Pourquoi Christian Estrosi hausse le ton sur les TER
Est-ce le jeu de la négociation comme le suggèrent, en interne, certaines voix qui font autorité à la SNCF ? Ce qu’a annoncé le 5 octobre Christian Estrosi – la rupture des discussions en vue de renouveler la convention TER qui s’achève à la fin de l’année en Provence-Alpes-Côte d’Azur –, ne serait finalement qu’un procédé classique en vue d’obtenir de meilleures conditions et un meilleur prix dans le futur contrat. D’autres présidents de région avant lui, comme Daniel Percheron dans le Nord ou Martin Malvy en Midi-Pyrénées, ont aussi, dans le passé, usé de menaces comparables, en suspendant leurs paiements à la SNCF.
Reste, reconnaissent ces mêmes voix à la SNCF, qu’il y a actuellement une très forte « tension » avec la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Et que le message est passé. Guillaume Pepy, qui entame une tournée des régions (voir notre article dans La Lettre), va faire rapidement de nouvelles propositions.
Mais la barre à atteindre sera élevée. Selon Christian Estrosi, 20 % des trains sont en retard, 10 % sont annulés et le taux de fraude atteint 18 %. « Entre les grèves, les retards, les trains annulés, les niveaux de service dégradés, la situation n’est plus acceptabl
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