Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Olivier Pinna nommé directeur du Marché affaires, entreprises et agences, de Voyages SNCF

pinna tourismes tv e1543917670562

Olivier Pinna, actuel directeur des Ventes agences de voyages pour Voyages SNCF deviendra à partir de janvier prochain directeur du Marché affaires, entreprises et agences de Voyages SNCF. Il remplacera à ce poste Fabien Soulet qui prendra quant à lui la direction générale de Lyria.

Il pilotera à ce titre les ventes SNCF en agences de voyages France & Europe, ainsi que les relations commerciales avec les entreprises et les acteurs IT de la distribution.

Diplômé de l’ESCP Europe en 1997, Olivier Pinna a commencé sa carrière à SNCF en 2000 en participant au lancement de sa filiale de distribution Voyages-sncf.com. Il a par la suite contribué pendant près de douze ans au développement des ventes SNCF à l’international

Ewa

Fabien Soulet remplace Andreas Bergmann à la tête de TGV Lyria

fabien soulet buste e1544178965436

Fabien Soulet (44 ans) va prendre la direction générale de TGV Lyria au 1er janvier prochain. Il quitte son poste de directeur du Marché affaires, entreprises et agences de Voyages SNCF, auquel il sera remplacé par Olivier Pinna. Il avait auparavant participé au lancement de voyages-sncf.com en 2000 avant de se focaliser sur la distribution en France et dans le monde, sur les canaux digitaux, agences de voyages et internationaux.

Il succède comme directeur général de Lyria à Andreas Bergmann qui malgré un bilan très satisfaisant après trois ans et demi passés à la tête de l’entreprise, filiale de la SNCF (74 %) et des CFF (26 %), a décidé de partir suite à un désaccord stratégique.

Ewa

Transdev remporte un contrat de subdélégation pour le transport suburbain de Montpellier

montpellier tam heuliez gx 327 dr

Après avoir remporté les transports publics de Nîmes en octobre, Transdev se félicite de s’ancrer un peu plus en Occitanie. L’exploitant a en effet annoncé lundi 3 décembre avoir remporté un contrat de subdélégation avec la société d’économie mixte TaM (Transports de l’agglomération de Montpellier), dont Montpellier Méditerranée Métropole est l’actionnaire majoritaire. Ce contrat, d’une durée de cinq ans et demi et qui prendra effet au 1er janvier prochain, comprend la coordination, le contrôle et l’exploitation en sous-traitance des lignes régulières suburbaines, des services de transport à la demande, des minibus du soir, des services périscolaires, des services occasionnels et des services de bus nocturnes « L’Amigo ».

Le contrat comprend également la mise en œuvre d’un Laboratoire des Mobilités qui aura pour objectif d’héberger des projets innovants émanant de la collectivité et de TaM autour de l’intermodalité, le développement durable et la transition énergétique, l’accessibilité et les nouvelles mobilités.

Ewa

Des équipes mobiles plutôt qu’un contrôleur systématique sur quatre lignes TER en Occitanie

latour de carol ter 2015 c smiley toerist

A partir du 9 décembre, quatre lignes de TER d’Occitanie sur lesquelles le taux de fraude est plus élevé qu’ailleurs (Toulouse – Latour-de-Carol, Toulouse – Agen – Brive, Nîmes – Le Grau-du-Roi et Carcassonne – Quillan) expérimenteront une nouvelle organisation : des équipes mobiles de ligne (EML) de 2 à 8 agents qui remplaceront la présence systématique d’un contrôleur.

Objectif annoncé : renforcer la lutte contre la fraude, qui représente huit millions d’euros de perte en Occitanie avec 11 % en moyenne, mais 22 % sur Toulouse – Montauban et 16 % sur Toulouse – Auterive. « Nous avons choisi des lignes où il y a beaucoup de monde aux heures de pointe et où un contrôleur seul ne peut pas faire le travail », a expliqué Emmanuelle Arnaud, directrice marketing TER Occitanie. Pour la CGT Cheminots, cette nouvelle organisation est plutôt un redéploiement qui permet de supprimer des contrôleurs : 13 sur les lignes Toulouse – Latour-de-Carol (photo) et Toulouse – Brive, calcule le syndicat.

