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Ewa

Alain Rousset et Patrick Jeantet en désaccord sur les devis de rénovation de lignes

TER Nouvelle Aquitaine

Reçus au congrès de la Fnaut qui s’est tenu à Bordeaux ces 5, 6 et 7 octobre, Alain Rousset, président du Conseil régional Nouvelle-Aquitaine, et Patrick Jeantet, PDG de SNCF Réseau, se sont livrés à un duel à distance concernant les devis de travaux de rénovation des lignes classées UIC 7 à 9.

Alain Rousset a dénoncé « une SNCF qui ne sait pas compter », prenant l’exemple de Périgueux – Agen « où les devis sont passés de 50 à 100 puis 150 millions d’euros » ou de Limoge – Brive par Saint-Yriex où la SNCF « annonce 80 millions d’euros et la CGT de Réseau 40 millions ». « C’est un pur scandale, je ne sais pas refaire les devis », a protesté Alain Rousset qui estime que « la situation est plus grave qu’on ne l’imagine ». « C’est toute la maison SNCF qu’il faut revoir, je ne sais pas si la réforme sera suffisante pour régler le problème », a-t-il ajouté. « Il y a surreprésentation des agents SNCF quand on entreprend le moindre travail, […] la SNCF confond service public et emploi public ! », a-t-il lancé. Ancien maire de Pessac, Alain Rousset cite la réfection de la gare de cette cité proche de Bordeaux « qui a pris deux ans de retard car les agents SNCF n’étaient pas présents ».

« Je suis patron d’une région qui investit des centaines de millions d’euros (dans les infrastructures ferroviaires), je n’ai plus confiance dans la SNCF alors que les opérateurs semi-publics me disent qu’on peut faire deux fois moins cher », a conclu Alain Rousset.

Explications quelques heures plus tard, devant le même congrès, de Patrick Jeantet : « La SNCF chère ? Quand les contrats de plan Etat-régions se négocient, Réseau doit fournir un prix sans étude, sans définition de la desserte assurée et sans durée de vie du renouvellement. Ensuite seulement sont menées des études complètes avec de nouvelles spécifications. » Conclusion du patron de SNCF Réseau : « L’avant-projet est donc nécessairement différent du devis estimatif. »

Pour Patrick Jeantet, « la SNCF n’est pas plus chère que d’autres, elle mène 1 600 chantiers par an, la majorité sans suspension de l’exploitation, et 90 % se terminent dans les budgets ». Pour autant, le PDG de Réseau a tracé des pistes d’économies, soulignant qu’on ne pouvait pas gérer de la même façon les chantiers sur LGV et lignes 7 à 9. Outre cette « gestion spécifique », il a cité « l’exploitation en navette » pour alléger la signalisation, « la pose des traverses directement sur grave-bitume » ou « une adaptation de Nexteo, système de signalisation ne nécessitant pas de postes tous les 10 à 20 km », basé sur un contrôle informatisé indépendant des circuits de voie. « Et le catalogue est à enrichir », a-t-il conclu pour tenter de rassurer un congrès de la Fnaut et un président de région à l’évidence très préoccupés par le sort des lignes 7 à 9. Car ces lignes ne sont « petites » que lorsqu’on les voit de Paris mais sont « grandes » vues des territoires qu’elles desservent, ainsi que le répète le président de la fédération d’association d’usagers, Bruno Gazeau.

Michel Gabriel LEON

Ewa

Geodis va lancer une place de marché digitale de la logistique

geodis

On se souvient du coup de maître réalisé par la SNCF avec la plateforme digitale voyages-sncf.com, lancée en 2000 et rebaptisée en décembre dernier oui.sncf. En vendant bien autre chose que ses propres services, la compagnie ferroviaire s’était rapidement imposée comme le n° 1 des agences de voyages en ligne. La SNCF va-t-elle réitérer l’exploit dans la logistique ? Elle s’apprête en tout cas à conduire une démarche quelque peu similaire, avec le lancement d’une place de marché logistique piloté par sa filiale Geodis. Objectif : ne pas se faire couper l’herbe sous le pied par les plates-formes digitales qui fleurissent déjà dans le secteur du transport de marchandises et menacent les activités d’intermédiation, en particulier la commission de transport.

