Conflit social : l'heure du dénouement à la SNCF
Marchandage avec l’Etat et propositions insuffisantes pour sortir de la grève pour les uns. Victoire, voire double victoire pour les autres. CFDT (15,4 % de représentativité) et Unsa-Ferroviaire (24 %) devraient sans surprise signer ce mercredi 8 juin l'accord d'entreprise sur la nouvelle organisation du travail présenté par la direction SNCF. Il serait dès lors adopté puisque 30 % de représentativité des salariés suffisent. Reste à savoir si la CGT Cheminots (34,3 %) et SUD-Rail (17 %), détenant ensemble les 50 % nécessaires, feront le choix lourd de conséquences de le retoquer.
Le contenu du texte, on le sait, a été négocié en direct par le gouvernement avec la CFDT. Didier Aubert, le secrétaire général de la Fédération des cheminots, s'en félicite considérant que son syndicat, nous dit-il, aura contribué à « écrire une page de l'histoire sociale des cheminots » avec « un projet d'accord encore plus favorable que celui existant ».
Les termes en conviennent aussi à l'Unsa. Qui, si elle a été « seulement consultée aussi par le ministère », prend soin de nous préciser qu'elle a « attendu le texte de l'entreprise elle-même. Et l'avis de ses troupes pour appeler à la suspension du mouvement tout en restant vigilante ». Le syndicat, dont le secrétaire général, Marc Baucher, est donné bientôt partant, considère que sa stratégie a été « doublement payante » : il veut considérer comme un engagement l'intention de l’Etat manifestée dans un courrier d'Alain Vidalies, de « traiter la dette » de l'entreprise. 50 milliards qui ne cessent de filer.
Depuis la réforme de 2013, la CGT Cheminots réclame aussi des avancées sur les fers au pied que constitue la dette. Face à la méthode de la CFDT, elle rappelle maintenant l'ensemble de ses revendications : « L'ouverture immédiate de n&eac
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