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 About ling jun jie

5 years experience in web development.

Ewa

Première pierre du centre de maintenance du tram T13

Versailles-Matelots
site remisage et maintenance du T13

La première pierre, toute symbolique, du centre de maintenance du tram-train T13 a été posée vendredi 5 octobre, en présence de Valérie Pécresse, présidente de la région et d’Ile-de-France Mobilités, de Philippe-Martin directeur général adjoint en charge des Opérations de transports et de maintenance associée de la RATP, d’Alain Krakovitch directeur général de Transilien et de Patrick Jeantet PDG de SNCF Réseau. C’est sur le site de Versailles-Matelots (photo), une ancienne gare de triage à proximité de la gare de Versailles-Chantiers que seront entretenues les rames de ce nouveau tramway. A sa mise en service, fin 2021, le T13 assurera la liaison entre les gares de Saint-Cyr sur les lignes C, N et U du Transilien et Saint-Germain-en-Laye du RER A. La nouvelle ligne reprendra la branche entre Noisy-le-Roi et Saint-Germain-Grande-Ceinture de la ligne L, rouverte en 2004, sur l’ancienne Grande Ceinture fermée à tout trafic en 1974.

Selon Alain Krakovitch, cette nouvelle infrastructure est l’amorce d’une rocade constituée des nouveaux trams-train T11, T12 et T13 qui, sur près de 100 km, facilitera les échanges entre banlieues. François de Mazières, le maire de Versailles, a regretté que la ligne parte de Saint-Cyr sans passer par sa commune.

De son côté Valérie Pécresse a indiqué que ce projet, financé par la région à plus de 50 % (ce qui est inédit), incarne parfaitement une « nouvelle génération des transports » avec ses liaisons interbanlieue. Elle a précisé que ce projet qui dans sa première phase transportera 21 000 voyageurs par jour ne sera pleinement réalisé qu’avec son prolongement vers Poissy et Achères où 41 000 voyageurs sont attendus. Et insisté sur le fait que l’Etat devra impérativement tenir ses engagements budgétaires du contrat de plan Etat-région alors que seuls 250 millions sur les 300 attendus pour 2018 ont effectivement été versés. Pour 2019, si les engagements ne sont pas respectés, ce sont 79 millions qui viendraient à manquer.

Le centre de maintenance devrait entrer en service en avril 2020 juste avant l’arrivée de la première rame de tram-train Dualis Alstom attendue pour le mois de juin.

Philippe-Enrico Attal

tracé T13

Ewa

Dernière ligne droite pour le futur Léman Express

CBo 20180921 OZ 0470©CFF

Une nouvelle étape a été franchie le 21 septembre dans la construction du projet Ceva (Cornavin-Eaux Vives-Annemasse, du nom des stations-communes reliées) avec la jonction des rails, autrement dit les dernières soudures sur la ligne franco-suisse qui va donner le jour au plus grand réseau ferroviaire régional transfrontalier d’Europe. Le Ceva, lancé en 2015, prend de plus en plus les allures du futur Léman Express, véritable RER de l’agglomération urbaine Genève-Annemasse, soit 16 kilomètres dont 10 km de voie nouvelle. Le gros des travaux a été réalisé côté suisse avec 8 km de voie comme le reflète la répartition du budget de l’opération financée à hauteur de 1,3 milliard d’euros par les Helvètes et 335 millions d’euros côté français.

Deuxième étape symbolique, la jonction des rails a été réalisée dans le tunnel franco-suisse où avait été opérée, il y a deux ans, la première jonction des équipes du creusement du tunnel. D’un point de vue technique, si la voie ferrée extérieure est classiquement sur ballast, les rails du tunnel sont posés sur des blochets, une voie bétonnée donc isolée par une double protection : un chausson en caoutchouc et une dalle flottante destinés à absorber le bruit et les vibrations lors des passages des trains. Le chantier de la plate-forme, dont 18,5 km de voie bétonnée, sera totalement achevé en juin 2019.

