Fermetures préventives, inondations et glissements de terrain
Souvent construites le long des cours d’eau, les voies ferrées ont été particulièrement exposées lors des grandes crues de fin mai-début juin consécutives au plus long épisode pluvieux en Ile-de-France depuis le début des enregistrements, en 1873.
Avec un point positif, toutefois : le souvenir du plan Sequana, de mars dernier, était encore frais quand la montée des eaux s’est produite, à une saison totalement inhabituelle pour le bassin parisien, plus habitué à ce phénomène en hiver.
Au total, une vingtaine de points du réseau ferré ont été impactés par des inondations ou des glissements de terrain selon la SNCF.
Si l’interruption du service la plus médiatisée a été celle, décidée le 2 juin « en prévision d’une montée des eaux à 5,75 m dans la soirée » dans les gares du RER C francilien situées sur la traversée parisienne entre Austerlitz, Javel et Henri-Martin, d’autres lignes se sont réellement retrouvées noyées sous les eaux ou coupées par les glissements de terrain. Pour la ligne C, qui traverse Paris sous les quais de la Seine, la cote de 5,75 m est celle à partir de laquelle il est nécessaire de condamner les baies d’aération pratiquées dans les murs de ces quais, faute de quoi les gares Saint-Michel et Musée d’Orsay auraient été inondées. Et à titre préventif, la SNCF a décidé de fermer quatre grandes baies d’aération situées entre les voies et la Seine, pour éviter que l&
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