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 About ling jun jie

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Ewa

Pays basque : le réseau « Txik txak » va couvrir l’ensemble des mobilités

communauté pays basque

Le Syndicat des mobilités « Txik txak » prend désormais en charge l’ensemble des déplacements sur tout le Pays basque français (320 000 habitants permanents). Avec cette marque (qui correspond au son de la pelote basque rebondissant sur le mur et le sol), les responsables des transports de la Communauté d’agglomération Pays basque (CAPB, 158 communes) ont détaillé le 27 mars un réseau qui fédère toutes les offres : bus, cars interurbains, navettes locales, vélos, transport à la demande et le prochain trambus.

Ainsi sera introduit d’ici 2021 un billet unique avec harmonisation des tarifs et numérisation, et l’offre sera étoffée : reprise complète en vertu de la loi Notre des services interurbains du conseil départemental « Transport 64 », développement des services urbains où l’opérateur principal est Keolis, dessertes urbaines dans les petites villes (telle Cambo-les-Bains), location de longue durée de vélos à assistance électrique (compte tenu du relief…). Le tout sera en étroite synergie avec le trambus dont la ligne 1 doit démarrer en septembre 2019 sur 12 km entre Bayonne et Biarritz. Là aussi les véhicules sont électriques, fournis par Irizar.

Enfin, à cette échéance, des tarifs préférentiels seront mis en place sur la portion suburbaine de l’autoroute A63 entre le sud des Landes et Biriatou (frontière) : la négociation entre la CAPB et le concessionnaire Vinci a porté sur les heures de pointe, et s’accompagne de l’extension de parkings de dissuasion. Reste à associer l’offre TER dans ce système : la discussion est en cours avec la région Nouvelle-Aquitaine, du moins pour la ligne locale Bayonne – Saint-Jean-Pied-de-Port.

Michel Garicoïx

Ewa

La navette autonome MIA lancée sur route ouverte à Lyon

mia lyon gaulnes

MIA (pour mobilité intelligente et autonome) a été inaugurée le 28 mars sur le parc d’activité des Gaulnes (Meyzieu-Jonage) à une vingtaine de kilomètres à l’est de Lyon. Le véhicule Navya (15 places, 23 rotations) fonctionne depuis début mars dans le flux des voitures et camions sur un parcours en boucle de 2,4 km avec deux ronds-points/feux et six stations. Elle relie à 15 km/h le terminus du tramway T3 aux entreprises du parc employant 1 700 salariés, dont 12 % environ utilisent les transports en commun.

L’expérimentation prévue sur deux ans a déjà embarqué un panel de 300 salariés utilisateurs chargés de faire un retour d’expérience sur les améliorations à venir. Initiative inédite, la navette a été lancée par un groupe d’entreprises (Eiffage, RTE, Veolia) avec Berthelet comme opérateur, en associant les partenaires publics Métropole de Lyon et l’aménageur SERL. Les premiers ont investi 480 000 euros dans la conception-exploitation, les seconds 180 000 euros dans les aménagements du parc.

Aurélien Berthelet mise sur une fréquentation de 30 000 voyageurs par an d’ici fin 2019. MIA s’ajoute à la navette de Lyon Confluence, en service depuis 2017, et à celle que doit lancer par le Sytral, l’autorité organisatrice de transport, au Groupama Stadium en juillet 2019.

C. F.

Ewa

Des cars au bioéthanol issu du marc de raisin en Occitanie

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Dans le Gard, la Région Occitanie ouvre une nouvelle ligne de car roulant au bioéthanol ED95 issu du marc de raisin. Produit localement par une distillerie de Vauvert, membre de la coopérative Raisinor France, ce biocarburant, utilisable par des véhicules poids lourds, offre de nouveaux débouchés à la filière vinicole.

En 2018, la région avait lancé une expérimentation sur une ligne de car entre Vauvert et Nîmes. Après des essais concluants, elle pérennise la démarche sur une ligne nouvellement créée qui reliera Vauvert à Vergèze à compter du 1er avril.

Ewa

Le plus beau tramway de France se trouve à Montpellier

A Montpellier, apres la ligne 1 en 2000, puis la ligne 2 en 2006, les lignes 3 et 4 seront ont ete mises en service le 7 avril 2012.
tram montpellier
Les lignes 1 et 2 ont été designées par Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti.

