La trêve entre NTV et les FS est rompue
Une semaine après avoir fait la paix devant le ministre des Transports Altero Matteoli et le sous-secrétaire d’Etat Gianni Letta, c’est par presse interposée que l’opérateur historique italien s’en prend au nouvel entrant. Dans une interview au Corriere della Sera du 26 octobre, Mauro Moretti, patron des FS, s’étonne de ne pas avoir eu d’excuses de NTV qui accusait RFI, de faire obstruction aux essais. Il explique aussi que les problèmes viennent de l’AGV d’Alstom qui perdrait de la stabilité au-delà de 250 km/h et que NTV voudrait réussir en 90 jours ce que les ETR 600 et 610 ont fait en deux ans et demi. Réplique de NTV : « Ces propos confirment l’hostilité à notre égard ». Tout en affirmant ne plus se prêter à la polémique, Luca di Montezemolo explique : « De la part de quelqu’un habitué à dépenser les deniers publics, nous comprenons qu’investir un milliard d’euros dans une entreprise privée est considéré comme un risque entrepreneurial de peu de valeur. » Le lendemain, le ministre en personne affirmait que les propos du patron des FS n’étaient « absolument pas acceptables ».