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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Entre le cycle et l’hémicycle, c’est du sérieux

Vélos

« L’évocation du vélo dans l’hémicycle [de l’Assemblée nationale] ne provoque plus l’hilarité comme c’était le cas encore récemment, se félicite la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) dans un communiqué. Le vélo n’est plus regardé avec condescendance », ajoute l’association présidée par le Strasbourgeois Olivier Schneider. La petite reine a fait même l’objet de 10 % des 300 amendements lors de l’examen de loi d’orientation des mobilités (LOM) qui s’est achevé mi-juin à l’Assemblée.

Hier « doux », aujourd’hui « actif », avant-hier vieillot et rural, le vélo a le vent dans le dos. Le regain d’intérêt pour ce mode de transport remonte à une douzaine d’années avec le développement dans les villes des services de vélos en libre service (Vélov’ à Lyon, Velib’ à, Paris, par exemple), et aujourd’hui en free-floating. Faciles à l’emploi (quand ils sont en état), peu chers, souvent inclus dans les forfaits de transports urbains, ils ont remis les Français en selle.

Une progression de la pratique du vélo de 20 % en cinq ans

Les derniers indicateurs de Vélo & Territoires, coordinateur du réseau national cyclable, l’attestent avec une progression de la pratique du vélo de 20 % en cinq ans (2013-2018). Des statistiques basées sur la plateforme nationale des fréquentations (PNF) alimentée par les collectivités locales adhérentes (régions, départements, métropole et intercommunalités). Le cyclotourisme ne faiblit pas mais surtout, le vélo commence à se faire une place dans la mobilité quotidienne.

Les derniers chiffres de l’Observatoire du cycle (Union Sport & Cycle) vont dans le même sens, montrant la nette accélération des ventes de vélos en 2018 : il s’en est vendu plus de 2,7 millions, toutes pratiques confondues. Légèrement moins qu’en 2017 (-3,6 %) mais le chiffre d’affaires global du marché cycle, pièces & accessoires continue d’augmenter à 2,1 milliards d’euros (+2,3 %), grâce à l’échappée des vélos à assistance électrique dont les ventes ont bondi de 21 % (338 000 unités). Ils représentent désormais 40 % du chiffre d’affaires des ventes totales de bicyclettes.

Le vélo et le Medef

Présentés dans les locaux du Medef au moment de l’examen de la LOM devant le Sénat en avril dernier, ces chiffres ont alors pris une autre dimension puisque l’une des mesures phares de la loi est le ticket mobilité, voté ensuite par les députés. 400 euros par an versés de manière facultative par les entreprises aux « vélotafeurs », ces salariés qui viennent travailler à vélo (ou en covoiturage). Objectif 2024, 9 % de déplacements quotidiens à vélo, contre 3 % aujourd’hui. Soit, la part modale déjà largement atteinte à Strasbourg, terre de prédilection pour la petite reine.

Devant le risque de voir les employeurs ne pas jouer le jeu, le gouvernement s’engage à faire le bilan de cette mesure en 2020 et à légiférer par ordonnance au bout de 18 mois si le ticket mobilité patine.

Avant le vote définitif de la LOM, espérée pour ce mois de juillet, les provélos se félicitent des autres mesures votées au Parlement : la confirmation du Plan vélo de 350 millions d’euros sur sept ans, la planification des pistes et aménagements cyclables (véloroutes et voies vertes), la modification du Code de la route pour une meilleure sécurité routière (même si le port du casque obligatoire a été écarté), le stationnement sécurisé facilité dans les espaces publics et les copropriétés, la lutte contre le vol et le recel avec le marquage obligatoire des cycles neufs, les vélos acceptés dans les trains TER, et l’apprentissage du vélo obligatoire dans les écoles primaires.

N. A.

Ewa

Pourquoi la loi Mobilités pourrait ne pas être votée tout de suite

rapporteurs_LOM_Assemblée_nationale

Quelques jours avant la commission mixte paritaire du 10 juillet pour tenter d’aboutir à un texte commun entre le Sénat et l’Assemblée nationale sur le projet de loi d’orientation des Mobilités (LOM), la tension montait. Deux sujets de divergences entre les deux chambres parlementaires sont explosifs : le financement des infrastructures et les moyens financiers alloués aux communautés de communes si elles veulent exercer le rôle d’autorité organisatrice de mobilité, puisque la future loi veut rayer les zones blanches de mobilité de la carte de France. Autrement dit, assurer un mode de transport subventionné aux habitants des zones peu denses et rurales.

Mais à l’issue de l’examen du texte à l’Assemblée le 18 juin, la question de la ressource pour financer la compétence mobilité des communautés de communes reste entière. En résumé, elles héritent d’une nouvelle compétence sans moyens affectés.

