Le projet bordelais Euratlantique
La gare Saint-Jean sera au cœur du projet Euratlantique, une opération d’intérêt national englobant les quartiers alentour Avec la construction des LGV (Tours – Bordeaux, Bordeaux – Toulouse, Bordeaux – Espagne), la gare Saint-Jean va se retrouver au carrefour qui doit accueillir à l’horizon 2016 entre 18 et 20 millions de voyageurs. La gare sera au cœur du projet Euratlantique, une opération d’intérêt national englobant les quartiers alentour, riches en friches industrielles, ainsi que les communes de Bègles et de Floirac. Francis Rol-Tanguy, ingénieur général des Ponts-et-Chaussées et ancien directeur de Fret SNCF, chargé d’une mission d’expertises, a présenté courant septembre ses préconisations. Deux millions de mètres carrés de constructions devraient voir le jour, mixant bureaux, hôtels, centres commerciaux, logements, parkings, espaces verts et transports. À l’est de la gare, les voies au-delà de la grande halle seront recouvertes. Un nouveau pont fera le lien entre les deux rives et une réflexion est engagée quant au bouclage de la ligne ferroviaire de ceinture. Hors projet, la SNCF va aménager un parking provisoire de 400 places côté Armagnac et plus tard créer un parking en silo de 100 places. Mais rien n’est figé. Au total 21,1 millions d’euros seront nécessaires, dont 4,3 pour les aménagements intérieurs de la gare, fournis par la CUB et l’Europe (25 % chacun), la région Aquitaine et le département (19,5 chacun) et la SNCF (11 % pour le bâtiment voyageurs). Les premières opérations foncières devraient débuter dès l’an prochain.
François-Xavier POINT