Le mea culpa de la Deutsche Bahn à ses anciens travailleurs forcés
Une page vient de se tourner sur ce qui constitue l’un des chapitres les moins glorieux de l’histoire de la Deutsche Bahn. Et l’un des moins documentés celui du recours au travail forcé de prisonniers d’ex-RDA par la compagnie d’Etat. Lors de la présentation officielle d'un ouvrage consacré à ce sujet*, en avril dernier, l’actuel PDG de la Deutsche Bahn, Rüdiger Grube, avait souligné avec gravité : « Des hommes ont été exploités dans un régime carcéral en partie monstrueux, pour remplir les exigences de la planification. C’est une injustice que nous, responsables actuels de la Deutsche Bahn, devons nommer comme telle, et que nous n’oublierons pas. »
La division de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale et la création de la République démocratique allemande, en 1949, ont entraîné l’éclatement de la Deutsche Reichsbahn, qui a conservé son nom de l’autre côté du Rideau de fer.
Bien après les révélations ayant surgi au milieu des années 1990 autour du rôle des prisonniers du régime communiste dans la
L'article complet ( 523 mots) est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d’un porte-monnaie électronique, connectez-vous pour y accéder.
*Formule numérique sans engagement à partir d’un 1€ par mois !