Avec quel argent les intercommunalités prendront la compétence transport ?

« Sauf à ce que le gouvernement veuille que la compétence mobilité revienne de facto aux régions, je ne vois pas pourquoi il refuse que les intercommunalités disposent des ressources dédiées. Le versement mobilité [ex-versement transport qui finance près de 50 % du coût du transport public, NDLR] que les collectivités peuvent lever est assis sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 salariés. Quid des territoires sans entreprise ou dotés de très petites entreprises ? Le fait que cette taxe dépende de la richesse économique du territoire n’est pas équitable », juge Didier Mandelli, sénateur LR de Vendée et rapporteur de la LOM à la Chambre haute. Il continue de défendre l’affectation d’une fraction de la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) pour abreuver le budget mobilité des intercommunalités. Cette disposition n’a pas été retenue dans la version du texte votée par les députés.

Elisabeth Borne, la ministre des Transports, renvoie le sujet au projet de loi de finances pour 2020, avec l’idée d’affecter une portion de la cotisation foncière des entreprises (CFE) aux intercommunalités. Elles auraient la possibilité de l’augmenter pour financer la mobilité pour des projets précis, et seraient plafonnées. « Une nouvelle fois, cette taxe est basée sur la présence d’entreprises sur les territoires », commente Didier Mandelli.

Une loi de programmation sans financement

Autre sujet plus qu’épineux et qui va jusqu’à hérisser le poil des députés de la majorité : le financement de la programmation des infrastructures de transport (13,7 milliards d’euros). C’est l’impasse majeure de la LOM à l’issue de son examen à l’Assemblée. Sans financement sanctuarisé des ressources de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (Afitf), comme l’exigeaient les sénateurs qui ont voté le texte en avril (et qui n’a pas été retenu dans la version des députés), tout n’est que déclaration d’intentions, jugent aujourd’hui un certain nombre de parlementaires.

Le gouvernement s’est contenté de conserver la part de la TICPE affectée à l’Afitf et d’y ajouter une petite rallonge de 30 millions d’euros issue du surplus de la taxe sur les billets d’avion, la « taxe Chirac ».

La fronde a fini par gagner les rangs de l’Assemblée. « En tant que législateur, on ne peut pas se satisfaire d’une loi non financée », lance Barbara Pompili. La présidente de la commission Aménagement du territoire et Développement durable de l’Assemblée nationale, et députée LREM de la Somme, s’exprimait le 3 juillet lors d’un débat organisé par le think tank TDIE. « Il reste 370 millions d’euros à trouver, rappelle Bérangère Abba, corapporteure de la LOM sur le volet programmation. Nous avons avancé plusieurs pistes de financement – une participation supplémentaire du secteur aérien [la taxe kérosène], du transport routier de marchandises : autant de pistes à arbitrer avec Bercy qui manque cruellement de créativité », juge la députée de Haute-Marne.
Devant l’impatience visiblement commune des parlementaires, Elisabeth Borne n’a de cesse de renvoyer le sujet à la future loi de finances pour 2020. « Le 10 juillet, nous ne lâcherons pas », prévient Didier Mandelli.
Si la commission mixte paritaire n’est pas conclusive, le texte repartira en deuxième lecture devant le Sénat, puis devant l’Assemblée nationale. Ce ne sera pas avant la rentrée parlementaire. Dans un tel scénario, la LOM ne serait donc pas votée en juillet. Suite du feuilleton mercredi prochain.

Nathalie Arensonas

 

Ewa

Transpolis inaugure sa ville-laboratoire unique en Europe

transpolis vehicule autonome

Inauguré officiellement le 2  juillet quelques mois après sa mise en service en 2018, Transpolis s’affiche comme la ville-laboratoire dédiée à la mobilité urbaine, une plateforme réelle avec son jumeau numérique, unique en Europe. Le concept, visionnaire à l’époque, a été lancé en 2011 par sept partenaires privés et porté par l’Ifsttar (Institut français des sciences, des technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux). Depuis, le concept devenu réalité sous la forme de la société Transpolis SAS qui rassemble une trentaine de partenaires privés et publics, acteurs de la profession (grands constructeurs, PME), collectivités, banque et l’emblématique pôle de compétitivité Cara.

Un accélérateur industriel

« Puissant accélérateur industriel », selon son président Dominique Fernier, Transpolis a investi une ancienne caserne dans l’Ain, à 50 km de Lyon, pour en faire « un terrain de jeu » d’innovation mutualisée autour de plusieurs services : sécurité des équipements de la route, véhicule autonome et connecté, mobilité urbaine, infrastructures intelligentes, recherche, aménagement et réseaux. « C’est un outil d’excellence que nous proposons aux industriels de l’automobile, équipementiers, constructeurs d’infrastructures, organisateurs de la mobilité, collectivités et chercheurs », résume Hélène Jacquot-Guimbal, directrice générale de l’Ifsttar.

