Voies sur berge, batailles de chiffres, premier round
Comme il était aisé de le prédire et comme nous l’annoncions dans notre Lettre du 17 octobre, les chiffres présentés par les différents comités de suivi de l’expérimentation de la piétonnisation des voies sur berge rive droite à Paris ne sont pas raccord. Remontée contre une mesure qu’elle juge « d’une violence inouïe », la présidente LR de la région Ile-de-France a demandé à l’IAU-IdF d’évaluer chaque mois l’impact de la mesure sur la circulation des voitures et les temps de parcours. Mais également sur la circulation des bus, le bruit et la pollution atmosphérique.
Le 14 novembre, le Comité régional de suivi et d’évaluation, placé sous l’égide de l’IAU et du Stif notamment, a rendu son deuxième rapport. 65 pages très documentées d’où il ressort que les temps de parcours des automobilistes franciliens s’allongent inexorablement. Autres conclusions : « Deux phénomènes certains : l’étalement des pointes horaires et un périmètre affecté plus large que les seules voies sur berges », précise le rapport.
L’aire d’analyse est plus large que lors de la première évaluation publiée le 10 octobre, puisqu’elle s’étend jusqu’à la périphérie de Paris et à 145 km de voies potentiellement touchées, contre 14 km seulement dans le premier rapport. Concernant les bus, 25 lignes ont été surveillées contre cinq dans le précédent rapport. Concernant la qualité de l’air, Airparif vient de mettre en place une campagne de mesures dont les premiers ré
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