Les aménagements de surface vont se poursuivre : nouveau poste d’aiguillage, électrification en gare d’Annemasse, déploiement du système de télécommunication GSM-R, etc. Cinq nouvelles stations sont créées dans l’agglomération genevoise et SNCF Réseau va engager plusieurs chantiers pour moderniser 18 gares (rehaussement/allongement de quais, passerelles, ascenseurs, éclairage, etc.) et ses lignes en Haute-Savoie avec la suppression de trois passages à niveau.

Grâce à ses six lignes, le Léman Express permettra de desservir les principales villes du nord-est de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du canton de Vaud, entre Genève et Coppet vers Annecy, Evian, Saint-Gervais-Le Fayet, Annemasse, La Plaine, Bellegarde. 240 trains sont prévus au quotidien pour relier 45 gares et accueillir 50 000 voyageurs à partir du 15 décembre 2019, date de mise en service du futur Léman Express.

Claude Ferrero

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Frédéric Vallet nommé président DB Schenker France

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La division transport et logistique de la Deutsche Bahn a un nouveau président pour la France. Frédéric Vallet a été nommé président de DB Schenker France le 28 septembre dernier, poste auquel il succède à Cyrille Bonjean. Diplômé de l’Ecole de direction transports routiers (EDTR), Frédéric Vallet a commencé sa carrière en 1994 comme responsable du service affrètement chez la Compagnie nouvelle de conteneurs (CNC Transports). Après être passé chez Transport Mazet, il restera 11 ans chez TNT (devenu XP puis Heppner) avant de rejoindre le groupe Ducros Express jusqu’en février 2014, date à laquelle il rejoint DB Schenker France au poste de Senior vice-president en charge de l’activité Route pour la France et le Maghreb.

Ewa

Un calculateur d’itinéraire pour la Nouvelle-Aquitaine

Modalis 2

La région Nouvelle-Aquitaine et son tout récent Syndicat mixte intermodal de Nouvelle-Aquitaine (Smina) ont lancé le 1er octobre un nouveau calculateur d’itinéraire pour tous les déplacements en Nouvelle-Aquitaine. Le site modalis.fr prend en compte vélo, bus, tramway, car, TER ou voiture (y compris covoiturage) pour se rendre d’un point à un autre sur l’ensemble du territoire de la région.
Cette première version devrait évoluer pour pouvoir à terme proposer les horaires en temps réels, une estimation du coût du trajet ou encore être disponible sur appli mobile.

Il s’agit de la première action du Smina, créé en juillet dernier, qui réunit 22 autorités organisatrices de la mobilité de Nouvelle-Aquitaine. Le nouveau syndicat mixte a aussi pour objectif de déployer une tarification coordonnée entre les réseaux permettant la délivrance de titres de transport uniques ou unifiés.

Ewa

Cécile Trunet-Favre, directrice de la Communication et des Affaires publiques de Oui.sncf

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Cécile Trunet-Favre (39 ans) a rejoint Oui.sncf (anciennement Voyages-sncf.com) au poste de directrice de la Communication et des Affaires publiques. Diplômée de Sciences Po Strasbourg, de l’Institut des hautes études internationales et titulaire d’un master en marketing et communication internationale, Cécile Trunet-Favre a commencé sa carrière au conseil régional d’Ile-de-France avant de rejoindre le groupe RATP, puis RATP Dev dont elle deviendra la directrice de la Communication. Elle était depuis 2016, directrice de la Communication et de la Marque de l’Université Paris-Dauphine.

Elle a aujourd’hui pour mission de définir et mettre en place la stratégie de communication externe et interne de Oui.sncf en France et à l’international. Rattachée à Alexandre Viros, directeur général de Oui.sncf, elle intègre le comité de direction de l’entreprise.