Ainsi, l’entreprise Vicat y a testé le premier camion-toupie écoresponsable pour ses chantiers urbains (92 % et 96 % de réduction des taux d’émission de particules fines et de CO2, deux fois moins bruyante grâce à sa toupie électrique) ; Renault Trucks a mis au point les dernières règles de sécurité sur ses porteurs pour les personnels et piétons (caméra, détecteur ultrason, messages d’alerte par haut-parleur en prévention de manœuvre, etc.) ; Colas a expérimenté sa solution Flowell, une dalle composée de LEDs intégrées dans un support multicouche en guise de signalisation lumineuse dynamique au sol ; le Sytral finalise le fonctionnement de sa future navette autonome… Le site accueille actuellement une cinquantaine d’opérations, « pour une durée d’un jour à plusieurs mois en fonction de la complexité des projets » précise Stéphane Barbier, directeur du développement de Transpolis SAS.

Claude Ferrero


Transpolis en chiffres

80 hectares, dont 30 ha pour la ville-laboratoire à l’échelle 1.

1,5  km d’autoroute

6  km de route de campagne

350  km de fibre optique et 150 terminaux connectés en 5G

20  millions d’euros d’investissement, dont 12 millions publics et 8  millions privés

22 collaborateurs et 2,6  millions de chiffre d’affaires.

Ewa

Keolis reconduit pour neuf ans sur le territoire du pays d’Aix

aix en bus

Troisième contrat consécutif en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour Keolis. Après avoir remporté au mois de juin les réseaux de Menton et Sophia Antipolis, c’est la métropole Aix-Marseille-Provence qui renouvelle sa confiance à la filiale de la SNCF, présente depuis 2012. Elle lui confie pour neuf années supplémentaires la gestion de son service de transport public urbain et de sept parkings-relais sur le territoire du pays d’Aix. Ce contrat représente un chiffre d’affaires prévisionnel annuel de 47 millions d’euros et débutera le 4 novembre prochain. Keolis s’engage à augmenter la fréquentation de 31 % et les recettes de 40 %.

l’open payment prévu septembre 2020 sur l’ensemble du réseau

Parmi les nouveautés, le bus à haut niveau de service Aixpress qui sera mis en service au mois de septembre. Keolis en pilotera l’intégration au réseau Aix en Bus tandis que la Régie des transports métropolitains (RTM) aura en charge sa gestion opérationnelle (opérations de conduite et maintenance). Keolis sera en charge de la commercialisation de l’Aixpress et devrait y déployer à partir de janvier 2020 un système d’open payment à bord, permettant aux voyageurs d’acheter et de valider leur titre de transport avec leur carte de paiement sans contact ou leur smartphone. Une solution billettique qui devrait être étendue à l’ensemble du réseau en septembre 2020.

Ewa

Une nuit blanche par mois sur les lignes de la RATP

Ligne 7 métro RATP

Il y avait déjà la nuit de la Saint-Sylvestre (31 décembre) et celle de la Fête de la musique (21 juin). A partir de mi-septembre, les lignes de métro, de bus et de tramway de la RATP et de la SNCF en grande couronne parisienne  resteront ouvertes une nuit par mois, pendant une période expérimentale de six mois.

lignes de metro et tram en fonctionnement les nuits festives

Quand ? Les nuits du samedi au dimanche, les 14 septembre, 19 octobre, 9 novembre, 18 janvier, 15 février et 14 mars.

Quelles lignes ?

Métro : 1, 2, 5, 6, 9 et 14 de la RATP avec une fréquence de 10 minutes.

Noctilien renforcées : LN01-N02 (rocades parisiennes) avec un intervalle de cinq minutes ; N43-N44-N45 (au départ de gare de l’Est) avec un intervalle de 15 minutes ; 13 lignes Noctilien SNCF renforcées (toutes les 30 minutes) : N130, N131, N132, N133, N134, N140, N141, N142, N150, N151, N152, N154 ; la N135 toutes les heures.

Tramway : T2, T3a et T3b avec une fréquence de 20 minutes.

Cette décision est actée par Ile-de-France Mobilités (IDFM), suite à des échanges entre les représentants du monde de la nuit et les élus de Paris et de la proche couronne parisienne. « Augmenter l’offre de transport en commun de nuit constitue un levier de l’attractivité économique et touristique de Paris et de l’Ile-de-France. Toutefois c’est également la nuit, lorsque le train et le métro sont fermés au public, que se font l’essentiel des travaux de maintenance et la modernisation des infrastructures qui sont nécessaires à leur bon fonctionnement », précise l’autorité organisatrice des transports franciliens dans un communiqué.