C. S.

Ewa

Des entreprises lancent une navette autonome en site ouvert à Lyon

© SO Dupont Regnoux

Lyon multiplie les projets de navettes autonomes. Après la pionnière à Confluence en site réservé depuis 2016 et avant celle déjà annoncée au printemps 2019 à Décines par le tandem Sytral-Keolis, c’est au tour de la MIA (Mobilité intelligente autonome) de se lancer dès janvier prochain. Objectif : assurer le premier/dernier 1,2 kilomètre entre une station du tramway T3 et les entreprises de la ZAC des Gaulnes dans l’Est lyonnais. Plus de 1 500 salariés sont potentiellement intéressés par l’expérimentation prévue sur deux ans. Cette première navette autonome gratuite en voie ouverte dans la région lyonnaise est aussi « une première en France pour son parcours 100 % en circulation libre et à l’initiative d’entreprises avec un financement privé », indiquent Christophe Pinel et Olivier Malaval, respectivement directeur d’Expercité/Eiffage et directeur région Centre-Est Eiffage Energie systèmes.

Si la collectivité (Société d’Equipement et d’aménagement du Rhône et de Lyon/Métropole) a investi 180 000 euros dans l’aménagement de l’itinéraire avec deux carrefours, le fonctionnement (480 000 euros pour deux ans) sera mutualisé entre les entreprises partenaires desservies sur le site (Eiffage, Veolia, RTE). MIA bénéficie du savoir de deux professionnels de la mobilité avec un véhicule du constructeur Navya et un service assuré par Berthelet. Le transporteur, notamment délégataire du Sytral, exploite une navette autonome sur un site de Total depuis février 2018 (30 000 personnes transportées). A Meyzieu-Jonage, MIA (d’une capacité de 15 personnes) pourra transporter environ 300 personnes/jour et effectuera des rotations toutes les 15-20 minutes aux heures de pointe à une vitesse moyenne de 17 km/h. « On étudiera aussi un modèle économique », précise Aurélien Berthelet, patron de l’entreprise éponyme.

Claude Ferrero

Ewa

Transdev remporte un contrat de 900 millions d’euros pour le BHNS de Bogotá

Transmilenio Bogota

Transdev qui exploite déjà depuis 18 ans avec son partenaire local Fanalca une partie du bus à haut niveau de service TransMilenio de Bogotá, vient d’annoncer qu’ils avaient remporté un contrat représentant 900 millions d’euros sur dix ans. Il s’agit du plus grand des six lots du TransMilenio, véritable épine dorsale du réseau de transport de la capitale avec plus de 2,5 millions de passagers par jour.

Ce contrat, qui prendra effet en mai 2019, comprend l’achat de 440 nouveaux bus, leur exploitation, leur maintenance et la construction d’un nouveau dépôt de 74 000 m2. Transdev-Fanalca devient ainsi le principal opérateur du système, avec 648 bus sur l’ensemble du parc TransMilenio.

L’exploitant entend également poursuivre le développement de ses activités en Colombie en répondant à l’appel d’offres de la première ligne de métro de Bogotá, qui devrait être lancé au premier trimestre 2019.

Ewa

Bourg-en-Bresse choisit Keolis pour exploiter son nouveau réseau

irisbus agora s n477 tub c florian fevre

Keolis exploitera à partir du 1er janvier prochain pour une durée de quatre ans, le réseau de transport du Grand bassin de Bourg-en-Bresse qui était exploité depuis 2013 par CarPostal. Deux ans après le changement de périmètre de l’agglomération – qui est passé de 15 à 75 communes – cette nouvelle délégation de service public a été l’occasion de moderniser l’offre.