Ewa

Les lauréats 2018 des Grands Prix de la Région Capitale

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Le 2 octobre avait lieu, à Paris, la cérémonie de remise des Grands Prix de la Région Capitale, organisée par Ville, Rail & Transports, qui récompense chaque année les associations, collectivités territoriales, entreprises ou administrations qui auront fait avancer les transports de l’Ile-de-France.

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Cette année, ont été récompensés :

Prix Intermodalité   Le service Flexigo dans les Yvelines  

Prix Logistique urbaine   L’Hôtel logistique de la porte de la Chapelle 

Prix Innovation  Les passages piétons en 3D  

Prix Aménagement urbain  Les ateliers Jourdan – Corentin – Issoire

Prix Smart city  La mise en place de Cmabulle à Rueil-Malmaison 

Prix Périurbain   Accélération sur l’A10 des relations Briis-sous-Forges – Massy 

Prix Modernisation  Le déploiement sur la ligne R du Regio 2N de Bombardier 

Prix Gestion de projet  Le ripage des Ardoines en mai 2018 

Retrouvez dans Ville, Rail & Transports (n° 616 d’octobre) ou ici, le détail de chaque prix.

 

Ewa

Une Fédération pour les opérateurs de mobilité partagée

Fédération des opérateurs de la mobilité partagée

A l’occasion de l’édition 2018 d’un Salon de l’Auto en pleine mutation (dont une partie est désormais dédiée à la mobilité), la Fédération des opérateurs de la mobilité partagée vient d’annoncer sa naissance.

Regroupant pour le moment une petite dizaine d’opérateurs (dont Karos, Clem’ ou encore Cmabulle), elle a ambition de réunir à terme la quarantaine d’acteurs qui développent déjà des services de mobilité partagée en France, qu’il s’agisse de covoiturage, d’autopartage, de véhicules en libre service/free floating, et quel que soit le type de véhicules.

L’objectif de cette fédération est notamment de promouvoir les nouveaux modèles de mobilité partagée ou encore de représenter le secteur auprès des pouvoirs publics.

Ewa

Jérôme Laffon, directeur Marketing de Voyages SNCF

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A 46 ans, Jérôme Laffon a remplacé Pierre Matuchet, désormais directeur de la Production et des Systèmes d’informations TGV, à la tête du Marketing de Voyages SNCF. Diplômé de HEC, il est entré à la SNCF en 1998 pour diriger le programme Grand voyageur. Après avoir été directeur opérationnel à Paris-Nord, il rejoint Eurostar dont il deviendra le directeur général France. Il a ensuite été nommé en 2012 directeur France de Voyages-sncf.com avant de devenir directeur commercial, Marketing et Services de l’axe Atlantique en 2016, poste qu’il a occupé jusqu’à cette nomination.

Ewa

« Il est évident que Keolis souhaiterait racheter la Saemes »

Alain Devès Saemes

Entretien avec Alain Devès, directeur général de la Saemes.

Alain Devès, directeur général de la Saemes (Société anonyme d’économie mixte d’exploitation du stationnement de la Ville de Paris) dresse le bilan de sa société et dévoile sa stratégie sur le marché convoité du stationnement en Ile-de-France.

 

Ville, Rail & Transports. Quels sont les résultats affichés par la Saemes ?

Alain Devès. Nous avons réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 43,7 millions d’euros. Notre activité est assez stable depuis deux ou trois ans, mais sur le long terme, nos résultats s’affichent en baisse car les collectivités locales nous demandent de plus en plus de serrer les prix, au fur et à mesure qu’elles renouvellent les contrats.

VR&T. Quelles sont vos spécificités par rapport aux autres gestionnaires de parkings ?

A. D. La Saemes, qui a été créée en 1979, est une société d’économie mixte, dont le capital est détenu à 50 % par la Ville de Paris. Depuis 2016, le tour de table de la Saemes a en effet évolué, avec l’arrivée d’un partenaire important : Effia a pris 33 % des parts après la revente par la Ville de Paris d’une partie de ses actions et après la sortie du capital du CNPA (Conseil national des professions de l’automobile).

