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5 years experience in web development.

Ewa

Première année de rentabilité pour Citiz LPA

Yea Lyon Citiz LPA

Son dixième anniversaire fêté par Citiz Lyon en cette fin de novembre marque une étape importante puisque le service d’autopartage enregistre sa première année à l’équilibre pour un chiffre d’affaires d’1,1 million d’euros en 2017. « C’était un pari sur l’avenir, nous avons su créer un modèle économique », se réjouit Louis Pelaez, PDG de la société d’économie mixte LPA (Lyon Parc Auto, 55 millions d’euros de CA) qui gère Citiz.

La marche enfin couronnée de succès de l’autopartage lyonnais a été plutôt longue puisque l’aventure a commencé en 2002 avec La Voiture Autrement. Elle a trouvé un second souffle et des moyens grâce à la reprise de LPA en 2008. Pour 2018, l’entreprise mise sur une hausse de 40 % environ de son activité autopartage, en bénéficiant de la dynamique Citiz (+12 % en 2017) et du démarrage sur les chapeaux de roues en octobre 2017 de Yea !, service en free-floating limité à Lyon/Villeurbanne. Sur les dix premiers mois 2018, date de son premier anniversaire, Yea ! a atteint les 3 100 locations/mois contre 2 207 locations pour Citiz LPA, et totalise 361 000 kilomètres parcourus (1,8 million de km pour Citiz). Démarré fin 2017 avec 100 smart Forfour, Yea ! a lancé 50 véhicules supplémentaires à l’été dernier, en complément de la flotte des 107 véhicules Citiz.

Grâce à sa formule simple et flexible avec ou sans abonnement, Yea ! a d’emblée séduit les jeunes urbains métropolitains tandis que Citiz touche désormais une clientèle très diversifiée, familiale et professionnelle, soit 3 700 utilisateurs sur un marché également disputé par Bolloré (avec 300 Bluely électriques). « Les résultats sont exceptionnels, le mouvement va plus vite que nos prévisions », s’enthousiasme le PDG de LPA. Un optimisme qui devrait se confirmer au vu des mutations à venir de l’usage de la voiture en ville.

Claude Ferrero

Ewa

La SNCF lance un service d’auto-stop connecté

stop connecte ville anor

La ville d’Anor (3 300 habitants) dans le Nord a lancé début novembre en partenariat avec SNCF Mobilités et la plateforme de covoiturage iDVroom un nouveau service de mobilité partagée pour faciliter et sécuriser les déplacements en auto-stop de ses habitants vers les communes alentour.

Appelé « Stop Connecté », ce service est basé sur le principe de l’auto-stop participatif, à mi-chemin entre le covoiturage et l’auto-stop traditionnel. Le passager, lorsqu’il souhaite rejoindre une des communes prévues par le service, se rend à l’arrêt Stop Connecté et envoie un SMS. Sa destination s’affiche alors sur le panneau d’arrêt et les conducteurs qui se sont pré-enregistrés peuvent prendre le passager. Le passager envoie alors la plaque d’immatriculation, toujours par SMS, et le trajet peut commencer. Une petite rémunération (entre 50 centimes et un euro le trajet) est versée directement au conducteur sur son compte en banque et de l’autre côté le passager sera directement prélevé sur sa facture de téléphone mobile (pour le moment le service fonctionne avec SFR, Orange et Bouygues).

Un autre service Stop Connecté a été lancé en même temps à Anse (6 900 habitants) dans le Rhône pour une expérimentation de six mois.

Ewa

Bombardier livrera 19 Omneo Premium pour les lignes intercités dans les Hauts-de-France

Bombardier Omneo premium

La SNCF a commandé 19 rames Omneo Premium à deux niveaux à Bombardier pour le compte de la région Hauts-de-France. Chiffrée à environ 256 millions d’euros, cette levée d’option est destinée aux relations Paris – Amiens et Paris – Saint Quentin – Maubeuge ou Cambrai. Longues de 135 m, ces rames offriront 463 places assises, un espace pour deux voyageurs en fauteuil roulant et des emplacements pour douze vélos. Les premiers de ces trains, qui pourront être exploités en unités doubles, seront livrés en 2022 par le site de Crespin (Nord).