Parmi les nouveautés : une navette gratuite 100 % électrique pour desservir le centre-ville ; un service de vélos à assistance électrique en libre service avec 100 vélos répartis sur dix stations ; un site Internet et une appli mobile qui permettront notamment de réserver des services comme l’offre de covoiturage dynamique ou encore Cmabulle, le service de mutualisation des déplacements individuels scolaires et extra-scolaires. Quant au transport à la demande, il sera étendu à l’ensemble des 75 communes et 130 000 habitants du territoire.

Enfin l’un des enjeux de cette DSP, dont le chiffre d’affaires cumulé est estimé à 37,5 millions d’euros, va également être d’intégrer plusieurs dizaines de circuits scolaires qui étaient précédemment organisées par le département de l’Ain.

Ewa

« Notre objectif est d’investir 500 millions d’euros à l’international »

martin vaujour photo101 c transmashholding

VR&T a interviewé Martin Vaujour, le directeur général de TMH International, filiale à 100 % de Transmasholding, le constructeur né en 2002 sous l’impulsion des autorités russe et dont Alstom détient 20 % des parts. 

 

Ville, Rail & Transports. Comment vous positionnez-vous sur le marché de l’industrie ferroviaire ?

Martin Vaujour. Les Russes étant les derniers à arriver sur ce marché, il fallait un positionnement différent. Notre stratégie, c’est de ne pas chercher à être partout, mais de viser les pays qui ont besoin de nous du fait d’une industrie ferroviaire locale en déshérence. Nous arrivons avec de l’argent pour lancer une industrie locale. Nous investissons et nous développons localement. Nous n’avons pas besoin d’exporter. Nous voulons créer l’équivalent du groupe TMH dans des pays qui en ont besoin, pour lesquels le marché a du potentiel et pour lesquels l’Etat russe n’est pas un problème.

VR&T. Quels sont ces pays ?

M. V. Nous avons choisi six pays : l’Argentine, l’Afrique du Sud, Cuba, le Kazakhstan, l’Egypte et l’Iran. Chaque pays a ses spécificités.

Nous avons commencé par l’Argentine car il y a deux ans, lorsque nous avons lancé notre réflexion, le gouvernement argentin avait un très beau programme d’investissements. L’industrie ferroviaire n’était pas en bon état. Nous avons repris l’usine Mechita dans la province de Buenos Aires que nous sommes en train de rebâtir. Nous avons investi trois millions de dollars et promis 200 autres millions. Notre filiale TMH Argentine a gagné au printemps dernier un premier contrat de 30 millions de dollars pour la maintenance de locomotives et de voitures pour la Sofse, les chemins de fer locaux.

En Afrique du Sud, nous sommes en train de racheter une usine, avec beaucoup d’ambition pour ce marché. [TMH a finalisé cet achat fin octobre avec DCD Group. L’acquisition de cette usine de matériel roulant située dans la ville de Boksbur s’est élevée à un peu moins de 34 millions de dollars, NDLR.] Nous nous intéresserons ensuite au marché africain.

Nous regardons aussi l’Europe centrale, notamment la Hongrie où nous pourrions investir. Et à l’avenir, nous nous intéresserons au Moyen-Orient. Dans ces zones géographiques, il y a de très gros besoins et de fortes opportunités de croissance.

VR&T. Comment procédez-vous quand vous investissez dans ces pays ?

M. V.Nous ne nous implantons pas seuls sur ces marchés mais essayons de trouver des partenaires locaux. En Argentine par exemple, nous avons un partenaire local qui détient 30 % des parts. C’est la même chose en Afrique du Sud. Au Kazakhstan, nous reprenons deux joint-ventures, une avec Alstom, une autre avec GE. Nous sommes également très actifs en Egypte qui pourrait devenir un pays très important pour nous.

Au total, nous prévoyons d’investir 300 millions d’euros sur cinq à sept ans sur ces six pays.

Notre objectif est d’investir à l’international 500 millions d’euros à l’horizon 2020-2021.

VR&T. Vendez-vous du matériel ?