La Saemes emploie aujourd’hui 250 personnes et gère un grand nombre de parcs résidentiels à Paris. C’est un peu notre spécificité.

Pour augmenter l’offre de stationnement pour les Parisiens, tout particulièrement dans les zones où il n’y a pas de parkings sous les immeubles, nous avons développé notre activité pour proposer des places dans les parcs publics. Nous gérons 90 parkings principalement dans Paris intra-muros mais aussi en Ile-de-France. Ce qui représente 25 000 places de parkings. Nous voulons être un acteur parisien mais aussi francilien.

VR&T. Quelle est votre stratégie ? Et celle de la Ville ?

A. D. Notre stratégie consiste à être présent sur tous les créneaux, de la construction et la réhabilitation de parkings, à l’exploitation et au stationnement en voirie. Depuis quelques mois, Chatou (où nous gérons aussi des parkings) nous a confié le contrôle du stationnement payant. C’est aussi le cas à Gentilly.

Nous avions aussi participé à l’appel d’offres sur le contrôle du stationnement à Paris avec Effia et Parkeon. Mais c’est Indigo qui a remporté le marché, essentiellement pour des raisons financières. 70 % à 75 % de la note était liée au prix et Indigo était beaucoup moins cher que nous. Leur proposition financière nous avait d’ailleurs surpris. Nous assumons cet échec. Mais si on veut répondre aux conditions du contrat et au nombre de contrôles demandé, il faut respecter les règles et avoir du personnel en conséquence.

VR&T. Comment éviter à l’avenir, selon vous, les dysfonctionnements enregistrés dans le contrôle du stationnement payant ?

A. D. Les budgets des collectivités locales sont de plus en plus tendus, tandis que les opérateurs se battent pour avoir des références dans le contrôle du stationnement payant. Certains ont avant tout des stratégies de gains de marchés. Sans que la rentabilité soit forcément au rendez-vous. Arrive un moment où on ne peut lutter contre des groupes qui vous promettent monts et merveilles.

Certains captent leur rentabilité à l’étranger où les marges sont plus importantes. En Ile-de-France, le stationnement n’est pas aussi rentable qu’ailleurs dans le monde, même si à Paris les prix sont plus élevés qu’en proche et moyenne banlieue et bien sûr qu’en grande couronne.

Quelle sera la stratégie de la ville ? C’est une question qu’on peut légitimement se poser. Christophe Najdovski répond que pour le moment, l’Hôtel de Ville n’entend pas se désengager. Pour la mairie, la Saemes représente un outil intéressant. Elle est représentée au conseil d’administration, elle connaît exactement la situation et a de la visibilité. Nous sommes transparents. Mais la question qui peut se poser à terme, c’est : quelle est l’utilité pour Paris de rester au capital de la Saemes ?

VR&T. Qui sont vos principaux concurrents sur le marché parisien ?

A. D. Si la Saemes n’était pas là, je ne suis pas sûr qu’il y aurait des concurrents face à Indigo. Keolis a essayé de pénétrer le marché parisien quand il n’était pas encore entré dans le capital de la Saemes et s’est rendu compte que ce n’était pas facile. D’où leur arrivée dans notre capital.

Sur le marché du stationnement, nous sommes une PME face à des gros opérateurs eux-mêmes adossés à des groupes puissants comme Keolis, Transdev ou Indigo. Il est évident que Keolis souhaiterait nous acheter. Ses dirigeants attendent le jour où Paris se désengagera.

Le stationnement est aussi une activité extrêmement bouleversée par les évolutions réglementaires et les nouvelles technologies. Aujourd’hui, la concurrence, c’est le pure player du Net qui offre des places de stationnement un peu partout. C’est aussi la concurrence d’Uber même si elle est indirecte. Les usages de la voiture ont beaucoup changé et les acteurs traditionnels ont été bousculés.

 

La suite de l’entretien est à lire dans le numéro de Ville, Rail & Transports d’octobre.