Ewa

Toulouse transforme plusieurs lignes à la demande en lignes régulières

TAD Toulouse

Le 5 novembre, quatre transports à la demande (TAD) de la communauté d’agglomération du Sicoval, au sud-est de l’agglomération toulousaine, ont été transformés par Tisséo en lignes régulières connectées aux lignes structurantes (métro et bus à haut niveau de service Linéo), avec une dizaine de passages par jour.

Une dizaine d’autres TAD ont connu la même évolution dans la communauté d’agglomération du Muretain précédemment et quatre autres devraient suivre mi-2019 dans le secteur Est. « Les TAD ont été une réponse à des problématiques d’habitat dispersé, explique Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo Collectivités. Mais nous subissons aujourd’hui les conséquences de la densification, qui a entraîné une très forte progression de l’usage des TAD. »

Conçu pour transporter une cinquantaine de passagers par jour, le TAD 106 (à l’est de Toulouse) par exemple est monté à un millier d’usagers chaque jour, rendant les trajets irréguliers et beaucoup plus longs. La transformation en lignes régulières est aussi la réponse de Tisséo à une certaine désaffection qu’ont connu les TAD en 2017 (-10 à 12 %) en raison de cette dégradation du service. Le coût supplémentaire sera compensé ensuite par la hausse de la fréquentation, espère Tisséo, dont les services et les élus ont travaillé plusieurs mois en concertation avec les communes concernées pour préparer la transformation. « Nous acceptons d’investir, si cela correspond à un besoin », souligne Jean-Michel Lattes.

Catherine Stern

Ewa

Deux navettes autonomes en trafic réel prêtes à démarrer à Lyon

Navya propose la navette autonome « clés en main »

Le Sytral et Keolis vont lancer une nouvelle expérimentation de la navette autonome Navya sur 1,2 kilomètre entre la station Grand-Large du tramway T3 et le Groupama-Stadium à Décines. L’opération prévue au printemps prochain ne va pas desservir le stade aux périodes d’affluence mais va tester en heures creuses l’intégration de Navya dans la circulation du « dernier kilomètre », au côté des voitures, avec un carrefour à feux tricolores et des ronds-points : « un véritable challenge pour le déploiement des navettes autonomes électriques qui fait de Lyon une ville pilote », a souligné Fouziya Bouzerda, présidente du Sytral. C’est une nouvelle étape par rapport à la navette expérimentée à l’écart du trafic depuis 2016 dans le quartier Confluence. Avec plus de 40 000 voyageurs au compteur, celle-ci va se poursuivre en misant sur une évolution réglementaire : Pascal Jacquesson, directeur de Keolis Lyon, imagine ainsi de transférer l’agent accompagnateur du véhicule vers l’extérieur permettant d’assurer la sécurité globale du parcours.

Sur T3-Stadium, outre son nouvel environnement, Navya devrait aussi adopter quelques nouveautés, notamment une vitesse accrue (à 25 km/h) et un service à la demande pour les passagers des activités tertiaires du stade. L’expérimentation de Lyon fait partie des villes pilotes (avec Genève, Luxembourg, Copenhague) du projet européen Avenue (Autonomous vehicles to evolve to new urban experience) qui vise à préparer l’intégration technique, économique et réglementaire des véhicules autonomes en milieu urbain et périurbain. Le programme bénéficie d’un budget de 20 millions d’euros sur quatre ans.

Claude Ferrero

Ewa

1000 bus électriques à Paris, 3000 bus en Allemagne ?

Berlin PRIMOVE1small

Alors que la presse allemande venait de faire état d’une prochaine commande massive de bus outre Rhin, Valérie Pécresse a réagi à chaud… en avançant une comparaison discutable. 3 000 bus pour 80 millions d’Allemands, dit-elle contre 1 000 bus pour deux millions de Parisiens. Pas juste car les 3 000 bus, selon Wirtschaftwoche, seront commandés pour cinq villes allemandes : Berlin, Francfort, Cologne, Hambourg et Munich. Comme, grosso modo, elles totalisent 8,5 millions d’habitants, le ratio bus/habitants ne sera guère inférieur à celui de Paris.

