Branle-bas de combat pour sauver Railenium
Xavier Bertrand n’a pas mâché ses mots. À Crespin, le 22 février, le président des Hauts-de-France, en accueillant Valérie Pécresse, s’est félicité des commandes de trains passées par l’Ile-de-France (voir dans cette même Lettre). Et de leur effet sur l’emploi. Mais c’était aussi l’occasion d’envisager l’avenir. Souhaiter la création d’un « Airbus » ou d’un « Toulouse du ferroviaire » qui passe par un rapprochement Alstom-Bombardier. Et, sujet moins connu, s’inquiéter de l’avenir de l’Institut de recherche et technologie (IRT) Railenium. « Est-ce qu’on y tient ? Que veut-on faire ? Les constructeurs et la SNCF y vont-ils ensemble ? Et si oui, combien mettent-ils ? Et quand ? » La question se pose aussi pour la boucle d’essai ferroviaire, sujet associé à Railenium.
Il y a urgence. Railenium est l’un des huit IRT issus du programme des Investissements d’avenir, qui bénéficient d’un fonds de 2 milliards d’euros. Une évaluation de Railenium a été réalisée en 2016 par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Constat très sévère. Louis Schweitzer, Commissaire général à l’investissement, qui a la haute main sur les IRT, a regretté en novembre l’absence de feuille de route claire pour la pl
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