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Ewa

La loi Mobilités entame son marathon parlementaire

Sénat hemicycle-2017

Avec près d’un an de retard, et des revirements in extremis liés à la crise des gilets jaunes (les péages urbains et la taxe poids lourd ont disparu du texte), le projet de loi d’orientation sur les mobilités (LOM) arrive cette semaine devant le Parlement. A commencer par le Sénat où la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable examine le texte à partir de mercredi 6 mars. La LOM sera ensuite débattue en séance du 19 mars au 2 avril. Avant de reprendre sa course devant l’Assemblée nationale en mai, en vue d’un vote définitif avant l’été.

Plus de 600 amendements ont été déposés par les sénateurs, un certain nombre ne sont pas passés sous les fourches caudines des articles 40 et 45 de la Constitution, soit parce qu’ils n’avaient aucun rapport avec la loi, soit parce que leur application diminueraient les ressources publiques ou à l’inverse, aggraveraient les charges pour les collectivités. Morceaux choisis.

Financement

L’angle mort du projet de LOM, c’est le financement. Alors que l’enjeu de cette loi très attendue, 37 ans après la LOTI (1) de 1982, est de couvrir tout le territoire français, notamment les zones isolées périurbaines et rurales, avec des solutions de mobilité, le texte reste flou sur les ressources financières pour déployer des offres de transport, partout.

L’un des amendements les plus symboliques consiste à remonter en ouverture du projet de loi les articles relatifs à la programmation des infrastructures. « Tous les autres éléments de la LOM en découlent », justifie Didier Mandelli (LR), rapporteur du texte au Sénat, et auteur de cet amendement, comme de 130 autres.

  • Budget de l’AFITF: le rapporteur veut aussi que les ressources de l’Agence de financement des infrastructures de France (routes, voies ferrées, voies navigables, ports, etc), qui finit l’année avec un déficit de 340 millions à cause de la chute des recettes des radars (dommage collatéral du 80km/h, de la révolte des gilets jaunes, et de l’annulation de la taxe sur les carburants), soient « sanctuarisées » dans la loi, avec le fléchage de l’intégralité des recettes issues de la hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) prévue dans la loi de finances pour 2019.
  • Vignette poids lourds pour les camions étrangers : un amendement déposé par la sénatrice centriste Jocelyne Guidez, soutenu par une trentaine de sénateurs, veut ouvrir le débat sur la taxation des poids lourds étrangers. Levée de boucliers immédiate des fédérations professionnelles du transport routier de marchandises qui affirment que cette mesure n’est pas conforme au droit européen et s’appliquerait par conséquent aux entreprises françaises, lesquelles financent déjà la TCIPE et l’AFITF.
  • Faire sauter le verrou du versement mobilité (ex-versement transport) : cette taxe versée par les entreprises de plus 11 salariés et qui finance 48% des transports publics réguliers, s’appliquerait aussi aux transports non réguliers, avec un taux minoré à 0,3%. L’objectif est de permettre aux collectivités de financer des solutions de transport dans les zones peu denses non desservies.
  • Péage urbain inversé : un amendement déposé par des sénateurs du Nord vise à tenter d’introduire un système de péage inversé, comme souhaite l’instaurer la métropole de Lille. Il s’agit d’inciter financièrement les automobilistes à ne plus prendre le volant aux heures auxquelles ils avaient l’habitude de le faire, pour soulager le trafic automobile dans les grandes villes. Cette mesure risque de ne pas passer le cap de l’article 40 (charges supplémentaires pour les collectivités). Quant au péage urbain classique, inscrit puis retiré du projet de loi, « on laissera les députés prendre la responsabilité de déposer un amendement s’ils souhaitent le réintroduire », glisse Didier Mandelli.

Gouvernance

La gouvernance des transports est actuellement le titre I du projet de LOM. C’est logique puisque l’enjeu clé de la loi est de répondre aux besoins de mobilité dans les zones non desservies, ces « zones blanches » qui représentent 80 % du territoire français. Pour lutter contre cet isolement qui touche 25 à 30 % de la population, la LOM prévoit que tout l’Hexagone soit couvert par des autorités organisatrices de mobilité (AOM).

  • Transfert de compétence aux régions : les régions deviendraient les « chefs de file » de la mobilité si les communautés de communes ne s’emparent pas de cette compétence au 30 septembre 2020, avec un transfert effectif aux régions le 1er janvier 2021. Un amendement du rapporteur Mandelli prévoit de reporter de six mois ces dates butoir. Un autre propose d’allonger le délai accordé aux AOM pour élaborer les plans de mobilité (ex plans de déplacement urbain).
  • Contrats opérationnels de mobilité : supprimés en réunion interministérielle, ils font leur retour dans un amendement sénatorial. De quoi s’agit-il ? Pour mieux articuler les politiques et mutualiser l’offre de transport des régions et des autres AOM, ces contrats seraient signés par les membres des « comités de partenaires », coprésidés par la région et le département qui réuniraient les intercommunalités, les syndicats mixtes et les acteurs de l’emploi et du social. Ces comités devront être consultés avant toute évolution importante de l’offre de transport, des tarifs et du taux du versement mobilité.

Petites lignes ferroviaires : le sujet épineux sur lequel le préfet Philizot doit remettre un rapport cette semaine et dont il exposé les grandes lignes dans une interview accordée à Ville, Rail & Transports (lire) fait l’objet de deux amendements portés par des sénateurs LR et RDSE prônant le transfert de leur gestion aux collectivités territoriales.

Open data : l’article 11 de LOM fera sans doute l’objet d’un intense débat, certains grands opérateurs de transport (notamment la RATP) qui ont ouvert leurs données (et les ont vu aspirées par les Gafa) considèrent qu’en l’état actuel, les dispositions de la loi favorisent les acteurs privés aux dépens des autorités organisatrices de mobilité (AOM). Didier Mandelli a déposé un amendement afin de remettre les AOM au centre du jeu, pour bénéficier de la création de valeur par les données et préserver ainsi le modèle économique du transport public. Avec son projet d' »assistant personnel de mobilité », la SNCF ne partage pas forcément cette position.

Forfait mobilité durable : limité à 400 euros par an, exonéré de cotisations sociales pour les employeurs et d’impôt pour les bénéficiaires, un amendement sénatorial propose de le rendre cumulable avec le remboursement de 50% de l’abonnement transport en commun.

Nathalie Arensonas

(1) loi d’orientation sur les transports intérieurs

Ewa

RATP Dev donnée vainqueur pour les transports urbains d’Angers

Tramway ligne B Angers

La décision définitive doit intervenir le 11 mars avec le vote des élus d’Angers Loire Métropole, mais selon Angers Info, RATP Dev serait en passe de déloger Keolis, aux manettes depuis plus 40 ans de l’exploitation des transports urbains d’Angers. Le tram arc-en-ciel, dont les lignes B et C sont attendues en 2022, et les 180 bus de la ville du roi René devraient donc rouler aux couleurs de la filiale du groupe RATP.

Un contrat de 225 millions d’euros sur six ans. Avec quarante millions de voyages en 2018 (bus et tramways) sur les 30 communes de l’agglomération, Angers Loire Métropole a l’ambition de voir ces chiffres décoller dans le nouveau contrat de délégation de service public (DSP). Objectifs inscrits dans la DSP : transport à la demande, covoiturage, baisse des tarifs pour les personnes en situation de handicap (1,50 euro le voyage au lieu de 3,40 euros aujourd’hui), nouveaux moyens de paiements par carte bancaire et smartphone, bus au biogaz.

Le changement d’opérateur doit intervenir le 1er juillet 2019.

N. A.

Ewa

SNCF Réseau refond ses tarifs et obtient le feu vert de l’Arafer

Travaux de modernisation sur le secteur de Venissieux.

C’est la première fois depuis sa création voici près de dix ans que l’Arafer, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, valide sans encombre le tarif des redevances de SNCF Réseau. Autrement dit, le montant des péages que le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire facture aux opérateurs (et aux candidats autorisés) pour faire circuler leurs trains de voyageurs et de fret sur le réseau ferré. Les redevances annuelles perçues par SNCF Réseau représentent près de six milliards d’euros. Elles servent à couvrir les frais d’exploitation, de maintenance et de rénovation du réseau ferré.

La tarification des péages est définie chaque année par SNCF Réseau qui le soumet à l’Arafer pour avis. Cet avis est contraignant, ce qui signifie que le régulateur peut opposer son véto aux principes tarifaires de SNCF Réseau. Tant qu’un accord n’est pas trouvé, c’est la tarification de l’année précédente qui s’applique. Ce scénario s’est réalisé à de nombreuses reprises, ce qui a tendu les relations entre le régulateur et le gestionnaire des 30 000 km de lignes, mais aussi entre le gouvernement et l’autorité indépendante de régulation.

Limités au niveau de l’inflation

Cette fois, à la faveur d’un travail de concertation de longue haleine entre l’Arafer et SNCF Réseau en vue de la refonte de la tarification dans la perspective de l’ouverture à la concurrence ferroviaire, les tarifs des péages ont été validés du premier coup, à quelques réserves près. Cette refonte conforme aux règles fixées par la Commission européenne, simplifie l’architecture de la tarification, améliore la transparence, la lisibilité et la prévisibilité des tarifs pour l’ensemble des entreprises ferroviaires.

L’objectif poursuivi est de « limiter la hausse des péages des TGV et du fret au niveau de l’inflation, pour que le train, partout, retrouve une dynamique de développement », avait d’ailleurs indiqué le Premier ministre Edouard Philippe en mai 2018, au moment du débat parlementaire (et de la grève perlée) sur la réforme ferroviaire.

Dont acte, pour l’horaire de service 2020, année de transition avant l’ouverture à la concurrence, une hausse de 1,8% a été validée par le régulateur pour les liaisons commerciales (TGV, Eurostar, Thello, Thalys, Lyria…) et les trains de fret, dans la limite de l’inflation. Les péages pour le passage des TER, Transilien Ile-de-France et des Intercités ont aussi reçu le feu vert de l’Arafer, à l’exception des majorations tarifaires imposées aux régions, autorités organisatrices des TER et du Transilien Ile-de-France, car l’évolution proposée par SNCF Réseau dépassait le taux d’inflation.

Sollicité par Ville, Rail & Transports, SNCF Réseau n’a pas souhaité réagir au sens et au contenu de l’avis de l’Arafer publié le 25 février 2019.

Nathalie Arensonas

 

Ewa

L’Argus investit dans la trottinette de fonction

Mobistreet_trottinette_Argus

Le groupe Argus annonce un investissement de près d’un million d’euros dans la start-up Mobistreet, qui propose un service de trottinettes électriques de fonction aux entreprises. Orangina, dont les locaux sont à quinze minutes à pied de la plus proche station de métro à Neuilly, a mordu à l’hameçon en août 2018, suivi du chauffagiste Cram, filiale d’Alkia et d’EDF. Le numéro deux des soft drinks propose une trentaine de trottinettes à ses employés pour leurs déplacements professionnels, le chauffagiste en teste trois et calcule avoir augmenté d’un tiers le nombre de tournées quotidiennes. « D’autres entreprises le testent », indique Eric Clairefond, cofondateur de Mobistreet. Parmi elles, le groupe Danone pour ses bureaux parisiens. La start-up vise également les acteurs publics, les hôtels, les campus universitaires.

« Nous sommes convaincus que ce service de mobilité verte peut s’imposer au sein des flottes de véhicules professionnels », justifie Alexandrine Breton, présidente de l’Argus, le groupe de services aux professionnels de l’automobile, créée en 1927.

Mobistreet propose deux types de trottinettes électriques dont la vitesse est bridée à 25 km/heure avec une autonomie de 25 kilomètres : la citadine légère pliable qui peut être embarquée dans le métro, et la trois roues plus puissante. Elles sont entreposées dans des meubles connectés, branchés à une recharge électrique. Via une application pour smartphone, les salariés réservent la trottinette et ouvrent le meuble. La location longue durée (64 euros par mois/trottinette) inclut la livraison, les assurances, la formation, la maintenance, et la gestion de flotte via l’application mobile Mobistreet.

La dernière levée de fonds vise à développer des flottes de trottinettes de fonction en free-floating, réservables sur l’application, pour les salariés des entreprises uniquement. 

N. A.

Ewa

Des arrêts à la demande la nuit pour les bus d’Orléans

Arrêt à la demande bus TAO Orléans

Descendre entre deux arrêts de bus est désormais possible à Orléans après 21h. Pour rassurer les voyageurs se sentant en insécurité la nuit, Orléans Métropole et Keolis Métropole Orléans proposent en effet depuis le lundi 25 février 2019, l’arrêt à la demande dans les bus de nuit, sur l’ensemble des lignes du réseau TAO. Les conducteurs doivent être prévenus à l’arrêt précédent et sont seuls décisionnaires de la faisabilité de la descente pour assurer la sécurité tout en essayant de s’approcher le plus possible de ce que souhaitent les clients. La montée à bord ne peut en revanche s’effectuer entre deux arrêts.

Ewa

Keolis renouvelle son partenariat avec l’ENTPE

Jean-Baptiste Lesort, directeur de l'ENTPE et Bruno Danet, directeur exécutif groupe Ressources humaines et Organisation de Keolis.

Face aux difficultés de recrutement d’ingénieurs et de collaborateurs de haut niveau, l’opérateur de transport public Keolis collabore depuis 2014 avec l’Ecole nationale des travaux publics d’Etat (ENTPE). Le 20 février, Bruno Danet, directeur exécutif groupe Ressources humaines et organisation de Keolis, et Jean-Baptiste Lesort, directeur de l’ENTPE, ont signé un nouvel accord de partenariat, pour une durée de trois ans.

Concrètement, ce partenariat se traduit par l’organisation de rencontres, de visites, d’évènements RH (simulations d’entretien, forums de recrutement) et d’interventions pédagogiques, comprenant notamment l’animation d’un serious game. Ces actions seront menées auprès des étudiants du cursus ingénieur, du master Turp, ainsi qu’auprès de doctorants et du laboratoire « Transport et mobilité » de l’ENTPE.

Ewa

Danemark. Keolis desservira les deux aéroports internationaux d’Aarhus

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Midttrafik, autorité organisatrice de transport du Jutland, au Danemark, a attribué à Keolis l’exploitation et la maintenance des services de cars reliant Aarhus aux aéroports internationaux de Billund et de Tirstrup, distants de 100 km et 45 km. Un contrat d’une durée de huit ans qui débutera le 29 septembre prochain.

L’aménagement des bus du constructeur suédois Scania, avec qui Keolis a étroitement collaboré, a été pensé pour ce type de desserte avec un espace pour les bagages sous les sièges, des rangements en hauteur pour les vêtements et des compartiments spécifiques pour les skis et les vélos. Des écrans seront également installés dans les cars pour transmettre les informations sur les vols.

L’exploitant français proposera par ailleurs une application pour connaître le taux de remplissage de chaque car, pouvoir réserver le trajet ou encore choisir son siège.

Keolis confirme ainsi sa présence au Danemark où il exploite environ 500 bus dans neuf villes, ainsi que le réseau de tram d’Aarhus. Rappelons que l’exploitant a également été désigné fin 2018 pour assurer l’exploitation et la maintenance du second réseau de tramway d’Odense qui devrait voir le jour en 2020.

Ewa

Un nouveau rapporteur de la LOM succède à Mathieu Orphelin

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A la suite de la décision de Mathieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, de quitter le groupe LREM le 6 février en signe de protestation après le vote de la proposition de loi anticasseurs, le député du Rhône Jean-Luc Fugit, lui succède à l’Assemblée nationale au titre de rapporteur de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM).

Le projet de LOM aura été un long chemin semé d’embûches. Il sera examiné en Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat le 6 mars, débattu en séance à partir du 19 mars, pour être ensuite devant l’Assemblée nationale fin mai. En vue d’un vote avant l’été.

 

Ewa

Paca choisit les premières lignes TER promises à la concurrence

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Marseille – Toulon – Nice et l’étoile ferroviaire de Nice, lot qui regroupe plusieurs liaisons : voici les deux lignes sélectionnées par les élus de la région Sud Paca – nouvelle appellation de la collectivité – pour tester la concurrence grandeur nature sur le réseau TER, à partir de 2022. Soit, près d’un tiers de l’offre ferroviaire régionale.

Un an après l’appel à manifestations d’intérêts auquel avaient répondu dix entreprises ferroviaires, et après presque dix ans de relations tendues entre la région et la SNCF sur la qualité des services TER, c’est donc décidé. Renaud Muselier, président de Sud Paca, a annoncé le 19 février le lancement de la procédure en vue de futurs appels d’offres pour l’exploitation de la ligne Marseille – Toulon – Nice et des « Lignes Azur » : Cannes – Grasse, Les Arcs-Draguignan – Vintimille, Cannes – Nice – Monaco – Vintimille, Nice – Tende.

Voir la carte du réseau TER de Sud Paca

Les avis de pré-information ont été publiés le jour même, l’appel d’offres de la ligne Marseille – Toulon – Nice sera lancé en février 2020, la signature de la convention d’exploitation TER entre la région et le nouvel opérateur interviendra au printemps 2021, et les premiers TER libéralisés devraient circuler en décembre 2022.

Centres de maintenance, nerfs de la guerre

Mêmes échéances pour la mise en concurrence de la deuxième ligne sélectionnée, mais la mise en circulation des premiers TER libéralisés n’interviendra qu’en décembre 2024. « Le délai est différé de deux ans en raison des délais nécessaires à la construction par l’opérateur sélectionné d’un nouveau centre de maintenance à Nice », justifie Renaud Muselier. Les centres de maintenance sont l’un des nerfs de la guerre de l’ouverture à la concurrence ferroviaire : ils appartiennent aujourd’hui à SNCF Mobilités, les nouveaux entrants y auront-ils accès pour assurer l’entretien de leur matériel roulant ? Les régions vont-elles imposer aux nouveaux entrants de construire leurs propres centres d’entretien, comme visiblement en Paca ?

D’autres lignes à venir

Dans un tweet à l’issue du point presse, Renaud Muselier a annoncé la suite des réjouissances : « Suivront les lignes d’Avignon et d’Aix-en-Provence, mais aussi les Alpes avec Veynes et Gap » :

La Région qui veut être la première à ouvrir son marché TER à la concurrence, a signé début 2019 une convention d’exploitation de dix ans avec SNCF Mobilités.

Nathalie Arensonas
@N_Arensonas

 

Ewa

E-commerce : La Poste investit 120 millions sur son hub logistique francilien

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En 2018, La Poste a traité 335 millions de Colissimo, ces colis express de moins de 30 kg livrés en 48 heures, et c’est en Ile-de-France que la croissance de ce segment de marché est la plus forte : 72 millions de colis en 2018 contre 53 millions en 2015. Une augmentation en lien direct avec l’explosion du e-commerce.

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Chariot-colis autonome testé par La Poste à Paris.  ©E. Huynh

Le groupe a annoncé mi-février un investissement de 120 millions d’euros sur son hub logistique en région capitale pour moderniser le réseau de tri et de livraison des colis : livrer plus et de façon plus écologique, promet le groupe. Pour le dernier kilomètre, le groupe va équiper sa flotte de 69 fourgons électriques en Ile-de-France et pour les livraisons dans Paris intra-muros, des facteurs piétons ou à vélos. D’ici à 2024, les facteurs à pied seront suivis d’un chariot électrique autonome électrique, gorgé de colis (ces robots sont en test à Paris, Nantes et Rennes).

Entre 2019 et 2021, cinq plates-formes « ultramodernes » de 20 000 m2 chacune doivent sortir de terre, deux pour le tri (en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise), trois pour la livraison (dans les Yvelines et en Essonne) pour les Colissimo Ile-de-France et international.

« Une bonne nouvelle pour l’attractivité et l’emploi de notre région », se félicite sa présidente Valérie Pécresse. « Plusieurs centaines d’emplois » seraient à la clé, selon La Poste

En attendant, les plates-formes existantes dédiées au traitement des colis en Ile-de-France (Moissy-Cramayel et Gennevilliers) doivent être transformées en hub de pré-tri des colis vers les agences des arrondissements parisiens.

N. A.