Le quotidien 20 Minutes a demandé à ses lecteurs, via un sondage en ligne, de voter pour élire le plus beau tramway de France. Résultat, avec 6 200 votes, c’est Montpellier qui prend la première place, devant Strasbourg et Angers. Les rames des lignes 1 et 2 avaient été dessinées par Elisabeth Garouste et Mattia Bonetti, et le matériel roulant sur les lignes 3 et 4 par Christian Lacroix. La métropole de Montpellier en profite pour rappeler dans un communiqué qu’en 2012, le New York Times avait déjà jugé que le tramway montpelliérain était le « plus sexy d’Europe » !

La collectivité va lancer dans les tout prochains mois un concours ouvert à tout public (scolaires, amateurs, artistes….) pour imaginer le design des rames qui circuleront sur la future ligne 5 du réseau montpelliérain, dont les travaux devraient débuter l’automne prochain pour une mise en service en 2025.

 

Ewa

Bus, tram, voies cyclables, pourquoi les chantiers parisiens sont en retard

Future piste cyclable concorde - etoile prévue pour décembre 2019

« Même Anne Hidalgo nous demande « que font toutes ces palissades un peu partout dans Paris ? » », a entamé Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire de la capitale, le 27 mars devant la presse. Exercice évident d’explication de texte un an avant les municipales de mars 2020, au moment où l’exaspération est à son comble à cause du pic des travaux de la mandature.

travaux paris
Le chantier de voie cyclable boulevard de Sébastopol, à Châtelet, le 31 mars 2019.

6 079 chantiers exactement à fin février, selon les calculs de la Ville de Paris, dont 454 emprises sur lesquelles la municipalité est maître d’ouvrage. « Soit seulement 7 % du total », insiste Emmanuel Grégoire. 7 % des emprises mais pas des moindres : réaménagement de grandes places (Bastille, Italie, Nation, Madeleine, Gambetta, Alésia, Fêtes), nouveau tracé du réseau de bus RATP, aménagements cyclables, démarrage des travaux de prolongement de la ligne de tramway entre la porte d’Asnières et la porte Dauphine, et construction d’une station du RER E (Eole), porte Maillot. Tous les autres chantiers sont le fait des concessionnaires (réseaux électriques, de gaz, chauffage) et de travaux sur des bâtiments privés, insistent les deux élus parisiens.

« Il est clair que la mobilisation des gilets jaunes, provoque des retards et des chevauchements de chantiers : tous les vendredis soir, nous retirons les engins de chantier et réduisons le nombre de barrières pour éviter les dangers, et le lundi matin, il faut tout réinstaller », glisse le premier adjoint de Madame Hidalgo pour justifier en partie les retards.

Tunnels à vélos

L‘aménagement des 300 kilomètres de pistes, bandes et double sens cyclables supplémentaires prévus d’ici à 2020 pour atteindre 1 000 km, serait donc l’un des facteurs de confusion, d’autant que selon Christophe Najdovski, chargé des transports, des déplacements et de la voirie, « les délais de réponse de la préfecture de police de Paris [pour les emprises du réseau vélo express, NDLR] s’allongent ». Près de 150 km sont déjà réalisés, ajoute l’élu et à l’été 2019, une piste cyclable bidirectionnelle ouvrira dans le tunnel de la Concorde. Aujourd’hui réservée aux automobilistes et aux deux-roues motorisées, elle relie le quai des Tuileries aux Champs-Elysées.

Toujours sur les Champs-Elysées, le tunnel de l’Etoile fermé depuis plusieurs années et qui relie «la plus belle avenue du monde » à celle de la Grande-Armée, va rouvrir cet été et sera réservé aux vélos et trottinettes. S’il faut attendre 2020 pour la prochaine enquête déplacements, en deux ans, la progression de la pratique du vélo à Paris se situerait entre +12 et +25 % selon les chiffres avancés par Christophe Najdovski.

Big bang des bus

Autres raisons des innombrables tranchées dans Paris, le tout prochain big bang sur le réseau des bus de la RATP. Attendu le 20 avril, il nécessite le déménagement de nombreux arrêts, le tracé de plusieurs contresens bus dans les rues de la capitale, et des voies à haut niveau de service pour accueillir la rocade des gares, la ligne 91 qui reliera de bout en bout la gare Montparnasse à la gare du Nord. Ainsi que la ligne 72 sur laquelle circuleront des bus électriques.

« Le Paris du XXIe siècle ne ressemblera pas au Paris du XXe siècle marqué par le tout-automobile », assume Christophe Najdovski. En attendant la fin des grands travaux, les embouteillages sont légion.

