjeu plus « soft » que « technique »
La nomination d’un directeur général Sécurité pour l’Epic de tête, SNCF Réseau et SNCF Mobilités reflète « la volonté d’avoir une seule politique de sécurité dans le Groupe », déclare Frédéric Delorme titulaire du poste. Le calendrier de sa nomination, début décembre, et de son entrée en fonction, un mois plus tard, suit de très près le terrible déraillement d’Eckwersheim, le premier qui soit jamais survenu sur le système TGV. Et intervient un an et demi après le rattrapage de Denguin, qui, après Brétigny, a mis en lumière avec d’autres incidents l’importance du facteur organisationnel et humain (FOH) dans le fonctionnement du système ferroviaire français.
« Il y a deux thèmes : le technique et le soft », déclare d’emblée Frédéric Delorme. Et ces deux thèmes jouent un rôle très inégal dans les incidents : « A la SNCF, les événements critiques sont pour 15 % dus à de pures causes techniques. Le reste est lié à des facteurs organisationnels et humains. » Et pour ce qui est des deux accidents les plus récents, « le rattrapage de Denguin était une combinaison des deux, alors que le déraillement d’Eckwersheim était purement lié à des FOH ».
Ces deux aspects – « technique » et « soft » – étaient déj&agr
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