Fermeture voies sur berge. Des impacts négatifs sur la pollution de l'air
Il n’y a décidément pas de mystère : déplacer les pots d’échappement des véhicules thermiques déplace aussi leur pollution ! Le rapport d’étape d’Airparif concernant les mesures spécifiques de l’impact de la fermeture des voies sur berge, présentées le 29 mars montre une nette amélioration le long du fleuve, allant par endroits jusqu’à 25 %, mais une dégradation partout où la circulation s’est a priori reportée. Soit principalement sur les quais hauts rive droite et le boulevard Saint-Germain, avec des hausses de concentration allant de 5 à 10 %.
Les méthodes utilisées par l’organisme de surveillance de la qualité de l’air, permettent d’établir ce qui est – ou non – lié à la fermeture de l’ancienne voie rapide. « Airparif a recalculé, heure par heure, les niveaux de pollution qui auraient été observés sans la fermeture des voies sur berge en conservant les conditions de trafic de 2015, mais en appliquant les conditions météorologiques de 2016, explique l’organisme dans son communiqué. Ces travaux de modélisation, calés et validés par les observations des stations et la campagne de mesure, permettent d’évaluer l’impact propre à cette mesure, en s’affranchissant du rôle de la météo. »
La dégradation de la qualité de l’air est plus marquée en fin de zone piétonnisée en direction de l’est (+5 à +10 %), notamment à partir du quai Henri-IV et sur le quai Anatole-France rive gauche, explique encore Airparif. Et c’est jusqu’à +5 % aussi « sur le périphérique sud ou au niveau des carrefours dont la congestion s’est a
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