Voilà pourquoi la ligne 4 du métro (Mairie-de-Montrouge – Porte-de-Clignancourt) qui fait l’objet de gros travaux de modernisation, ne compte pas parmi les happy few.


Descente à la demande sur 60 lignes de bus en Ile-de-France
Testé pendant six mois sur 11 lignes de bus de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne, le service de descente à la demande, à partir de 22 heures, est étendu à 50 autres lignes depuis le 1er juillet. Objectif, améliorer le sentiment de sécurité des voyageurs, et notamment des femmes, qui utilisent les bus et qui rentrent tard le soir. Sur six mois, 250 personnes ont utilisé ce service, soit une à deux personnes par soir en moyenne.


Ewa

La Deutsche Bahn veut doubler le nombre de passagers sur ses grandes lignes

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La compagnie ferroviaire allemande, Deutsche Bahn (DB), a annoncé le 19 juin un nouveau plan stratégique nommé « Un rail fort » (Starke Schiene) dont l’objectif principal est de doubler, d’ici à 2030, le nombre de passagers sur ses grandes lignes à 260 millions par an.

Pour cela, la DB veut embaucher 100 000 personnes, augmenter ses capacités de 30 % en investissement dans du matériel roulant, fixer les fréquences à 30 minutes entre les 30 plus grandes villes du pays et transformer ses gares en centre multimodal (correspondances avec les bus, mis à disposition de vélos, carsharing, e-Scooter, etc.).

La part de marché du fret doit passer de 18 à 25 %

La DB souhaite également croître de 70 % dans le transport de marchandises (DB Cargo) avec l’achat de 300 nouvelles locomotives. La part de marché dans le fret doit passer de 18 à 25 %. Le président a démenti les rumeurs d’une cession de ses activités fret hors-rail. « DB Schencker continuera de faire partie intégrante du groupe », a rappelé le président Richard Lutz.

Ce plan est la conséquence d’une reprise en main de l’actionnaire unique de la DB, l’Etat allemand, qui a souhaité un recentrage sur le cœur d’activité et a réclamé une réforme en profondeur au directoire pour résoudre le problème récurrent du manque de ponctualité des trains de la DB.

Le gouvernement souhaite par ailleurs que le rail contribue à ses objectifs environnementaux. D’ici 2038, la DB devra faire rouler ses trains avec 100 % d’électricité renouvelable d’ici 2038 et non plus en 2050. Le gouvernement Merkel IV avait inscrit dans son contrat de coalition que l’objectif de la DB « n’était pas la maximisation du profit mais la maximisation du transport ferroviaire ».

La vente de la filiale britannique Arriva (près de 20 % des effectifs de la compagnie) devrait contribuer en partie au financement du plan.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Deux experts s’opposent sur l’Assistant mobilité de la SNCF

assistant sncf

« La SNCF est dans son rôle »

Stéphane Schultz consultant, fondateur de la société 15marches

 

Ville, Rail & Transports. Que pensez-vous de l’Assistant de mobilité lancé par la SNCF ?

Stéphane Schultz, consultant. La SNCF est dans son rôle. Elle constitue en quelque sorte la colonne vertébrale de son marché. Il est normal qu’elle cherche à offrir sur son appli le maximum de possibilités de voyages.

La SNCF parle de son Assistant comme d’une plateforme. Je pense que le terme portail serait plus approprié. Avec un portail, on cherche à garder le plus possible le contact avec les utilisateurs et à offrir le plus grand nombre de solutions. C’est le modèle d’Amazon.

Dans le domaine de la mobilité, le marché devient donc mâture. Avant, on croyait qu’il fallait dominer le marché et essayer d’empêcher les autres de s’y implanter. C’est ce qu’a cherché à faire la SNCF, par exemple lorsqu’elle a tenté de s’opposer à l’arrivée de Captrain, devenu depuis Trainline. En vain puisqu’elle avait été condamnée.

Aujourd’hui, la bataille se joue autour du téléphone : l’enjeu de savoir quelle appli sera utilisée en premier par les internautes. La logique de distribution
implique d’être présent sur le plus grand nombre de canaux. Chaque appli doit donc proposer le plus grand nombre possible de solutions.

C’est comme un grand magasin, si vous proposez de nombreuses marques, vous ferez venir plus de clients.

 

VRT. La SNCF n’a pas encore de nombreux partenaires sur ce portail…

S. S. Ce n’est pas à la SNCF de décider qui peut être sur le portail. C’est une vraie révolution ! L’important est d’être incontournable. Et il est absolument nécessaire d’avoir un compte bancaire sur votre appli, de disposer d’un moyen de paiement pour pouvoir valider.