M. V. Nous essayons de proposer d’abord du service sur la flotte existante car il y a une vraie demande sur la maintenance.

La vente de matériels que nous proposons est associée à un service. L’école du design russe n’est pas au top de l’innovation. Mais les matériels sont extrêmement robustes. Comme nous sommes loin de pouvoir rivaliser technologiquement avec l’industrie européenne, nous nous focalisons sur des pays qui ont des besoins simples, en leur proposant des produits robustes et faciles à entretenir avec une localisation sur place.

Nous nous voyons comme une start-up. Nous commençons par nous placer sur le marché et après, progressivement, nous pourrons avoir une démarche d’innovation.

VR&T. Qui sont vos concurrents ?

M. V. Ce sont d’abord les Chinois. Nous nous retrouvons souvent en face d’eux, et parfois face à des entreprises locales. Nous arrivons à être compétitifs face aux Chinois. Nous avons la volonté d’avancer sur le long terme avec nos clients qui nous demandent du service sur la durée du cycle de vie. C’est différenciant.

VR&T. Quelles sont vos relations avec Alstom ?

M. V.  Nous consacrons beaucoup de temps à voir ce que nous pourrions faire avec Alstom en Russie. Nous travaillons avec Alstom, cela nous permet d’accélérer notre compréhension des normes internationales. C’est une forme de principe de réalité. Nous sommes ouverts à des partenariats avec Alstom ou Bombardier.

VR&T. Votre capital pourrait-il évoluer ?

M. V. C’est l’idée. Nous souhaitons que nos partenaires aient envie d’entrer dans notre capital. C’est une aventure entrepreneuriale

Propos recueillis par  Marie-Hélène Poingt

Ewa

Un Régiolis à hydrogène en 2022, si la commande est passée en 2019

« L’annonce, fin 2017, de la commande d’iLint de série en Allemagne a provoqué en France un retentissement inattendu ; ça a alors commencé à bouger dans les régions », assure, un an plus tard, Olivier Delecroix, directeur commercial d’Alstom France. Alstom, qui a contribué à provoquer ce « retentissement » en présentant à la presse son Coradia iLint, développé et mis en service régulier en Allemagne (photo), croit à cette solution. Ce qui tombe bien, car du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures de 2018, présidé par Philippe Duron, au rapport final établi par Benoît Simian sur le verdissement des matériels roulants français, présenté le 22 novembre, en passant par le plan de déploiement de l’hydrogène lancé par Nicolas Hulot l’été dernier, l’hydrogène est cité comme alternative à l’électrification des lignes, si l’on veut sortir du diesel.

Pour ce qui est du parc de trains régionaux français, l’objectif « zéro diesel » pourrait être progressivement atteint entre 2028 et 2035-40, selon Alstom. Dès 2028, la génération des X TER ou A TER (fin des années 1990), qui représentent la moitié du millier d’éléments automoteurs diesels ou bimodes actuels, sera en fin de vie. Restera quand même, à moyen ou long terme, l’autre moitié du parc actuel : AGC diesels ou bimodes, mais aussi Régiolis bimodes… dont certains sont actuellement en production !

Alors, comment faire sortir ce parc régional du diesel ? En partant de 2035, Alstom fait un compte à rebours sur les étapes nécessaires pour que l’hydrogène soit la technologie de remplacement. Pour avoir un train en 2022, dans le cadre du rapport de Benoît Simian, il faut une commande début 2019. Plus précisément, « 30 unités seraient bien », estime Olivier Delecroix. Une telle « miniflotte » pourrait alors recevoir son autorisation de mise en service commercial (Amec) en 2023, pour recevoir ses premiers voyageurs en 2024. Idéalement, 25 à 50 trains seraient testés et validés sur quatre ans (2024-2028) « pour infuser l’hydrogène dans le ferroviaire ». En 2028, avec la mise au rebut des X TER et A TER, commencerait le renouvellement du parc diesel (ou bimode) actuel, par le déploiement de 1 000 trains à hydrogène, pour atteindre la neutralité carbone du ferroviaire vers 2035-40.

