Keolis a renégocié son contrat à Boston
Après avoir enregistré 30 millions de pertes l’an dernier à Boston, Keolis a réussi à renégocier le contrat qui le lie à l’autorité organisatrice MBTA (Massachusetts bay transportation authority) pour l’exploitation des trains de banlieue. Ce contrat remporté en 2014 par Commuter Services, coentreprise réunissant Keolis à hauteur de 60 % et sa maison mère la SNCF pour 40 %, s’est très vite révélé un puits sans fond.
L'ex-exploitant Transdev, qui s'était fait chasser des terres bostoniennes par Keolis au terme d’une lutte acharnée, avait pourtant prévenu : le contrat signé par son concurrent, pour huit ans, d'un montant total de 2,64 milliards de dollars, serait extrêmement difficile à tenir. Tout particulièrement ses engagements sur la ponctualité (99 % des trains à l’heure contre 95 % auparavant), avec le bonus-malus qui en découle.
Certains observateurs américains ont aussi fait valoir, pour la défense de Keolis, que le matériel roulant, en particulier les locomotives vieillissantes, pourrait en partie expliquer les difficultés.
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