Reste qu’avec sa commande qui, elle est déjà passée, de 1 000 bus, Paris, la première, a donné un signal très fort. De plus, les autorités organisatrices européennes, dit Valérie Pécresse sont restées « baba » devant les efforts entrepris par la RATP et IDFM qui se sont lancées avec détermination dans la conversion de dépôts de bus, préalable évident à l’accueil des nouveaux véhicules. Valérie Pécresse et Catherine Guillouard se félicitent à ce propos d’avoir été entendues par les pouvoirs publics. On pourra se passer d’enquête publique pour la transformation des dépôts, l’autorisation de les exploiter sera donnée sur la foi d’une déclaration. Le gain de temps pourrait être d’un, deux ans, voire plus.

Ewa

La Deutsche Bahn pourrait se séparer de sa filiale britannique Arriva

arriva wales 2018

Pour juguler un endettement galopant, qui s’approche des 20 milliards d’euros, la compagnie ferroviaire allemande pourrait procéder à la cession de sa filiale Arriva acquise en 2010. Selon Wirtschaftswoche, la Deutsche Bahn (DB) préparerait une vente pour un prix oscillant entre 3,5 et 4 milliards d’euros. Le magazine économique affirme que des banquiers d’investissement ont été mandatés pour rechercher des repreneurs potentiels. La filiale britannique, qui exploite les lignes de bus et de trains régionaux en dehors d’Allemagne, doit être cédée dans sa totalité, assure Wirtschaftswoche.

Du côté de la DB, on se contente de répondre que « la direction du groupe n’a pris aucune décision ». Selon les analystes, cette cession serait néanmoins très difficile, surtout à ce prix, car les concurrents s’intéressent peu au marché britannique moins rentable qu’ailleurs. Il représente 60 % du chiffre d’affaires d’Arriva (5,3 milliards d’euros en 2017). Enfin, la perspective d’un Brexit « dur » constituerait un risque supplémentaire pour les repreneurs.

Pour réduire l’endettement, une possible mise en bourse d’Arriva a été évoquée par le président Richard Lutz fin octobre. « Il est tout à fait imaginable que cette vielle idée soit remise à l’ordre du jour », a-t-il expliqué fin octobre lors d’une rencontre avec la presse à Francfort en évoquant également la mise en bourse de la filiale logistique Schenker. Il y a deux ans, les plans boursiers avaient été stoppés par l’Etat, propriétaire de la DB, qui avait préféré renflouer la compagnie.

La DB a besoin d’argent pour augmenter ses investissements afin d’améliorer la qualité des services, des matériels et surtout la ponctualité de ses trains, affirme Richard Lutz. Or, les liquidités de la DB se limitent actuellement à quatre milliards d’euros. Après deux avertissements sur résultats, la DB ne devrait pas dégager plus de deux milliards cette année.

Christophe Bourdoiseau

Ewa

Les vélos en libre service de Bruxelles bientôt en version électrique

VLS Villo! à Bruxelles

Presque dix ans après la mise en service du système de vélo en libre service de la Région Bruxelles Capitale, JCDecaux annonce qu’un tiers des 5 000 Villo! seront électrifiés. Une modernisation dont se félicite Pascal Smet, ministre de la Mobilité à la Région Bruxelles Capitale : « Les dénivelés bruxellois sont souvent considérés comme un obstacle pour la mise en selles des Bruxellois. Avec les Villo! électriques, nous contribuons à abolir ces freins au développement du vélo en ville. »

1 800 Villo! vont ainsi être remplacés par des versions à assistance électrique équipées d’une batterie portative rechargeable via une connectique USB-C. Ces vélos auront une autonomie de 8 à 10 kilomètres.

JCDecaux proposera également un service simplifié aux 114 000 utilisateurs répartis sur 19 communes, grâce à la refonte complète de sa plate-forme de gestion des vélos et la mise en service d’une application pour smartphone simplifiée pour l’utilisateur.

Ewa

De plus en plus de tunnels ferroviaires connectés au haut débit

haut debit sncf

Depuis 2017, quelque 59 km de tunnels de lignes à grande vitesse ou de zone à forte densité de circulation ont déjà été équipés en 3G et 4G. C’est le cas de la Ligne C du RER parisien, dont l’intégralité des 18 km de tunnel dans Paris, rive droite et rive gauche, est couverte, du réseau Les Mercières (1,2 km) à Lyon, ou encore des tunnels des LGV Sud-Est, Est européenne et Atlantique.