« Nous allons pousser encore plus loin, en créant une place de marché digitale pour la logistique, tous modes confondus. La logistique, ce sont des mètres carrés, du transport. On revendique le fait de se positionner sur l’ensemble de la chaîne », a révélé Marie-Christine Lombard, présidente du directoire de Geodis, lors de l’annonce de cette initiative à l’occasion d’un point presse, le 10 octobre. Les détails du projet, qui représente un lourd investissement notamment dans un moteur de recherche très puissant, seront dévoilés le 6 novembre.

Cette innovation s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Ambition 2019-2023 de Geodis, approuvé en juin dernier par le groupe SNCF. Ce plan prévoit une croissance organique du chiffre d’affaires de 20 % au cours des cinq prochaines années et un doublement de l’Ebit qui situerait le groupe au-dessus de la moyenne du marché.

Geodis entend par ailleurs poursuivre sa stratégie d’acquisition et ses investissements dans l’immobilier et la flotte. L’entreprise veut notamment renforcer sa présence en Europe, où elle estime ne pas occuper la place qui devrait lui revenir. « Il faut que l’on en fasse notre deuxième marché domestique, et que l’on consolide notamment nos positions en Allemagne », a indiqué Marie-Christine Lombard. Un objectif qui devrait passer par une opération de croissance externe.

Geodis réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 8,1 milliards et compte 40 500 collaborateurs dans 120 pays. Le précédent plan stratégique, « Ambition 2018 » a déjà permis à l’entreprise de doubler sa marge et de redevenir cash-flow positif pour la SNCF. « Nous voyons Geodis à l’intérieur de la SNCF comme un sujet gagnant-gagnant. Gagnant pour Geodis car nous avons un actionnaire de long terme stable et qui nous soutient, mais gagnant aussi pour la SNCF, puisque nous sommes contributeur de cash et facteur d’internationalisation », a souligné Marie-Christine Lombard.

Anne Kerriou

Ewa

Des zones à faibles émissions dans 15 collectivités d’ici fin 2020

carte ZFE

François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports, ont présenté lundi 8 octobre avec les élus de 15 villes et métropoles particulièrement touchées par la pollution atmosphérique, leurs engagements communs concernant les zones à faibles émissions (ZFE).

Ces 15 collectivités s’engagent à déployer ou renforcer des ZFE d’ici 2020. Et l’Etat de son côté s’engage notamment à « apporter son soutien, aux territoires dans le cadre de leurs travaux préparatoires et à mettre en place les mesures réglementaires nécessaires pour permettre un développement et un fonctionnement efficaces des zones », est-il précisé dans un communiqué.

« Aujourd’hui, avec 15 premiers territoires qui se mobilisent pour le déploiement des zones à faibles émissions, nous lançons une dynamique que nous voulons irréversible tant au niveau local que national », a déclaré Elisabeth Borne, le 8 octobre. « C’est pourquoi nous avons travaillé ensemble dans le cadre des Assises nationales de la mobilité et pour la préparation de la future loi d’orientation des mobilités », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, les ZFE sont des zones dont l’accès est réservé aux véhicules les moins polluants, sur la base du système de vignettes Crit’air. Leur mise en place est décidée par les collectivités locales, qui en définissent les critères de leur choix : délimitation géographique, catégories et classes de véhicules concernés, modalités horaires, progressivité des règles dans le temps ou encore dérogations octroyées.

Ewa

Provence-Alpes-Côte d’Azur veut lancer deux lignes d’autocars 100 % électriques

car électriques LER Paca

Dix autocars 100 % électriques devraient traverser les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse à partir juillet 2019. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur souhaite en effet déployer avec Transdev deux lignes express régionales 100 % électriques – Toulon – Aix-en-Provence et Avignon – Aix-en-Provence – avec des autocars Ice12 du constructeur chinois Yutong qui effectueront ces trajets de près de 200 km.
« Nous éviterons ainsi chaque année le rejet 600 tonnes de CO2 dans l’atmosphère », souligne Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans un communiqué. 
Thierry Mallet, PDG du groupe Transdev, précise que Transdev « est aujourd’hui leader européen en matière de véhicules électriques avec bientôt 1 000 bus opérés sur ses réseaux ».

Une expérimentation avait déjà été menée l’année dernière par la région et Transdev entre Arles et Avignon.

Ewa

Les TCL et la SNCF coopèrent pour la sécurité à Lyon

© Nicolas Robin Sytral

Conduisant jusqu’à présent leurs propres opérations pour lutter contre la fraude et les incivilités, les TCL et la SNCF ont décidé de mener des actions communes destinées à renforcer l’efficacité dans le secteur de la sécurité et de la Sûreté, « une priorité due à nos clients communs » selon les responsables de Keolis et des TER. Ces actions seront menées toutes les trois semaines après une première qui a déployé une trentaine d’agents à la gare-station Gorge-de-Loup de Lyon (33 000 passagers/jour environ).

Pour la seule fraude, la SNCF estime son coût à 20 millions d’euros par an dans les TER d’Auvergne-Rhône-Alpes, et Keolis à 11 millions d’euros sur le réseau des TCL. Plusieurs mesures ont permis d’enregistrer des résultats positifs : la fraude dans les TCL a ainsi diminué de 14 % à 10 % en huit ans.

C. F.

Ewa

Deux désistements à l’AMi de la région Paca

TER Paca La_Redonne © Didier Duforest

Lorsqu’elle avait lancé en début d’année son appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour savoir quels opérateurs pourraient être intéressés par ses TER quand ils seront ouverts à la concurrence, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur avait été approchée par dix candidats. Huit mois après et alors que la procédure va bientôt s’achever, la région estime que cette démarche lui a permis de mieux connaître les opérateurs et de mieux connaître son réseau.

Mais finalement, il n’y a plus que huit candidats : Transdev, RATP Dev, Thello, RDT13, RegioRail, Arriva, mais aussi Bombardier et Alpha Trains sont sur les rangs. L’AMI s’adressait en effet non seulement à des entreprises ferroviaires mais aussi à des entreprises en lien avec le ferroviaire, notamment avec la maintenance et le matériel.

Où sont passés les deux autres ? MTR a bien envoyé une lettre d’intention mais sans répondre exactement aux demandes de la région. Quant à Keolis, la filiale de la SNCF, elle n’a pas donné suite, après avoir manifesté un grand intérêt. La région semble penser que la SNCF y a mis le hola, tandis que Keolis explique que les lots proposés ne rentrent pas dans le périmètre définis dans le cadre de sa stratégie.

Ewa

« Nous allons assurer l’intégration du système de transport complet »

ERIC CAZEAUX Siemens

Interview d’Eric Cazeaux, président de Siemens Mobility France

 

Ville, Rail & Transports. La Société du Grand Paris vient d’attribuer à un groupement Siemens Mobility-Thales les automatismes et commandes centralisées des lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express. Siemens Mobility est chargé du CBTC. Quelle évolution par rapport à d’autres CBTC ?

Eric Cazeaux. Ce contrat intervient peu de temps après l’attribution de l’extension et de la modernisation de la ligne 14, que Siemens Mobility a remportée, et c’est un système dérivé de celui-ci que nous allons mettre en place. Il y a deux évolutions notables par rapport au CBTC de la ligne 14. La première, c’est l’utilisation de compteurs d’essieux en lieu et place de circuits de voie pour assurer la fonction de détection secondaire [La détection primaire est assurée directement par le CBTC au travers de la fonction de localisation qui s’appuie entre autres sur les balises et l’odométrie, NDLR]. La deuxième modification significative, c’est que toutes les fonctions des enclenchements sont intégrées dans les automatismes. Il n’y a pas de poste de signalisation dédié, les fonctions associées sont intégrées dans le système d’automatisme.

Ce sont les principales évolutions par rapport à Nexteo et à la ligne 14. Le CBTC du Grand Paris Express est aussi très proche du système que nous allons déployer – dans une version un peu antérieure – à Riyad.

On peut dire en fait que Riyad, la ligne B de Rennes, la modernisation et l’extension de la ligne 14, et maintenant les lignes 15, 16 et 17 du Grand Paris Express appartiennent à une même famille de CBTC, chaque projet ayant ses spécificités liées à la ligne en question, aux règles d’exploitation et maintenance et à d’autres facteurs propres au client.

 

VR&T. Comment se répartissent les tâches entre Thales et vous ?

E. C. La séparation se fait assez simplement. Disons que Thales est chargé de superviser le mouvement des trains et l’ensemble des infrastructures (dont, par exemple, la détection incendie, le contrôle de l’énergie, en fait tout ce qui concourt à faire un système de transport). Et Thales assume la cybersécurité, du fait de ses compétences notoires de par son activité dans le secteur de la défense.

Nous, nous assumons le mouvement automatique des trains. De plus, dans le cadre de ce contrat, nous allons assurer l’intégration du système de transport complet. C’est une opération importante, qui apporte une dimension « clé en main » au projet. Les fournitures arrivent sur ce chantier les unes après les autres. Il faut s’assurer qu’elles sont cohérentes entre elles, la difficulté n’étant pas de s’assurer du fonctionnement nominal mais de garantir, en toute sécurité, le fonctionnement tel qu’il est prévu pour chaque cas de marche dégradée.

 

VR&T. Quelles sont vos perspectives dans les métros automatiques ?

E. C. Siemens Mobility a de multiples opportunités dans le monde, et notamment à New York ou en Asie, entre autres. Nous continuons, à suivre les spots sur lesquels nous sommes focalisés comme par exemple la France, New York, l’extension du métro d’Alger.

En France, nous allons mettre en service la ligne B de Rennes en octobre 2020.

Nous mettrons également en service la ligne 4 à Paris. Nous assurerons l’extension de la ligne 14 jusqu’à Mairie-de-Saint-Ouen et, dans la foulée, de Pleyel jusqu’à Orly.

Il y aura également Nexteo pour le RER E. Ce sont des marchés très importants pour Siemens Mobility en France. Nous sommes plus que jamais au service de nos clients. Au-delà, la principale opportunité en France, ce sera la troisième ligne du métro de Toulouse, pour laquelle il est prévu un appel d’offres prochainement. Nous avons une certaine légitimité à Toulouse où nous avons déjà réalisé les deux premières lignes de métro automatique…

A plus long terme, nous avons sur notre radar plusieurs aéroports aux Etats-Unis et en Asie, projets semblables à celui que nous avons remporté à Francfort. La présentation lors du dernier salon InnoTrans du Cityval de Rennes a rencontré un succès notoire. De nombreux visiteurs se sont montrés très intéressés. C’est un métro qui a beaucoup séduit et je pense que cela va accélérer les opportunités.

Propos recueillis par François DUMONT

Ewa

Première pierre du centre de maintenance du tram T13

Versailles-Matelots
site remisage et maintenance du T13

La première pierre, toute symbolique, du centre de maintenance du tram-train T13 a été posée vendredi 5 octobre, en présence de Valérie Pécresse, présidente de la région et d’Ile-de-France Mobilités, de Philippe-Martin directeur général adjoint en charge des Opérations de transports et de maintenance associée de la RATP, d’Alain Krakovitch directeur général de Transilien et de Patrick Jeantet PDG de SNCF Réseau. C’est sur le site de Versailles-Matelots (photo), une ancienne gare de triage à proximité de la gare de Versailles-Chantiers que seront entretenues les rames de ce nouveau tramway. A sa mise en service, fin 2021, le T13 assurera la liaison entre les gares de Saint-Cyr sur les lignes C, N et U du Transilien et Saint-Germain-en-Laye du RER A. La nouvelle ligne reprendra la branche entre Noisy-le-Roi et Saint-Germain-Grande-Ceinture de la ligne L, rouverte en 2004, sur l’ancienne Grande Ceinture fermée à tout trafic en 1974.

Selon Alain Krakovitch, cette nouvelle infrastructure est l’amorce d’une rocade constituée des nouveaux trams-train T11, T12 et T13 qui, sur près de 100 km, facilitera les échanges entre banlieues. François de Mazières, le maire de Versailles, a regretté que la ligne parte de Saint-Cyr sans passer par sa commune.

De son côté Valérie Pécresse a indiqué que ce projet, financé par la région à plus de 50 % (ce qui est inédit), incarne parfaitement une « nouvelle génération des transports » avec ses liaisons interbanlieue. Elle a précisé que ce projet qui dans sa première phase transportera 21 000 voyageurs par jour ne sera pleinement réalisé qu’avec son prolongement vers Poissy et Achères où 41 000 voyageurs sont attendus. Et insisté sur le fait que l’Etat devra impérativement tenir ses engagements budgétaires du contrat de plan Etat-région alors que seuls 250 millions sur les 300 attendus pour 2018 ont effectivement été versés. Pour 2019, si les engagements ne sont pas respectés, ce sont 79 millions qui viendraient à manquer.

Le centre de maintenance devrait entrer en service en avril 2020 juste avant l’arrivée de la première rame de tram-train Dualis Alstom attendue pour le mois de juin.

Philippe-Enrico Attal

tracé T13

Ewa

Dernière ligne droite pour le futur Léman Express

CBo 20180921 OZ 0470©CFF

Une nouvelle étape a été franchie le 21 septembre dans la construction du projet Ceva (Cornavin-Eaux Vives-Annemasse, du nom des stations-communes reliées) avec la jonction des rails, autrement dit les dernières soudures sur la ligne franco-suisse qui va donner le jour au plus grand réseau ferroviaire régional transfrontalier d’Europe. Le Ceva, lancé en 2015, prend de plus en plus les allures du futur Léman Express, véritable RER de l’agglomération urbaine Genève-Annemasse, soit 16 kilomètres dont 10 km de voie nouvelle. Le gros des travaux a été réalisé côté suisse avec 8 km de voie comme le reflète la répartition du budget de l’opération financée à hauteur de 1,3 milliard d’euros par les Helvètes et 335 millions d’euros côté français.

Deuxième étape symbolique, la jonction des rails a été réalisée dans le tunnel franco-suisse où avait été opérée, il y a deux ans, la première jonction des équipes du creusement du tunnel. D’un point de vue technique, si la voie ferrée extérieure est classiquement sur ballast, les rails du tunnel sont posés sur des blochets, une voie bétonnée donc isolée par une double protection : un chausson en caoutchouc et une dalle flottante destinés à absorber le bruit et les vibrations lors des passages des trains. Le chantier de la plate-forme, dont 18,5 km de voie bétonnée, sera totalement achevé en juin 2019.

Les aménagements de surface vont se poursuivre : nouveau poste d’aiguillage, électrification en gare d’Annemasse, déploiement du système de télécommunication GSM-R, etc. Cinq nouvelles stations sont créées dans l’agglomération genevoise et SNCF Réseau va engager plusieurs chantiers pour moderniser 18 gares (rehaussement/allongement de quais, passerelles, ascenseurs, éclairage, etc.) et ses lignes en Haute-Savoie avec la suppression de trois passages à niveau.

Grâce à ses six lignes, le Léman Express permettra de desservir les principales villes du nord-est de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du canton de Vaud, entre Genève et Coppet vers Annecy, Evian, Saint-Gervais-Le Fayet, Annemasse, La Plaine, Bellegarde. 240 trains sont prévus au quotidien pour relier 45 gares et accueillir 50 000 voyageurs à partir du 15 décembre 2019, date de mise en service du futur Léman Express.

Claude Ferrero

Ewa

Frédéric Vallet nommé président DB Schenker France

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La division transport et logistique de la Deutsche Bahn a un nouveau président pour la France. Frédéric Vallet a été nommé président de DB Schenker France le 28 septembre dernier, poste auquel il succède à Cyrille Bonjean. Diplômé de l’Ecole de direction transports routiers (EDTR), Frédéric Vallet a commencé sa carrière en 1994 comme responsable du service affrètement chez la Compagnie nouvelle de conteneurs (CNC Transports). Après être passé chez Transport Mazet, il restera 11 ans chez TNT (devenu XP puis Heppner) avant de rejoindre le groupe Ducros Express jusqu’en février 2014, date à laquelle il rejoint DB Schenker France au poste de Senior vice-president en charge de l’activité Route pour la France et le Maghreb.