Quand la SNCF pensait au TGV pour les Intercités
La décision de l'Etat de commander des TGV pour les Intercités Bordeaux – Marseille a paru incongrue. Ce serait une Ferrari sur une route départementale. La solution avait pourtant été envisagée par la SNCF. Sous une forme un peu différente il est vrai. La Vie du Rail en faisait sa couverture en octobre 2012 : Des TGV pour remplacer les vieux Intercités. Titre incomplet. Il aurait fallu écrire : Des vieux TGV pour remplacer les vieux Intercités. La direction du Matériel de la SNCF concoctait alors une nouvelle rénovation des TGV Paris Sud-Est, afin de remplacer les Corail. Cela concernait les trois lignes structurantes dont l’Etat va conserver la responsabilité : Bordeaux – Marseille, Paris – Limoges – Toulouse, Paris – Clermont. Voire pour le quatrième mousquetaire, Paris – Caen – Cherbourg, que la Normandie a entre-temps décidé d'assumer.
L'idée de cette rénovation avait fait son chemin. Frédéric Cuvillier la voyait d’un bon œil. Mais une étude du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) l’a retoquée. Les Intercités imposent des arrêts fréquents. Techniquement donc, il faut de grandes capacités d'accélération. Et, pour l’aménagement, une montée ou une descente faciles et rapides. Pas du tout le genre de beauté des TGV. De plus, relevait l’étude, les régions concernées n’étaient pas favorables. Oubli donc de la proposition de la SNCF. Elle avait tout de suite paru baroq
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