La SNCF annonce pour la fin de l’année 2018 un objectif de 65 km connectés, comprenant 70 % des tunnels des lignes à grande vitesse. Trois chantiers sont prioritaires : la ligne N sur les quais de la gare Montparnasse, les interconnexions LGV Sud-Est Marne-la-Vallée/Chessy et Roissy-Charles-de-Gaulle/LGV. Et à la fin de l’année 2019, les voyageurs pourront surfer sur Internet dans l’ensemble des tunnels des LGV et des tunnels parisiens.

L’enjeu est d’importance : qu’ils soient dans un TGV, dans un Transilien ou qu’ils empruntent le RER quotidiennement, les voyageurs réclament une connexion fluide et permanente, afin de pouvoir travailler, surfer sur les réseaux sociaux, ou, pourquoi pas, regarder un film en streaming. Autre avantage pour les abonnés aux alertes push de l’App SNCF : une couverture fluide permet d’être informé en temps réel des aléas de la circulation. Cette demande forte a conduit SNCF et Transilien à se fixer un autre objectif ambitieux : 90 % de l’ensemble des trajets connectés d’ici 2020.

Pour autant, cette connectivité ne se résume pas au seul confort du client. Elle profite aussi aux agents qui travaillent dans les tunnels et sur les quais de gares souterraines jour et nuit. Ces échanges en temps réels font gagner en productivité les opérations de maintenance, les chantiers de modernisation du réseau ferré dans les tunnels, et améliorent ainsi le service SNCF.

Les objectifs que s’est fixés la SNCF sont réalisables grâce à la coopération avec les quatre opérateurs, qui agissent à l’extérieur du domaine ferroviaire. Free, Orange, Bouygues Telecom et SFR se sont en effet engagés en janvier dernier, auprès du gouvernement et de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), à supprimer toutes les zones blanches (ces zones qui ne sont couvertes par aucun opérateur mobile), y compris dans les tunnels ferroviaires. « La partie opérateurs se situe à l’extérieur du domaine ferroviaire, jusqu’au local technique de SNCF Réseau dans lequel ils installent leurs baies télécoms, précise Nicolas Cussac, directeur du projet Réseaux mobiles publiques à SNCF Réseau. A charge pour eux de relier, via la fibre optique, leur réseau à leur propre équipement dans le local technique. Les baies sont ensuite connectées au master optique de SNCF Réseau, qui concentre l’ensemble des émissions provenant des opérateurs. » C’est ici que commence la prise en charge par SNCF Réseau. « Une fibre optique raccorde le master optique aux répéteurs. Implantés dans les tunnels tous les 400 mètres, ils alimentent les antennes placées en voûte, qui permettent la connectivité. » Un équipement coûteux, qui nécessite des travaux d’installation menés la nuit, avec Axians Rail et Synerail, partenaires de SNCF Réseaux. Grâce à cet équipement, les voyageurs peuvent rester connectés, sans discontinuer, dans les trains. Reste à identifier le coût énergétique d’un tel confort…

Véronique PIERRÉ

Voir aussi :

SNCF Réseau/Haut débit dans les tunnels ferroviaires : comment ça marche ?

Carte SNCF Réseau du haut débit dans les tunnels ferroviaires

Ewa

« Nous encourageons les territoires à garder la maîtrise de leurs données »

Jean-Luc Rigaut

A l’occasion des Journées Agir qui doivent se tenir les 7 et 8 novembre à Chartres, Jean-Luc Rigaut, son président, également maire d’Annecy et président de l’ADCF, explique quels sont les grands axes de travail de l’association. Et quels sont les grands enjeux actuels pour ses membres, collectivités et réseaux de transport.

 

Ville, Rail & Transports. Comment abordez-vous les Journées Agir ?

Jean-Luc Rigaut. De nombreuses questions tourneront autour de la future loi d’orientation des mobilités, la LOM, qui va édicter un principe de couverture du territoire par des autorités organisatrices de la mobilité. Les collectivités et les réseaux vont devoir s’organiser en conséquence. Cela pourrait simplifier les relations territoriales.

