Catastrophe des Pouilles : erreurs humaines
« C’est comme un crash d’avion » a commenté in situ Massimo Mazzilli, maire de Corato, quelques heures après le nez-à-nez survenu le 12 juillet vers 11h40 à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Bari. Et effectivement… style= »margin-bottom: 0cm; line-height: 100% »>
la violence du choc a été énorme : des deux rames de quatre caisses entrées en collision sur la voie unique entre les gares de Corato et d’Andria, seules deux voitures de chaque train sont clairement identifiables. Une autre caisse est extrêmement endommagée et les trois voitures restantes sont totalement pulvérisées. Après deux jours de recherches très difficiles parmi les débris, les autorités se sont accordées sur 23 morts et 43 blessés. Parmi les morts figurent le conducteurs des deux trains, ainsi que des étudiants et des personnes se rendant à l’aéroport international de Bari. Si l’enregistreur juridique (« la boîte noire ») du train parti de Bari a été rapidement retrouvé sur les lieux, la cause directe de la collision a été assez rapidement connue, moins de deux jours après l’accident : le chef de gare d’Andria a donné la voie libre au train pour Corato, alors que cette voie était toujours occupée. En effet, un troisième train était ce jour-là au départ de Corato, alors qu’habituellement, la voie unique vers Andria
L'article complet ( 725 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !