TGV : la nouvelle génération annoncée
Alors qu’à Reichshoffen, le 7 septembre, on apprenait la volonté d’Alstom de fermer le site de Belfort, le même jour, à Paris, on célébrait le partenariat d’innovation destiné à créer la nouvelle génération de TGV. Le lancement a eu lieu près de la gare Montparnasse, sur le plateau commun où se retrouvent depuis quelques mois les ingénieurs d’Alstom et ceux de la SNCF (notamment du Centre d’ingénierie du matériel au Mans). Pourquoi l’annonce maintenant ? Parce que l’on a des choses à montrer. Quelles choses ? Mais le plateau bien sûr.
Pour le reste, c’est assez flou, conformément à l’historique de ce projet, pour lequel les questions précises ont toujours reçu des réponses emberlificotées, opaques ou dilatoires. Côté Alstom, on nous assurait en juin que la SNCF n’avait pas choisi son partenaire pour l’innovation et qu’il serait retenu en juillet. On apprend maintenant que c’était chose faite en mai. Bien ! Alstom et la SNCF assurent que l’opérateur a eu à choisir parmi d’autres candidats. Lesquels ? Pas de nom. Secret des appels d’offres… A notre connaissance, ce n’est pas le cas. Quand on insiste, on assure que d’autres industriels ont retiré les dossiers. Pourquoi pas. Mais retirer un dossier, ce n’est pas remettre une offre.
On préférait presque la franchise d’Arnaud Montebourg disant : « Arrêtez de m’embêter avec les appels d’offres. » Et on se souvient qu’en présidant le premier comité stratégique de filière ferroviaire à Valenciennes, le ministre du Redressement productif, avant de poser avec une casquette Alstom sur la tête demandait au PDG d’Alstom :
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