Valérie Pécresse réclame le chef de filat sur la qualité de l'air francilien
En matière de qualité de l'air, si toutes les collectivités territoriales sont susceptibles d'intervenir, la loi Notre a confié à la région le soin de coordonner les actions. Ce rôle de chef de file, la nouvelle présidente de région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), estime qu'elle n'en dispose pas totalement. En présentant le 9 juin le projet de Plan régional pour la qualité de l'air (PRQA) qui sera discuté par l'assemblée régionale les 16 et 17 juin, la présidente a beaucoup insisté sur cette question de gouvernance. Sachant que 12 % des Franciliens, soit 1,5 million d'habitants sont exposés chaque jour à des niveaux de pollution supérieurs aux valeurs limites, « c'est pour nous une priorité politique, un domaine d'intérêt majeur, a-t-elle dit. Jusqu'à présent l’Etat et la Ville de Paris se retrouvent dans un tête-à-tête singulier en cas de pic de pollution. Bien que le Stif soit convié, il n'est pas acceptable que la région ne soit pas associée aux cellules de crise et nous attendons toujours un arrêté en ce sens de la ministre de l'Environnement ».
Les deux protagonistes de ce fameux tête-à-tête, Anne Hidalgo et Ségolène Royal, avaient d'ailleurs prévu elles aussi de s'adresser à la presse le même jour, afin de présenter plus en détail la phase 2 du pla
L'article complet ( 701 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !