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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Transdev remporte un contrat de 900 millions d’euros pour le BHNS de Bogotá

Transmilenio Bogota

Transdev qui exploite déjà depuis 18 ans avec son partenaire local Fanalca une partie du bus à haut niveau de service TransMilenio de Bogotá, vient d’annoncer qu’ils avaient remporté un contrat représentant 900 millions d’euros sur dix ans. Il s’agit du plus grand des six lots du TransMilenio, véritable épine dorsale du réseau de transport de la capitale avec plus de 2,5 millions de passagers par jour.

Ce contrat, qui prendra effet en mai 2019, comprend l’achat de 440 nouveaux bus, leur exploitation, leur maintenance et la construction d’un nouveau dépôt de 74 000 m2. Transdev-Fanalca devient ainsi le principal opérateur du système, avec 648 bus sur l’ensemble du parc TransMilenio.

L’exploitant entend également poursuivre le développement de ses activités en Colombie en répondant à l’appel d’offres de la première ligne de métro de Bogotá, qui devrait être lancé au premier trimestre 2019.

Ewa

Bourg-en-Bresse choisit Keolis pour exploiter son nouveau réseau

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Keolis exploitera à partir du 1er janvier prochain pour une durée de quatre ans, le réseau de transport du Grand bassin de Bourg-en-Bresse qui était exploité depuis 2013 par CarPostal. Deux ans après le changement de périmètre de l’agglomération – qui est passé de 15 à 75 communes – cette nouvelle délégation de service public a été l’occasion de moderniser l’offre.

Parmi les nouveautés : une navette gratuite 100 % électrique pour desservir le centre-ville ; un service de vélos à assistance électrique en libre service avec 100 vélos répartis sur dix stations ; un site Internet et une appli mobile qui permettront notamment de réserver des services comme l’offre de covoiturage dynamique ou encore Cmabulle, le service de mutualisation des déplacements individuels scolaires et extra-scolaires. Quant au transport à la demande, il sera étendu à l’ensemble des 75 communes et 130 000 habitants du territoire.

Enfin l’un des enjeux de cette DSP, dont le chiffre d’affaires cumulé est estimé à 37,5 millions d’euros, va également être d’intégrer plusieurs dizaines de circuits scolaires qui étaient précédemment organisées par le département de l’Ain.

Ewa

« Notre objectif est d’investir 500 millions d’euros à l’international »

martin vaujour photo101 c transmashholding

VR&T a interviewé Martin Vaujour, le directeur général de TMH International, filiale à 100 % de Transmasholding, le constructeur né en 2002 sous l’impulsion des autorités russe et dont Alstom détient 20 % des parts. 

 

Ville, Rail & Transports. Comment vous positionnez-vous sur le marché de l’industrie ferroviaire ?

Martin Vaujour. Les Russes étant les derniers à arriver sur ce marché, il fallait un positionnement différent. Notre stratégie, c’est de ne pas chercher à être partout, mais de viser les pays qui ont besoin de nous du fait d’une industrie ferroviaire locale en déshérence. Nous arrivons avec de l’argent pour lancer une industrie locale. Nous investissons et nous développons localement. Nous n’avons pas besoin d’exporter. Nous voulons créer l’équivalent du groupe TMH dans des pays qui en ont besoin, pour lesquels le marché a du potentiel et pour lesquels l’Etat russe n’est pas un problème.

VR&T. Quels sont ces pays ?

M. V. Nous avons choisi six pays : l’Argentine, l’Afrique du Sud, Cuba, le Kazakhstan, l’Egypte et l’Iran. Chaque pays a ses spécificités.

Nous avons commencé par l’Argentine car il y a deux ans, lorsque nous avons lancé notre réflexion, le gouvernement argentin avait un très beau programme d’investissements. L’industrie ferroviaire n’était pas en bon état. Nous avons repris l’usine Mechita dans la province de Buenos Aires que nous sommes en train de rebâtir. Nous avons investi trois millions de dollars et promis 200 autres millions. Notre filiale TMH Argentine a gagné au printemps dernier un premier contrat de 30 millions de dollars pour la maintenance de locomotives et de voitures pour la Sofse, les chemins de fer locaux.

En Afrique du Sud, nous sommes en train de racheter une usine, avec beaucoup d’ambition pour ce marché. [TMH a finalisé cet achat fin octobre avec DCD Group. L’acquisition de cette usine de matériel roulant située dans la ville de Boksbur s’est élevée à un peu moins de 34 millions de dollars, NDLR.] Nous nous intéresserons ensuite au marché africain.

Nous regardons aussi l’Europe centrale, notamment la Hongrie où nous pourrions investir. Et à l’avenir, nous nous intéresserons au Moyen-Orient. Dans ces zones géographiques, il y a de très gros besoins et de fortes opportunités de croissance.

VR&T. Comment procédez-vous quand vous investissez dans ces pays ?

M. V.Nous ne nous implantons pas seuls sur ces marchés mais essayons de trouver des partenaires locaux. En Argentine par exemple, nous avons un partenaire local qui détient 30 % des parts. C’est la même chose en Afrique du Sud. Au Kazakhstan, nous reprenons deux joint-ventures, une avec Alstom, une autre avec GE. Nous sommes également très actifs en Egypte qui pourrait devenir un pays très important pour nous.

Au total, nous prévoyons d’investir 300 millions d’euros sur cinq à sept ans sur ces six pays.

Notre objectif est d’investir à l’international 500 millions d’euros à l’horizon 2020-2021.

VR&T. Vendez-vous du matériel ?

M. V. Nous essayons de proposer d’abord du service sur la flotte existante car il y a une vraie demande sur la maintenance.

La vente de matériels que nous proposons est associée à un service. L’école du design russe n’est pas au top de l’innovation. Mais les matériels sont extrêmement robustes. Comme nous sommes loin de pouvoir rivaliser technologiquement avec l’industrie européenne, nous nous focalisons sur des pays qui ont des besoins simples, en leur proposant des produits robustes et faciles à entretenir avec une localisation sur place.

Nous nous voyons comme une start-up. Nous commençons par nous placer sur le marché et après, progressivement, nous pourrons avoir une démarche d’innovation.

VR&T. Qui sont vos concurrents ?

M. V. Ce sont d’abord les Chinois. Nous nous retrouvons souvent en face d’eux, et parfois face à des entreprises locales. Nous arrivons à être compétitifs face aux Chinois. Nous avons la volonté d’avancer sur le long terme avec nos clients qui nous demandent du service sur la durée du cycle de vie. C’est différenciant.

VR&T. Quelles sont vos relations avec Alstom ?

M. V.  Nous consacrons beaucoup de temps à voir ce que nous pourrions faire avec Alstom en Russie. Nous travaillons avec Alstom, cela nous permet d’accélérer notre compréhension des normes internationales. C’est une forme de principe de réalité. Nous sommes ouverts à des partenariats avec Alstom ou Bombardier.

VR&T. Votre capital pourrait-il évoluer ?

M. V. C’est l’idée. Nous souhaitons que nos partenaires aient envie d’entrer dans notre capital. C’est une aventure entrepreneuriale

Propos recueillis par  Marie-Hélène Poingt

Ewa

Un Régiolis à hydrogène en 2022, si la commande est passée en 2019

« L’annonce, fin 2017, de la commande d’iLint de série en Allemagne a provoqué en France un retentissement inattendu ; ça a alors commencé à bouger dans les régions », assure, un an plus tard, Olivier Delecroix, directeur commercial d’Alstom France. Alstom, qui a contribué à provoquer ce « retentissement » en présentant à la presse son Coradia iLint, développé et mis en service régulier en Allemagne (photo), croit à cette solution. Ce qui tombe bien, car du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures de 2018, présidé par Philippe Duron, au rapport final établi par Benoît Simian sur le verdissement des matériels roulants français, présenté le 22 novembre, en passant par le plan de déploiement de l’hydrogène lancé par Nicolas Hulot l’été dernier, l’hydrogène est cité comme alternative à l’électrification des lignes, si l’on veut sortir du diesel.

Pour ce qui est du parc de trains régionaux français, l’objectif « zéro diesel » pourrait être progressivement atteint entre 2028 et 2035-40, selon Alstom. Dès 2028, la génération des X TER ou A TER (fin des années 1990), qui représentent la moitié du millier d’éléments automoteurs diesels ou bimodes actuels, sera en fin de vie. Restera quand même, à moyen ou long terme, l’autre moitié du parc actuel : AGC diesels ou bimodes, mais aussi Régiolis bimodes… dont certains sont actuellement en production !

Alors, comment faire sortir ce parc régional du diesel ? En partant de 2035, Alstom fait un compte à rebours sur les étapes nécessaires pour que l’hydrogène soit la technologie de remplacement. Pour avoir un train en 2022, dans le cadre du rapport de Benoît Simian, il faut une commande début 2019. Plus précisément, « 30 unités seraient bien », estime Olivier Delecroix. Une telle « miniflotte » pourrait alors recevoir son autorisation de mise en service commercial (Amec) en 2023, pour recevoir ses premiers voyageurs en 2024. Idéalement, 25 à 50 trains seraient testés et validés sur quatre ans (2024-2028) « pour infuser l’hydrogène dans le ferroviaire ». En 2028, avec la mise au rebut des X TER et A TER, commencerait le renouvellement du parc diesel (ou bimode) actuel, par le déploiement de 1 000 trains à hydrogène, pour atteindre la neutralité carbone du ferroviaire vers 2035-40.

Détail qui a son importance : contrairement au Coradia iLint allemand, monomode car ne circulant qu’avec l’énergie de sa pile à combustible, la solution préconisée par Alstom pour le réseau français, qui se caractérise par une grande intrication entre les sections électrifiées ou non, est une version à hydrogène de son Coradia Polyvalent (alias Régiolis), mais bimode (hydrogène et électrique) et bitension, pour ne pas se retrouver à utiliser une pile à combustible sous caténaires. « Un projet 100 % français dans sa conception », souligne Olivier Delecroix, le site de Tarbes ayant également été responsable de la partie « traction » du Coradia iLint, alors que le site de Reichshoffen trouverait dans le Régiolis à hydrogène (alias H2) de quoi sécuriser son plan de charge.

Un train à hydrogène procurerait « une réelle autonomie » sur les sections de lignes non électrifiées, selon Alstom, qui estime que l’on pourra parcourir « 400 à 600 km avec 200 kg d’hydrogène embarqué, contre une quarantaine de km avec batteries ». Pour autant, Alstom n’est pas foncièrement hostile aux batteries, comme le montrent les tramways de Nice et le projet de Régiolis hybride (caténaire plus batterie plus diesel). Mais selon le constructeur, « les batteries, c’est pertinent pour l’urbain », car les distances y sont courtes.

Le « Coradia Polyvalent bimode électrique hydrogène », comme l’appelle Alstom, se présente sous la forme d’un élément de quatre caisses, long de 72 m, accessible par plancher bas intégral et pouvant transporter 232 voyageurs assis (les équipements techniques sont en toiture, ce qui n’impacte pas la capacité). Ses performances dynamiques devraient être « équivalentes à celles d’un Coradia Polyvalent bimode actuel, ce qui permet de les remplacer au fil de l’eau », envisage Olivier Delecroix. Enfin, à bord du futur train à hydrogène, la climatisation et le chauffage devraient être nominaux, sans avoir à pâtir de coupures, l’énergie embarquée étant jugée suffisante. Ce qui n’est pas toujours le cas des véhicules à batteries, comme on a pu le voir sur des bus urbains.

P. L.

Ewa

Seulement un ICE sur cinq opérationnel à 100 %

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Seulement un ICE sur cinq serait opérationnel à 100 % au départ du train, a révélé la première chaîne de télévision publique allemande (ARD). Selon des documents internes mis à disposition du conseil de surveillance de la Deutsche Bahn (DB), cette situation s’explique par un manque chronique de main-d’œuvre. Le rapport parle d’un déficit de 5 800 employés. La pénurie est telle que les réparations se limitent le plus souvent à la sécurité.

« Nous ne sommes pas satisfaits de la maintenance de notre flotte d’ICE », a concédé la DB qui a annoncé dans la foulée une augmentation des moyens dans ce domaine. Toutefois, la direction estime que la situation est exagérée. La DB a précisé qu’une simple panne de machine café est déjà considérée comme un défaut sur le train. « La sécurité est toujours assurée », insiste la compagnie.

Ce rapport interne met toutefois en lumière une situation critiquée par les associations d’usagers et les syndicats depuis des années. « Voilà le résultat d’un système dans lequel on ne cesse de faire des économies : il s’effondre », dénonce Claus Weselsky, le président du syndicat des conducteurs de train (GDL). Pour lui, il n’est pas étonnant que l’objectif de ponctualité de 82 % ait été reporté à 2025. En octobre, le nombre de trains grandes lignes qui sont arrivés à l’heure atteignait 73 % (en Allemagne un train est à l’heure quand il a moins de 5,59 minutes de retard).

Suite à ces révélations, les écologistes (opposition) ont réclamé une nouvelle fois un démantèlement du groupe avec la création de deux sociétés pour l’exploitation et la gestion du réseau.

Christophe Bourdoiseau 

Ewa

Première année de rentabilité pour Citiz LPA

Yea Lyon Citiz LPA

Son dixième anniversaire fêté par Citiz Lyon en cette fin de novembre marque une étape importante puisque le service d’autopartage enregistre sa première année à l’équilibre pour un chiffre d’affaires d’1,1 million d’euros en 2017. « C’était un pari sur l’avenir, nous avons su créer un modèle économique », se réjouit Louis Pelaez, PDG de la société d’économie mixte LPA (Lyon Parc Auto, 55 millions d’euros de CA) qui gère Citiz.

La marche enfin couronnée de succès de l’autopartage lyonnais a été plutôt longue puisque l’aventure a commencé en 2002 avec La Voiture Autrement. Elle a trouvé un second souffle et des moyens grâce à la reprise de LPA en 2008. Pour 2018, l’entreprise mise sur une hausse de 40 % environ de son activité autopartage, en bénéficiant de la dynamique Citiz (+12 % en 2017) et du démarrage sur les chapeaux de roues en octobre 2017 de Yea !, service en free-floating limité à Lyon/Villeurbanne. Sur les dix premiers mois 2018, date de son premier anniversaire, Yea ! a atteint les 3 100 locations/mois contre 2 207 locations pour Citiz LPA, et totalise 361 000 kilomètres parcourus (1,8 million de km pour Citiz). Démarré fin 2017 avec 100 smart Forfour, Yea ! a lancé 50 véhicules supplémentaires à l’été dernier, en complément de la flotte des 107 véhicules Citiz.

Grâce à sa formule simple et flexible avec ou sans abonnement, Yea ! a d’emblée séduit les jeunes urbains métropolitains tandis que Citiz touche désormais une clientèle très diversifiée, familiale et professionnelle, soit 3 700 utilisateurs sur un marché également disputé par Bolloré (avec 300 Bluely électriques). « Les résultats sont exceptionnels, le mouvement va plus vite que nos prévisions », s’enthousiasme le PDG de LPA. Un optimisme qui devrait se confirmer au vu des mutations à venir de l’usage de la voiture en ville.

Claude Ferrero

Ewa

La SNCF lance un service d’auto-stop connecté

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La ville d’Anor (3 300 habitants) dans le Nord a lancé début novembre en partenariat avec SNCF Mobilités et la plateforme de covoiturage iDVroom un nouveau service de mobilité partagée pour faciliter et sécuriser les déplacements en auto-stop de ses habitants vers les communes alentour.

Appelé « Stop Connecté », ce service est basé sur le principe de l’auto-stop participatif, à mi-chemin entre le covoiturage et l’auto-stop traditionnel. Le passager, lorsqu’il souhaite rejoindre une des communes prévues par le service, se rend à l’arrêt Stop Connecté et envoie un SMS. Sa destination s’affiche alors sur le panneau d’arrêt et les conducteurs qui se sont pré-enregistrés peuvent prendre le passager. Le passager envoie alors la plaque d’immatriculation, toujours par SMS, et le trajet peut commencer. Une petite rémunération (entre 50 centimes et un euro le trajet) est versée directement au conducteur sur son compte en banque et de l’autre côté le passager sera directement prélevé sur sa facture de téléphone mobile (pour le moment le service fonctionne avec SFR, Orange et Bouygues).

Un autre service Stop Connecté a été lancé en même temps à Anse (6 900 habitants) dans le Rhône pour une expérimentation de six mois.

Ewa

Bombardier livrera 19 Omneo Premium pour les lignes intercités dans les Hauts-de-France

Bombardier Omneo premium

La SNCF a commandé 19 rames Omneo Premium à deux niveaux à Bombardier pour le compte de la région Hauts-de-France. Chiffrée à environ 256 millions d’euros, cette levée d’option est destinée aux relations Paris – Amiens et Paris – Saint Quentin – Maubeuge ou Cambrai. Longues de 135 m, ces rames offriront 463 places assises, un espace pour deux voyageurs en fauteuil roulant et des emplacements pour douze vélos. Les premiers de ces trains, qui pourront être exploités en unités doubles, seront livrés en 2022 par le site de Crespin (Nord).

Ewa

Toulouse transforme plusieurs lignes à la demande en lignes régulières

TAD Toulouse

Le 5 novembre, quatre transports à la demande (TAD) de la communauté d’agglomération du Sicoval, au sud-est de l’agglomération toulousaine, ont été transformés par Tisséo en lignes régulières connectées aux lignes structurantes (métro et bus à haut niveau de service Linéo), avec une dizaine de passages par jour.

Une dizaine d’autres TAD ont connu la même évolution dans la communauté d’agglomération du Muretain précédemment et quatre autres devraient suivre mi-2019 dans le secteur Est. « Les TAD ont été une réponse à des problématiques d’habitat dispersé, explique Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo Collectivités. Mais nous subissons aujourd’hui les conséquences de la densification, qui a entraîné une très forte progression de l’usage des TAD. »

Conçu pour transporter une cinquantaine de passagers par jour, le TAD 106 (à l’est de Toulouse) par exemple est monté à un millier d’usagers chaque jour, rendant les trajets irréguliers et beaucoup plus longs. La transformation en lignes régulières est aussi la réponse de Tisséo à une certaine désaffection qu’ont connu les TAD en 2017 (-10 à 12 %) en raison de cette dégradation du service. Le coût supplémentaire sera compensé ensuite par la hausse de la fréquentation, espère Tisséo, dont les services et les élus ont travaillé plusieurs mois en concertation avec les communes concernées pour préparer la transformation. « Nous acceptons d’investir, si cela correspond à un besoin », souligne Jean-Michel Lattes.

Catherine Stern

Ewa

Deux navettes autonomes en trafic réel prêtes à démarrer à Lyon

Navya propose la navette autonome « clés en main »

Le Sytral et Keolis vont lancer une nouvelle expérimentation de la navette autonome Navya sur 1,2 kilomètre entre la station Grand-Large du tramway T3 et le Groupama-Stadium à Décines. L’opération prévue au printemps prochain ne va pas desservir le stade aux périodes d’affluence mais va tester en heures creuses l’intégration de Navya dans la circulation du « dernier kilomètre », au côté des voitures, avec un carrefour à feux tricolores et des ronds-points : « un véritable challenge pour le déploiement des navettes autonomes électriques qui fait de Lyon une ville pilote », a souligné Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral. C’est une nouvelle étape par rapport à la navette expérimentée à l’écart du trafic depuis 2016 dans le quartier Confluence. Avec plus de 40 000 voyageurs au compteur, celle-ci va se poursuivre en misant sur une évolution réglementaire : Pascal Jacquesson, directeur de Keolis Lyon, imagine ainsi de transférer l’agent accompagnateur du véhicule vers l’extérieur permettant d’assurer la sécurité globale du parcours.

Sur T3-Stadium, outre son nouvel environnement, Navya devrait aussi adopter quelques nouveautés, notamment une vitesse accrue (à 25 km/h) et un service à la demande pour les passagers des activités tertiaires du stade. L’expérimentation de Lyon fait partie des villes pilotes (avec Genève, Luxembourg, Copenhague) du projet européen Avenue (Autonomous vehicles to evolve to new urban experience) qui vise à préparer l’intégration technique, économique et réglementaire des véhicules autonomes en milieu urbain et périurbain. Le programme bénéficie d’un budget de 20 millions d’euros sur quatre ans.

Claude Ferrero