Le modèle, c’est WeChat en Chine, un portail totalement intégré, qui permet de s’identifier pour énormément de services. Les règles sont très claires sur l’identification des données, sur le paiement.

La SNCF avance tout doucement sur ce chemin. Il est intéressant de constater qu’Uber, jusqu’à présent ostracisé, devient un partenaire respectable.

L’objectif est de chercher à proposer le meilleur transport et de vendre le maximum de billets. Le voyageur se fiche de savoir qui le transporte. Encore un an ou deux, et toute cette démarche sera banalisée.

 

VRT. Pensez-vous que la RATP sera présente sur le portail ? Et Transdev ?

S. S. La RATP est l’opérateur d’Ile-de-France Mobilités. C’est donc à l’autorité organisatrice de décider si elle le souhaite ou pas.

C’est la même chose pour Transdev qui gère des réseaux pour le compte de collectivités. Pour une AO comme Rouen par exemple, la question à se poser, c’est : est-ce que la métropole a envie de faciliter la vie de ses utilisateurs ? Est-ce qu’elle a envie que ses titres soient distribués facilement ? La question de savoir qui les vend est accessoire. L’important est d’attirer les utilisateurs dans les transports publics.

 

VRT. Pourtant, de nombreuses collectivités lancent leurs propres plateformes

S. S. Oui, c’est terrible ! Elles recréent des « silos », ce qui va à l’encontre de l’idée du MaaS qui est un système ouvert. Je ne comprends pas la réaction des collectivités, la bonne idée, c’est de créer une plateforme à l’échelle nationale, voire européenne.

En Chine, on vient de créer un titre de transport qui permet de circuler sur 256 réseaux. C’est ça l’avenir !

 

VRT. La SNCF ne risque-t-elle pas de perdre beaucoup d’argent ?

S. S. Le but n’est pas de gagner de l’argent car dans ce domaine, les marges sont très faibles. Les collectivités de leur côté considèrent que le Maas est un service public et qu’il faut fournir de l’information. Mais dans ce cas, elles ne doivent pas créer de frontières. On recrée de l’archaïsme avec de la fragmentation, on va vers un mille-feuille administratif. C’est voué à l’échec.

La stratégie de la SNCF est claire : elle ne veut plus de guichets et cela a du sens. Le téléphone mobile semble avoir été inventé pour le voyage (comme son nom l’indique d’ailleurs).

C’est pratique, cela correspond bien à ce que recherchent les voyageurs qui ne veulent pas avoir plusieurs applis à leur disposition.

Propos recueillis par M.-H. P.


 

« La mobilité du quotidien passera toujours par les collectivités locales »

Jean Coldefy, consultant, directeur du programme Mobilité 3.0 chez Atec ITS France, chargé de mission sur les Mobilités numériques pour Transdev.

« Le produit de la SNCF, qui propose plusieurs interfaces de services et de paiement, n’est pas abouti. C’est une boîte d’aiguillage, mais ce n’est pas un produit intégré. Il y a en fait deux modèles de MaaS : un pour les trajets longue distance, par exemple un Paris – Nantes en 2de classe, suivi d’un trajet local pour lequel un titre de la Semitan à 3 euros peut être vendu, ou bien un trajet en Uber. Cela permet aux voyageurs de gagner quelques minutes. C’est utile mais ces services ne s’adressent qu’à peu de gens.

« Le deuxième MaaS concerne les trajets locaux. La majorité des Français ne parcourent pas le monde mais se déplacent localement. Dans notre pays, seulement 2 % des déplacements dépassent les 80 km. Le vrai sujet, c’est donc la mobilité du quotidien. Il sera porté par les autorités organisatrices car il n’y a pas d’autre modèle économique possible.

« L’intérêt du MaaS est de pouvoir payer à la consommation. Et de se poser les bonnes questions : quelles offres de mobilité ? Et à quels tarifs ? Quand on écoute Valérie Pécresse, on comprend que le prix du ticket de transport va basculer dans le paiement à l’usage. On arrive en effet à la limite du système actuel. Globalement, il y aura moins de recettes. Or, le Grand Paris, c’est 1,2 milliard d’euros de coûts d’exploitation en plus par an. Le budget va doubler dans 10 ans. Comment fera-t-on pour le payer ? La clé, c’est le modèle économique. C’est l’angle mort de la LOM.

« Finalement, on confond le marché de Booking avec le marché de la mobilité. Or, les deux sont très différents. Le premier est mondial, alors que dans la mobilité, le marché est multilocal. Chaque marché a ses particularités. Regardez la politique menée à Strasbourg qui développe les vélos, celle de Lyon où le taux des recettes sur dépenses est de 60 % et où l’investissement s’élève à 1 milliard d’euros par mandant (demain à 2 milliards) alors que d’autres collectivités rendent leurs transports gratuits. Vouloir les harmoniser est de l’utopie.

