La Cour des comptes épingle la gestion du stationnement
La réforme du stationnement urbain qui doit entrer en vigueur dans un an s’avère urgente. Le rapport de la Cour des comptes présenté le 8 février épingle des politiques en déshérence, inadaptées et inefficaces un contrôle défaillant, des sanctions insuffisantes. Rien ne va plus, que ce soit en voirie ou dans les parkings. Pour dresser ce bilan, les sages de la rue Cambon se sont appuyés sur les études de dix Chambres régionales des comptes, représentant 45 collectivités et 8,8 millions d’habitants, soit plus du tiers de la population des 781 communes possédant stationnement payant.
Premier constat : une réponse institutionnelle inadaptée face à un parc automobile qui n’a cessé de croître, passant de 27,4 millions en 2000 à 33,8 millions en 2014. Il s’ensuit un envahissement de l’espace public, sachant que les véhicules restent stationnés 95 % du temps. Ensuite, le niveau moyen de tarification pour une heure en centre-ville, demeuré stable à 1,60 euro dans les villes de plus de 100 000 habitants entre 2012 et 2014 reste faible, même s’il est certes, passé à 1,75 euro. « Or, dans un contexte de réduction des concours financiers de l’Etat, les droits de stationnement peuvent constituer une ressource d’appoint », explique le rapport.
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