TAD bientôt le 5e mode de transport des Franciliens ?
En temps qu’acteur principal du Grand Paris des Bus voulu par Valérie Pécresse et dont le premier volet vient d’être acté le 6 décembre par le Stif, la RATP entend faire entendre son point de vue. Avec ses 4 500 bus, elle est présente avec un monopole à Paris, mais aussi en petite et grande couronne avec le renfort d’autant de véhicules affiliés à Optile. Lorsque le projet a été soumis à la concertation le mois dernier, c’est tout naturellement que la RATP a rempli un cahier d’acteurs, dans lequel elle décrit sa vision du réseau des autobus franciliens, dont l’organisation n’a pas été revue depuis plus de 70 ans. Elle avait dès le départ collaboré avec le Stif afin d’élaborer les grandes lignes de la restructuration dont la réflexion remonte à plus d’un an et dont le principal principe est de mettre un peu moins de bus dans le centre de la capitale, là où ils doublonnent parfois, pour les redéployer dans la couronne parisienne. Et de répondre à l’objectif de Valérie Pécresse, la présidente LR de région et du Stif qui avait promis un plan de « 1 000 bus avec des améliorations visibles ».
Les premières actions du plan à mettre en œuvre dès l’an prochain ont été votées le 6 décembre par le Stif et l’on a beaucoup parlé des 23 premiers projets de renforcement concernant 14 lignes intra-muros en petite couronne et 9 en grande banlieue pour un budget de 60 millions d’euros. Mais deux thématiques, pourtant plus novatrices, ont été moins mises en avant : le transport à la demande et les lignes express entre grands p&ocir
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