« Quand la SNCF propose une plateforme en marque blanche aux collectivités locales, elle cherche à être en position de monopole. Mais c’est un modèle dépassé et la SNCF n’est pas Google.

« La mobilité du quotidien passera toujours par les AO car ce sont elles qui maîtrisent l’ensemble de la mobilité, y compris le covoiturage qui se tourne maintenant vers elles.

« On le voit avec Uber qui cherche désormais à travailler avec les AO car, avec son tarif à deux euros le kilomètre quand le transport public revient à 10 centimes le kilomètre, il est trop cher. Le modèle américain n’est pas le modèle français. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui Uber demande un financement public. Uber perd chaque trimestre des sommes colossales et cherche en Europe des partenariats avec les autorités publiques. La plupart de ces start-up vivent en fait sur une disponibilité sans précédent d’argent privé qui ne sait où s’investir et qui finance à fonds perdus des déficits d’exploitation, en espérant des bénéfices virtuels bien incertains. Cela ne durera pas. »

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Gare de Moissac, locaux disponibles, 93 m², déposer un projet…

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En lançant l’opération 1001 gares, Gares & Connexions espère revitaliser de très nombreuses gares qui passent un peu sous le radar. Certes, on est dans un registre plus soutenu que les quelque 1 500 haltes équipées d’abris de quai. On est dans le dur, avec des « bâtiments voyageurs », « BV » pour les intimes. Mais ce millier de gares n’ont pas de commerces et leurs 300 voyageurs par jour en moyenne ne suffisent pas pour en attirer. On est très loin du modèle City Booster dont raffole Gares & Connexions.

Mais il ne faut pas baisser les bras et la question revêt quelque importance : du fait de changements techniques (comme la fermeture de postes d’aiguillages de plus en plus centralisés) ou dans la distribution (fermeture de guichets), on se retrouve avec des espaces vacants, environ 200 m2 en moyenne, ce qui n’est pas excellent pour l’image de la SNCF, alors que ces espaces peuvent répondre aux besoins des territoires.

Espaces de coworking, vente de primeurs ou de produits saisonniers

Aussi, pour « rapprocher l’offre de la demande », comme dit Claude Solard, directeur général de Gare & Connexions, ses collaborateurs en régions sont allés voir les collectivités territoriales. Idée : recueillir ou susciter des projets locaux, proches de la mobilité, et qui ont besoin d’espace. Sans attendre, d’ailleurs, se font jour des initiatives locales, comme la création d’espaces de coworking, ou réservés à des ventes de primeurs, de produits locaux, de produits saisonniers.

Une plate-forme numérique a été mise en ligne : www.1001gares.fr. Y sont rapidement décrits les emplacements de 296 gares pour commencer. 14 m² à Rethel (Ardennes, 1 229 voyageurs/jour), 44 m² à Vierzon (Cher, 2 722 voyageurs/jour), 224 m² à Coutras (Gironde, 874 voyageurs/jour), 327 m² à Saint-Georges-de-Commiers (Isère, 6 voyageurs par jour), etc.

Une centaine de projets d’ici la fin de l’année

La SNCF demande aux acteurs intéressés de déposer des projets, après quoi elle lancera des appels à manifestation d’intérêt, forme simplifiée de l’appel d’offres. Elle voudrait valider une centaine de projets d’ici la fin de l’année. Pour faciliter les opérations, la SNCF apportera 20 millions d’euros, afin de mettre les espaces en conformité.

Un tel modèle n’est pas fait pour gagner de l’argent. Et les loyers s’annoncent modiques. Il ne s’agit pas d’en perdre non plus. Gares & Connexions a selon Claude Solard trois objectifs : « rendre service au voyageur », agir selon un « intérêt économique et d’image », et assurer « la responsabilité sociale et sociétale de la SNCF ».

C’est à Auxerre que devait être lancée l’opération. La canicule a eu raison de la manifestation escomptée ; reste qu’Auxerre est un bon exemple de ce qu’on peut faire. Une ancienne halle accueille une école du numérique, Web Force Trois, avec l’aide de la communauté d’agglomération de l’Auxerrois. Et un FabLab a pris place dans un autre lieu, avec le soutien d’une association. Avis aux amateurs, et aux professionnels.

F. D.

Ewa

BlaBlaCar – Ouibus : la licorne avale le boulet de la SNCF

BlaBlaBus

Dans quelques mois, il n’y aura plus un seul autocar bleu et rose sur les routes de France et d’Europe. Ouibus passe aujourd’hui définitivement sous pavillon BlaBlaCar, et roulera bientôt exclusivement aux couleurs bleu blanc rouge de la start-up devenue leader du covoiturage en Europe.