Nathalie Arensonas

Ewa

Après Paris, Lyon veut aussi taxer le free-floating

régulation trottinettes

Le sujet agace beaucoup les élus et commence à frôler l’exaspération chez les citadins. Le 21 mars, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, a annoncé qu’une redevance allait être instaurée dans les prochaines semaines pour les opérateurs des quelque 15 000 trottinettes en free-floating (sans station d’attache) dans la capitale. Un chiffre amené à augmenter pour répondre à l’engouement de ce nouvel engin de mobilité urbaine. La redevance concernera aussi les scooters et vélos en libre service.

Cette mesure vise à mieux affronter les problèmes de circulation et de stationnement souvent anarchique dans la capitale (lire). Si l’opérateur gère moins de 500 trottinettes, il devra payer 50 euros par an et par trottinette, 20 euros par vélo en libre service. Le tarif passe à 65 euros pour plus de 3 000 trottinettes. 26 euros pour plus de 3 000 vélos en libre service. Pour un véhicule électrique immatriculé, comme les scooters en libre service, la redevance est fixée 78 euros pour une flotte de plus de 3 000 véhicules. La taxe qui sera révisée tous les ans devrait financer 2 500 emplacements dédiés, la plupart dans les interstices des arbres.

« Nous saluons cette décision, la redevance d’occupation de l’espace public va permettre de réguler la taille des flottes de trottinettes en évitant que des opérateurs saturent la ville« , commente Lucas Bornert, directeur général France de la start-up suédoise Voi qui revendiquait le 26 mars un million de courses dans le monde, en six mois d’existence.

Lyon emboîte le pas à la capitale et annonce que les opérateurs ont signé le 25 mars une charte de bonne conduite (non contraignante comme à Paris), prévoyant la limitation de vitesse des trottinettes à 25 km/h, et la circulation de ces engins de déplacement personnel (EDP) exclusivement sur la chaussée et les pistes cyclables. L’adjoint en charge de la sécurité et de la voirie, Yves Sécheresse, indique par ailleurs qu’un arrêté sera prochainement pris pour interdire le stationnement des trottinettes sur les trottoirs. La municipalité réfléchit aussi à la création d’espaces de stationnement réservés.

N. A.

Ewa

SNCF Réseau présente son projet pour le nœud ferroviaire lyonnais

Mise en service de la commande centralisee du reseau en gare de Lyon Perrache le 11 novembre 2016.

SNCF Réseau Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), par son directeur territorial Thomas Allary, était l’invité de la Métropole de Lyon la semaine dernière pour présenter la démarche d’aménagement à long terme du nœud ferroviaire lyonnais (NFL), c’est-à-dire à 2030. Une séance qui a davantage tenu de l’exercice démocratique que de la démonstration technique, puisque les donnés communiquées à cette occasion reposent largement sur les scénarios de l’étude dite «Rapport Meaux » réalisé en… 2009-2011. En outre, la séance devant les élus intervient peu de temps avant la future commission nationale du débat public (CNDP) qui sera lancée le 11 avril jusqu’au 11 juillet prochain.

« Il y a la nécessité absolue que l’Etat entende l’enjeu de la désaturation du NFL, qui n’est pas un débat au seul bénéfice de la métropole mais aussi un enjeu au plan national et européen », a plaidé David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon. Un enjeu singulier mis en évidence par Thomas Allary qui a rappelé le dynamisme de la région, la situation difficile de la gare de la Part-Dieu, « première gare nationale de correspondances » et le trafic saturé des gares lyonnaises avec quelque 1 200 trains par jour de voyageurs et fret. Entre Part-Dieu et Perrache, le trafic TER est majoritaire (51 %) devant les grandes lignes (18 %), le fret (15 %) et… les mouvements techniques (16 %). « Il n’y a plus assez d’infrastructures », estime le directeur de SNCF Réseau Aura en précisant que le plan de travaux en cours (500 millions d’euros d’ici à 2025, dont la future voie L prévue en 2022) permettra « plus de confort et de sécurité, et moins de retard, mais pas de capacités et services supplémentaires ».

Ces derniers dépendent donc du projet NFL à l’horizon 2030 qui devrait apporter +40 % de capacité ferroviaire grâce à trois grands aménagements :

– la création de deux voies en surface ou en souterrain, au nord (Saint-Clair – Guillotière, environ 10 km) ;

– la mise à quatre voies nouvelles au sud-est (Saint-Fons – Grenay) ;

– l’extension de la gare Part-Dieu ou une nouvelle gare en souterrain.

L’investissement est évalué entre 2,7 milliards d’euros pour le scénario en surface et 4,2 milliards d’euros pour le scénario souterrain.