Détail qui a son importance : contrairement au Coradia iLint allemand, monomode car ne circulant qu’avec l’énergie de sa pile à combustible, la solution préconisée par Alstom pour le réseau français, qui se caractérise par une grande intrication entre les sections électrifiées ou non, est une version à hydrogène de son Coradia Polyvalent (alias Régiolis), mais bimode (hydrogène et électrique) et bitension, pour ne pas se retrouver à utiliser une pile à combustible sous caténaires. « Un projet 100 % français dans sa conception », souligne Olivier Delecroix, le site de Tarbes ayant également été responsable de la partie « traction » du Coradia iLint, alors que le site de Reichshoffen trouverait dans le Régiolis à hydrogène (alias H2) de quoi sécuriser son plan de charge.

Un train à hydrogène procurerait « une réelle autonomie » sur les sections de lignes non électrifiées, selon Alstom, qui estime que l’on pourra parcourir « 400 à 600 km avec 200 kg d’hydrogène embarqué, contre une quarantaine de km avec batteries ». Pour autant, Alstom n’est pas foncièrement hostile aux batteries, comme le montrent les tramways de Nice et le projet de Régiolis hybride (caténaire plus batterie plus diesel). Mais selon le constructeur, « les batteries, c’est pertinent pour l’urbain », car les distances y sont courtes.

Le « Coradia Polyvalent bimode électrique hydrogène », comme l’appelle Alstom, se présente sous la forme d’un élément de quatre caisses, long de 72 m, accessible par plancher bas intégral et pouvant transporter 232 voyageurs assis (les équipements techniques sont en toiture, ce qui n’impacte pas la capacité). Ses performances dynamiques devraient être « équivalentes à celles d’un Coradia Polyvalent bimode actuel, ce qui permet de les remplacer au fil de l’eau », envisage Olivier Delecroix. Enfin, à bord du futur train à hydrogène, la climatisation et le chauffage devraient être nominaux, sans avoir à pâtir de coupures, l’énergie embarquée étant jugée suffisante. Ce qui n’est pas toujours le cas des véhicules à batteries, comme on a pu le voir sur des bus urbains.

P. L.

Ewa

Seulement un ICE sur cinq opérationnel à 100 %

img 4672

Seulement un ICE sur cinq serait opérationnel à 100 % au départ du train, a révélé la première chaîne de télévision publique allemande (ARD). Selon des documents internes mis à disposition du conseil de surveillance de la Deutsche Bahn (DB), cette situation s’explique par un manque chronique de main-d’œuvre. Le rapport parle d’un déficit de 5 800 employés. La pénurie est telle que les réparations se limitent le plus souvent à la sécurité.

« Nous ne sommes pas satisfaits de la maintenance de notre flotte d’ICE », a concédé la DB qui a annoncé dans la foulée une augmentation des moyens dans ce domaine. Toutefois, la direction estime que la situation est exagérée. La DB a précisé qu’une simple panne de machine café est déjà considérée comme un défaut sur le train. « La sécurité est toujours assurée », insiste la compagnie.

Ce rapport interne met toutefois en lumière une situation critiquée par les associations d’usagers et les syndicats depuis des années. « Voilà le résultat d’un système dans lequel on ne cesse de faire des économies : il s’effondre », dénonce Claus Weselsky, le président du syndicat des conducteurs de train (GDL). Pour lui, il n’est pas étonnant que l’objectif de ponctualité de 82 % ait été reporté à 2025. En octobre, le nombre de trains grandes lignes qui sont arrivés à l’heure atteignait 73 % (en Allemagne un train est à l’heure quand il a moins de 5,59 minutes de retard).

Suite à ces révélations, les écologistes (opposition) ont réclamé une nouvelle fois un démantèlement du groupe avec la création de deux sociétés pour l’exploitation et la gestion du réseau.

Christophe Bourdoiseau