Dans les territoires peu denses, on peut imaginer un fort recours à la mobilité partagée, au transport à la demande et aux technologies digitales pour coordonner les transports privés. Nous faisons bien la différence entre les réseaux structurés et ceux qui vont devoir s’organiser avec de nouveaux types de mobilités. La question sera alors de savoir comment on met le transport privé, notamment les voitures individuelles, au service de la mobilité collective.

VR&T. Quelle est la position d’Agir sur les futures orientations de la LOM ?

J.-L. R. Agir n’est pas le Gart dont les membres partagent leurs réflexions stratégiques et en font part au gouvernement.

Agir est un regroupement de réseaux indépendants qui bénéficient de son expertise (par exemple des formations, beaucoup de partages de données…). L’avantage d’Agir est de pouvoir travailler avec tout le monde.

Nous avons toutefois une crainte à propos de la LOM et de l’ouverture des données, notamment à propos de la billettique, qui conduirait à laisser les Gafa s’emparer de la vente des titres. Google dispose déjà de la cartographie. Si on lui laisse la possibilité de vendre des titres de transport, nous pensons que les opérateurs publics et privés risquent de ne plus avoir qu’un rôle limité : celui de simple prestataire. Nous encourageons chaque territoire à s’organiser de telle façon que les données restent sous leur maîtrise.

VR&T. Vous soutenez aussi le développement des régies…

J.-L. R. Nous ne soutenons pas les régies mais affirmons que la régie peut être une alternative aux délégations de service public (DSP) et qu’il n’y a pas un mode de gestion idéal.

Aujourd’hui, il y a un élan vers la gestion directe. On le constate dans le secteur de l’eau, de la restauration collective et du transport. Agir compte désormais 250 adhérents. Depuis sept ans, nous accueillons 30 adhésions supplémentaires chaque année. Récemment, sont arrivées Ajaccio, Chartres… et bien sûr Annecy.

Nous observons une tendance de passer d’une DSP à la gestion directe mais jamais le sens inverse ! Le retour d’expérience est positif. La possibilité depuis 2010 de créer une SPL (Société publique locale) donne aux élus un nouvel outil de gestion directe de leurs services publics. La SPL permet de maîtriser les coûts en garantissant notamment la prise en compte immédiate des décisions politiques. Elle permet aussi aux autorités organisatrices de travailler ensemble sur des projets à l’échelle d’un bassin de vie, de créer de nouveaux services de mobilité entre les territoires et de construire des politiques de mobilité cohérente. C’est le cas par exemple des communautés d’Angoulême et de Cognac qui ont récemment créé une SPL pour mutualiser leurs services de transport public. Depuis le 1er janvier, la Société des transports du Grand Angoulême exploite aussi le réseau urbain de Cognac, qui bénéficie ainsi de son expertise.

VR&T. Les débats sur la gratuité reviennent en force. Quelle est votre position sur ce thème ?

J.-L.. R. Au sein d’Agir, nous estimons que les élus sont le mieux placés pour décider. Nous devons respecter leur décision. La gratuité peut être un levier dans leur politique des transports.

A titre personnel, j’y suis opposé. C’est aussi la position du Gart. Si on veut continuer à développer les transports, il faut des ressources financières. Ce qui n’empêche pas de proposer une tarification solidaire pour assurer l’équité sociale. Le principe du consommateur-payeur est une règle générale qui a le mérite de responsabiliser.

VR&T. Quels sont les sujets importants sur lesquels travaille Agir actuellement ?

J.-L. R. Nous voulons optimiser notre centrale d’achat qui permet de massifier les commandes de matériel et donc de bénéficier d’un meilleur rapport qualité-prix.

Nous cherchons aussi à rationaliser les outils qui touchent à la billettique pour aller vers une harmonisation et une baisse progressive des prix. Nous avons ainsi développé une
application Tixipass qui permet d’acheter un titre de
transport dans n’importe quel réseau l’ayant adopté. C’est le cas d’une vingtaine de réseaux depuis le démarrage de Tixipass en juin.

Propos recueillis par M.-H. P.