La présentation du projet a permis de répondre à certaines interrogations ou inquiétudes des élus. Ou à dissiper les malentendus comme le débat du FNL porté par SNCF Réseau, opérateur, et non par l’Etat et les collectivités responsables de l’aménagement du territoire. Mise au point pédagogique de Thomas Allary : « A la différence de SNCF Mobilité, SNCF Réseau est le bras armé de l’Etat pour les infrastructures, Réseau est dans son rôle de maître d’ouvrage du débat, porteur des ambitions de l’Etat et collectivités qui sont associés à toutes les études. »

Un point majeur reste en suspens : le devenir de la gare Lyon-Saint-Exupéry, sous-utilisée selon nombre d’élus, ainsi que sa liaison avec le centre-ville. Pour Gérard Collomb, maire de Lyon, Saint-Exupéry ne peut être une alternative à Part-Dieu : « Les deux gares sont complémentaires. » Sur ce sujet comme bien d’autres, le débat public devra approfondir d’ici l’été 2019 les réponses à travers une quinzaine de réunions publiques générales et thématiques, ainsi que plusieurs ateliers-débats.

Claude Ferrero

Ewa

La ligne nouvelle Montpellier – Perpignan avance… à toute petite vitesse

Gare de Perpignan #02
Mission photographique sur les gares du pourtour mediterraneen pour PhotoMed.
20/03/2013

Même sans calendrier défini par l’Etat, le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan avance doucement. La nouvelle version du projet d’intérêt général, qui s’impose aux documents d’urbanisme (et permet de préserver le foncier), a été finalisée fin 2018 suite à la visite de la ministre Elisabeth Borne en août. Les arrêtés des plans locaux d’urbanisme ont été modifiés en janvier et février.

La première étape, Lattes – Béziers, en version mixte fret/grande vitesse, en est aux études préliminaires en attente du passage devant les autorités administratives (secrétariat général pour l’Investissement auprès du Premier ministre) et environnementales, avant enquête publique.

Rappelons qu’entre France et Espagne, le flux fret routier est près de deux fois et demi supérieur à celui traversant des Alpes françaises (88,21 millions de tonnes contre 37,81 millions de tonnes). Le projet LNMP est évalué entre 3 et 5,3 milliards d’euros pour 150 km selon qu’il serait tout ou partie ouvert au fret.

M. G. L.

Ewa

Les passagers d’Eurostar vivent le Brexit avant l’heure

greve douaniers eurostar

Un douanier zélé contrôle les pièces d’identité, ouvre méthodiquement les bagages, pose des questions, et peut aller jusqu’à la palpation des voyageurs. C’est ce que redécouvrent, à leurs dépens, les passagers d’Eurostar depuis début mars avec la grève du zèle des douaniers français, au terminal Eurostar de la gare du Nord. Ils contrôlent un bagage sur six au lieu d’un sur 20 en temps normal.

Quelques semaines avant le Brexit, ou plutôt la possibilité du Brexit initialement prévu le 29 mars, les agents des douanes veulent démontrer ce que sera concrètement la nouvelle frontière entre la France et la Grande-Bretagne, redevenue un pays extracommunautaire, avec des contrôles plus poussés. Si le ministère des Transports a accordé mi-mars à la filiale française d’Eurostar une licence ferroviaire qui permettra à ses trains de circuler même en cas de sortie de l’UE sans accord, de leur côté, les douaniers sont inquiets à l’approche du divorce. Ils réclament une revalorisation des heures de nuit et plus d’effectifs, jugeant insuffisants l’augmentation de 55 euros nets pour tous les agents (une enveloppe de 14 millions d’euros) et les 700 agents supplémentaires au niveau national, promis par le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin. Une nouvelle rencontre était prévue le mardi 26 mars entre les organisations syndicales et Rodolphe Gintz, le directeur des douanes, pour tenter de trouver une issue au conflit.

panneau greve douaniers eurostarEn attendant, gare du Nord, les files d’attente de voyageurs s’étirent, elles sont plus ou moins impressionnantes selon les jours et les heures d’affluence. Au pic de la grève, mi-mars, l’attente a atteint des sommets, « jusqu’à six heures », raconte le père d’un voyageur malheureux. Lundi 25 mars, à 15h, les passagers de l’Eurostar de 16h04 pouvaient espérer attraper celui de 17h07, s’ils avaient pris leurs précautions et étaient arrivés à la gare à 13h. « Le mouvement s’estompe », selon le service communication de Bercy. Interrogée, la compagnie ferroviaire indique n’avoir aucune statistique sur les retards subis, ni même sur le nombre de passagers impactés depuis le début du mouvement social.