Le rachat de Ouibus avait été annoncé fin 2018, en contrepartie d’une prise de participation de 101 millions de la SNCF au capital de la licorne française. La compagnie ferroviaire qui avait cédé aux sirènes de l’autocar avait tout d’abord créé iDBus en 2012 pour préparer la libéralisation du marché en France, avec des lignes en cabotage, c’est-à-dire des liaisons internationales marquant des arrêts en France. Chasses gardées du train, les liaisons hexagonales ont finalement pu s’ouvrir à l’été 2015 avec la loi Macron qui a libéralisé le marché des autocars longue distance. Quatre ans plus tard, Ouibus cumule plus de 165 millions d’euros de pertes (entre 2013 et 2018), et s’offre aujourd’hui à BlaBlaCar.

Autocar et covoiturage

Les premiers BlaBlaBus avaient déjà pris la route depuis début juin en France, vers l’Allemagne et le Benelux (lire ici). L’ensemble des lignes Ouibus sont absorbées, auxquelles s’ajoutent 70 nouvelles liaisons en Europe. Au total, les BlaBlaBus couvriront 400 destinations d’ici à fin 2019, annonce la nouvelle compagnie dans un communiqué.

Les offres Ouibus sont accessibles et peuvent être réservées depuis la plate-forme BlaBlaCar. Ouibus.com restera actif pendant encore quelques mois. « Tous les employés de Ouibus [130 personnes] rejoignent BlaBlaCar », indique le communiqué.

BlaBlaCar va s’appuyer sur son réseau international de 75 millions de membres covoitureurs pour en faire aussi des voyageurs par autocar. En reproduisant le modèle qui a fait son succès : faire porter le risque opérationnel à des prestataires, non plus ses clients automobilistes, mais les autocaristes qui travaillent en sous-traitance.

N. A.

Ewa

Carole Delga : « Je ne peux me résoudre à la fermeture de lignes ferroviaires »

Carole Delga

Entretien avec Carole Delga, présidente de la région Occitanie

La présidente de la région Occitanie a expliqué à VRT pourquoi elle a demandé (et devrait obtenir) la responsabilité des voies des petites lignes ferroviaires et la création de sociétés de projets pour lancer les deux LGV qu’elle défend.

 

Ville, Rail & Transports. La future loi d’orientation des mobilités (LOM) vous paraît-elle répondre aux besoins des régions ?

Carole Delga. Depuis que je suis élue, c’est-à-dire depuis dix ans, j’ai toujours défendu l’idée d’une autorité organisatrice des transports à l’échelon régional. Il faut donner aux régions les moyens d’une action beaucoup plus efficace sur les transports publics et sur leur coordination. Plus précisément, les régions doivent avoir le pouvoir de décision sur les périmètres supérieurs à 20 kilomètres. Et pour tout ce qui touche aux transports de proximité, à l’intérieur d’une agglomération ou d’une intercommunalité, la région doit être garante de la coordination des transports même si elle n’en a pas directement la responsabilité.

C’est pourquoi je regrette que la LOM ne donne pas plus explicitement ce rôle de chef d’orchestre aux régions. C’est d’autant plus regrettable que la mobilité est un sujet essentiel aux yeux des Français, c’est un vrai enjeu social. On le voit bien avec les « gilets jaunes ».

La LOM n’est pas une loi structurante, elle ne règle pas les questions d’organisation des transports et n’apporte pas les outils permettant d’être efficace. Elle est donc loin d’avoir remplacé la Loti comme elle était censée le faire.

Je suis déçue par ce manque d’ambition de la LOM qui repose sur les bonnes volontés locales. S’il y a des dispositifs incohérents sur les territoires, il faut donner aux régions le pouvoir d’arbitrer.

 

VR&T. Pourtant les régions ont vu peu à peu leurs compétences s’élargir…

C. D. Aujourd’hui, il faut répondre à trois grands défis en France. Pour mieux réguler les flux de véhicules dans nos agglomérations, qui représente un des trois défis, nous sommes démunis car nous ne disposons pas des solutions juridiques pour le faire. Les flux domicile – travail ne correspondent pas forcément à des périmètres couverts par une autorité organisatrice. A Toulouse par exemple, 34 % des salariés d’Airbus ne peuvent pas bénéficier d’un mode de transport collectif car ils ne vivent pas sur le territoire couvert par Tisséo.

De plus, le versement transport n’est possible que sur le périmètre de la métropole et des agglos. Il aurait fallu qu’on puisse travailler sur des agences de mobilité.

