Decaux renonce au rachat de Metrobus
Un peu plus d'un an après en avoir arrêté le principe, le groupe JCDecaux a annoncé le 1er juin qu'il renonçait au rachat de Metrobus, régie publicitaire spécialisée dans les transports dont il détient déjà 33 % Epilogue fâcheux pour le leader mondial de la publicité extérieure dont l'appétit n'a jamais faibli en plus de cinquante années d'existence. C'est un revers qu'il refuse expressément de commenter, renvoyant simplement à son laconique communiqué officiel. « Après plus de 12 mois d’instruction, JCDecaux se voit au regret de devoir décider de ne pas poursuivre cette opération dont l'intérêt économique et stratégique dans un marché publicitaire en pleine transformation numérique est remis en cause par les exigences trop importantes de l’Autorité de la concurrence. JCDecaux avait pourtant proposé des engagements significatifs confortés par le test de marché », y est-il écrit.
En réalité, le dossier de reprise avorte au cours de l’instruction de l’Autorité de la concurrence dont l’avis était attendu dans les prochains jours. La concentration du marché de la publicité extérieure ne semblait en tout cas pas faire de doute à ses yeux. A l’issue du rachat, JCDecaux aurait en effet détenu un quasi-monopole à Paris. « La part de marché des parties atteindrait 70 % en nombre et en surface de faces disponibles selon les estimations des parties, voire 90 % selon les estimations des concurrents. L’opération conduirait aussi à un renforcement significatif de la position des parties dans plusieurs grandes agglomérations de province, notamment Besançon, Clermont-Ferrand, Lorient, Metz, Mulhouse, Poitiers, Saint-Etienne et Toulouse », écrivait-elle en effet dans son avis du 21 janvier dernier, qu’elle concluait pas la nécessité d’engager un examen approf
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