Sur son site Internet, Eurostar prévient que ses services subissent des retards au départ de la gare du Nord et conseille « fortement » de ne pas voyager de Paris « sauf si nécessaire », en précisant que les voyageurs sont systématiquement replacés dans les trains suivants et que les billets peuvent être modifiés gratuitement, ou remboursés. Sinon, «préparez-vous à une attente plus longue qu’à la normale », indique la compagnie ferroviaire qui a dû annuler les derniers Eurostar de 21h03 pour ne pas laisser les passagers sur le quai. La liste des trains annulés est publiée en ligne et régulièrement mise à jour. Le compte Twitter d’Eurostar est également très réactif.

Nathalie Arensonas


Longue attente avant le Shuttle

A Calais et Dunkerque, les douaniers font aussi du zèle perturbant le trafic des ports et du Shuttle. Ils contrôlent assidûment les « documents administratifs d’accompagnement des marchandises », les camions, les voitures, et leurs conducteurs. Heureusement, Eurotunnel Le Shuttle fonctionne 24 heures sur 24. C’est donc après des heures d’attente en file indienne sur l’A16 que les automobilistes et les chauffeurs routiers parviennent à atteindre le terminal Getlink pour franchir le tunnel sous la Manche. « Nous faisons partir les Shuttle même à vide, c’est le service continu », indique un porte-parole de l’entreprise.


 

Ewa

Des cartes de réduction SNCF vraiment plus simples ?

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Les nouvelles cartes de réduction que lancera la SNCF le 9 mai prochain sont censées éclaircir le paysage tarifaire et offrir des sérieuses ristournes à la clientèle loisir sur les trajets en TGV inOui France et Europe (Suisse, Allemagne, Italie uniquement), en Intercités et en TER, si les régions l’acceptent. Pas en Ouigo, l’offre low cost de la SNCF. « Un plat de nouilles devenu un système plus carré », résume Guillaume Pepy. Plus simple, vraiment ? On a essayé de s’y retrouver.

Exit les cartes Senior+, Jeune, Enfant+, Week-end, Abonnement Fréquence, Accompagnant double barre bleue ou rouge… Deux nouvelles cartes vont remplacer ces dispositifs complexes : « Avantage » et « Liberté ».

carte avantages encart cp 0319 okLa carte Avantage coûtera 49 euros par an et se déclinera en Avantage Jeune, Senior, Week-end ou Famille (jusqu’à trois enfants, la carte famille nombreuse continue quant à elle d’exister). Elle offrira 30 % de réduction pour les adultes et les accompagnants d’enfants (même si le titulaire de la carte voyage sans enfants), 60 % pour les 4 à 11 ans. « A condition de passer la moitié du week-end sur place », explique Rachel Picard, directrice de Voyages SNCF. Ces réductions s’appliquent aux trois tarifs : seconde classe, première et Business pro. Pas aux voyages affaires. Les Prem’s disparaissent, même si leur nom subsiste dans la gamme tarifaire : ce sera le premier prix. Tous les billets seront échangeables et remboursables, gratuitement jusqu’à 30 jours avant la date de départ, cinq euros à J-3, 15 euros à J-2.

Des conditions d’échange et de remboursement « fortement dégradées« , juge la Fédération nationale des usagers du transport (Fnaut) qui calcule qu’elles passent de 15 euros dès l’avant-veille au lieu de la veille pour les voyageurs sans carte de réduction.

carte liberte encart cp 0319 okPour les voyageurs fréquents, la carte Liberté au prix de 399 euros par an, offre 45 % de réduction en première classe, 60 % de réduction en seconde, quels que soient le jour de la semaine et la destination en TGV inOui ou en Intercités. Les billets sont échangeables et remboursables sans frais jusqu’à 30 minutes avant le départ du train. Dans l’exemple donné par la SNCF, un Paris – Lyon coûtera 56 euros en seconde classe, 78 euros en première, que l’on réserve son voyage à l’avance ou à la dernière minute.

Les détenteurs d’anciennes cartes de réduction pourront se les faire rembourser ou les utiliser jusqu’à la fin de validité. Aujourd’hui, la SNCF dénombre 2,7 millions de porteurs de cartes de réduction, l’objectif est de passer à quatre millions dans les prochaines années, indique la patronne de Voyages SNCF.

Les associations de défense des voyageurs sont un peu perplexes : « Si les prix baissent, le nombre de trains pour lesquels ces réductions sont valables baissent aussi« , commente la Fédération nationale des usagers des transporsts (Fnaut. ) C’est le cas des « TGV inOui qui se raréfient, certains remplacés par des Ouigo à tarification spécifique (low cost, NDLR), et de nombreux Intercités dont la gestion a été transférée aux régions, où ils sont commercialisés de façon pratique avec une tarification simple, avec réservation facultative« .

N. A.