En province, il faut développer les transports par car et en covoiturage. Nous pourrions le faire via la création de voies réservées. Mais si les régions sont compétentes pour organiser les transports, les routes dépendent de plusieurs entités différentes… Du fait de ces organisations institutionnelles, on voit aussi combien il est difficile de créer des RER pour désaturer les nœuds ferroviaires.

Ces exemples montrent qu’il y a eu une occasion manquée de régler le sujet. Or, vu le sentiment d’abandon dans certaines zones mal desservies, il y avait urgence à agir.

 

VR&T. Quels sont les autres défis à relever ?

C. D. Le premier, c’est de développer les lignes d’aménagement du territoire. La future LOM devrait pouvoir y répondre puisqu’il est prévu de reprendre un amendement que nous avons rédigé, permettant aux régions qui le souhaitent d’investir sur les lignes d’aménagement du territoire.

C’est une obligation si on ne veut pas rester dans l’immobilisme avec la SNCF. Sans l’intervention des régions, ce serait la mort de pans entiers du réseau français (plus de 30 %).

Le choix est donc terrible : soit les régions investissent, soit les petites lignes ferment. Je ne peux m’y résoudre et voir mon pays privé de relations ferroviaires.

Le deuxième défi est d’achever les connexions à grande vitesse. Si l’on prend en compte les Français qui habitent à plus de 4 heures en train de Paris, on constate que 60 % d’entre eux se trouvent en Occitanie. Il y a là un vrai problème d’équité territoriale.

Désormais, l’Occitanie doit être prioritaire. Dans le cadre des débats sur la LOM, nous avons réussi à obtenir un amendement ouvrant la voie à la création de sociétés de financement. La ministre des Transports l’a accepté et a cité les deux projets de LGV que nous défendons : Toulouse – Bordeaux et Montpellier – Perpignan.

Pour la première, une déclaration d’utilité publique a été prise. Nous avons déjà un plan de financement avec des clés de répartition entre les différentes collectivités territoriales concernées. Nous partirons sur cette base lorsque nous rencontrerons prochainement les services de Bercy. Cette réunion sera essentielle pour bâtir un plan de financement et pouvoir lancer les travaux.

Sur le second projet, toutes les études ont été réalisées sur la partie Montpellier – Béziers. Il faudrait maintenant que l’enquête d’utilité publique démarre. Je l’espère d’ici la fin de l’année.

 

VR&T. Comment se passent vos relations avec la SNCF ?

C. D. Je ne suis pas satisfaite de la qualité de service de la SNCF. Il y a trop de retards, notamment sur les axes entre Toulouse et l’Ariège et entre Nîmes et Narbonne, où le taux de retard atteint 30 %. Or, nous payons chaque année 300 millions d’euros à la SNCF. Heureusement, dans la convention que nous avons signée en avril 2018, j’avais imposé des pénalités très importantes, ce qui a permis, en mars, d’offrir aux abonnés du TER un mois gratuit.

Sur les premiers mois de 2019 toutefois, nous constatons une nette amélioration. Pourvu que ça dure !

Je fais confiance à la SNCF et suis convaincue qu’il faut une grande entreprise ferroviaire. Mais il faut d’abord que la SNCF se réorganise pour apporter plus d’efficacité. Après, il faudra investir dans le rail.

 

VR&T. Vous n’envisagez toujours pas de recourir à la concurrence ?

C. D. Quand je vois ce qui s’est passé dans le fret ferroviaire, je trouve que l’expérience n’est pas probante. Le fret ferroviaire ne s’est pas développé. Donc, non, pour le moment, je n’envisage pas de recourir à la concurrence.

 

VR&T. Que faut-il faire pour les petites lignes ?

C. D. Cela fait deux ans et demi que je demande à la SNCF de lancer des travaux mais elle ne le fait pas alors même que j’explique que je vais payer 92 % de la facture. Je regrette d’en arriver là, mais les régions vont devoir prendre la responsabilité des petites lignes pour les sauver. La région Occitanie a prévu d’investir quatre milliards d’euros d’ici 2030. La somme comprend le financement de la LGV, mais la plus grande part (2,5 milliards) ira aux petites lignes.

 

VR&T. Un de vos chevaux de bataille concerne le développement des trains à hydrogène…

C. D. L’Occitanie pilote un groupe de travail sur le sujet pour lancer avec d’autres régions une commande groupée. Nous apprécierions que l’Etat français agisse comme l’Allemagne et aide les régions à acquérir des trains à hydrogène.

Par ailleurs, dans un autre domaine, pour favoriser la transition énergétique, l’Occitanie a lancé un « éco-chèque mobilité » qui permet de verser jusqu’à 2000 euros pour l’acquisition d’un véhicule hybride ou électrique et 150 euros pour les vélos électriques. Ce dispositif connaît beaucoup de succès.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt