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Ewa

Le bioGNV meilleur pour le climat que l’électricité ?

L’Association française du gaz (AFG) et l’Association française du gaz naturel véhicule (AFGNV) présentaient vendredi 20 septembre le résultat d’une étude de l’IFP Energies nouvelles (successeur de l’Institut français du pétrole) qui compare le bilan carbone en analyse du cycle de vie des véhicules alimentés par des carburants classiques et alternatifs. Selon cette étude, les véhicules légers roulant au bioGNV seraient meilleurs pour le climat que les autres motorisations.

Les présidents des deux représentants de la filière, Patrick Corbin (AFG) et Jean-Claude Girot (AFGNV) répondent aux questions de Ville, Rail & Transports.

 

Patrick Corbin.

VR&T. Vous avez commandé une étude comparant le bilan carbone des véhicules alimentés par des carburants classiques et par des énergies plus propres que sont le gaz et l’électricité sur l’ensemble du cycle. Quels sont les grands enseignements que vous en tirez ?

Patrick Corbin et Jean-Claude Girot. L’IFP Energies nouvelles [successeur de l’Institut français du pétrole, NDLR] a réalisé en 2018 une étude intitulée E4T qui comparait différents types de motorisation électrique avec les véhicules diesel et essence. L’IFPEN a ainsi réalisé une étude qui compare le bilan carbone en analyse du cycle de vie des véhicules alimentés par des carburants classiques et alternatifs. C’est une première en France. La méthode qui est certifiée prend en compte tout le cycle de fabrication et de recyclage du véhicule ainsi que le cycle de fabrication du carburant et son utilisation. L’étude révèle que les

Jean-Claude Girot.

véhicules légers roulant au bioGNV sont meilleurs pour le climat que les motorisations essence, gazole et électricité. Le véhicule bioGNV affiche les meilleurs résultats et l’écart est de 36 % par rapport à un véhicule électrique à autonomie comparable de 500/ 600 km. En 2030 avec une incorporation de 40 % de bioGNV dans le GNV, un véhicule léger hybride gaz est équivalent à un véhicule électrique à autonomie étendue. A cet horizon, 30 TWh de biométhane seront nécessaires pour alimenter un million de véhicules légers et 200 000 camions gaz avec un tel niveau d’incorporation, ce qui est compatible avec les 40 TWh de production de biométhane estimés par la Commission de régulation de l’énergie à cette date. D’autres pays travaillent sur ce sujet, l’Allemagne, la Belgique et arrivent aux mêmes conclusions voire à des conclusions beaucoup plus favorables aux véhicules gaz compte tenu du mix électrique plus carboné. ll nous paraît donc nécessaire de faire évoluer rapidement la réglementation européenne afin de se fonder sur une analyse en cycle de vie.

 

Pourquoi cette étude aujourd’hui ?

La réglementation française mesure les émissions de CO2 des véhicules, conformément au nouveau règlement européen du 17 avril 2019 qui établit des normes de performance en matière d’émissions de CO2 pour les véhicules légers et s’appuie sur une mesure des émissions de CO2 en sortie du pot d’échappement. Ce nouveau règlement, précise qu’« il est important d’évaluer l’ensemble des émissions produites tout au long du cycle de vie des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers » au niveau de l’Union européenne. La Commission européenne devrait évaluer, au plus tard en 2023, la possibilité de mettre au point une méthode commune pour évaluer les émissions de CO2 tout au long du cycle de vie de ces véhicules mis sur le marché européen, et pour la communication harmonisée des informations afférentes. Pour anticiper cette évolution, l’étude menée par l’IFP Energies nouvelles compare le bilan carbone en analyse du cycle de vie des véhicules GNV et bioGNV à celui des véhicules gazole, essence et électrique. Elle prend en compte l’ensemble des gaz à effet de serre émis lors de la fabrication des véhicules, de la production des carburants ainsi que de leur combustion.

 

L’ONG Transport & Environnement a publié tout récemment une étude remettant en cause les avantages du gaz face au diesel. Que répondez-vous ?

Transport & Environnement compare des résultats de tests sur banc pour les véhicules diesel à des tests au démarrage et en conditions réelles pour le GNV. L’AFGNV avec laquelle nous avons fait mener l’étude, a mis à disposition des éléments qui éclairent la réalité des avantages du gaz naturel. lls se basent sur des études qui s’appuient sur des procédures de tests, tous en conditions réelles d’utilisation. 

 

Que demandez-vous aux pouvoirs publics français, alors que la future loi Mobilités doit prochainement être réexaminée au Sénat ?

Cette étude, destinée à éclairer les choix publics sur l’impact climatique, montre le bénéfice immédiat des motorisations GNV, et plus encore bioGNV, pour lutter contre le réchauffement climatique. Nous mettons à disposition l’ensemble de ces résultats auprès des pouvoirs publics. Nous allons également les porter auprès des autorités européennes pour nourrir les travaux qui vont être menés pour introduire une méthode de calcul des émissions de gaz à effet de serre des véhicules en analyse du cycle de vie. Il en va de la santé de notre planète mais également de la pérennité de la filière automobile. Nos deux associations appellent à une modification rapide de la réglementation européenne sur les émissions de CO2 des véhicules et sur la reconnaissance des véhicules légers et utilitaires légers GNV/bioGNV comme véhicules faibles émissions.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

Ewa

Sans voitures et presque sans métro dimanche dernier à Paris

Comme elle le fait depuis cinq ans, la Ville de Paris organisait sa journée sans voitures, dimanche 22 septembre. Cette date coïncidait avec la Journée du patrimoine qui ouvre aux visiteurs un grand nombre de sites généralement fermés. Problème, craignant des débordements comme la veille lors des manifestations des « gilets jaunes » et de la « Marche pour le climat », la préfecture de police de Paris a demandé la fermeture de plusieurs stations de métro dans le quartier des Champs-Elysées, de l’Etoile, de la Concorde et la Madeleine.

Le préfet a joué la prudence ; mais son initiative tombait plutôt mal, le jour où les élus locaux souhaitent promouvoir le transport public. Eric Azière, conseiller à la mairie de Paris a critiqué cette décision sur Twitter. « Ce dimanche matin, sept stations de la ligne 1 fermées sur ordre de la préfecture de la police ! Le jour de la journée sans voitures. On craint quoi ? Les piétons ? » Tweet aussitôt relayé par Anne Hidalgo accompagné d’un « Je partage ». Invitée de France Inter le lendemain, la maire de Paris a indiqué que le préfet de police sera « sans doute interrogé » sur ces fermetures de métro.

Big Bang des bus

Anne Hidalgo qui n’est officiellement pas encore candidate à sa réélection aux prochaines municipales de mars 2020, présentait à l’antenne son livre Le Lieu des possibles (coécrit avec le journaliste Antoine Leiris). Interrogée par un auditeur sur la réorganisation complète du réseau de bus de la RATP en avril dernier, Anne Hidalgo a réfuté toute « précipitation » dans le déploiement du nouveau réseau, indiquant que cela répondait aux nouveaux besoins de dessertes des arrondissements de l’Est parisien.

S. S.

Ewa

Contre la réforme des retraites, les syndicats cheminots sont attentistes

Si trois des quatre syndicats représentatifs à la SNCF (CGT, SUD Rail, Unsa Ferroviaire) appellent les cheminots à participer à la journée d’action interprofessionnelle du 24 septembre contre le projet de réforme des retraites et la disparition des régimes spéciaux, seuls les deux premiers appellent aussi à la grève. Elle s’annonce moins suivie que le 13 septembre dernier à la RATP où 10 lignes de métro avaient baissé le rideau, l’ensemble des syndicats de la régie s’étaient mobilisés. Ils ont même déjà annoncé une grève illimitée en décembre. A la SNCF, les organisations syndicales avancent plus prudemment.

Dans un communiqué du 22 septembre, la direction de la SNCF prévoit par conséquent un trafic TGV « peu perturbé ». Deux trains Intercités sur cinq, trois TER sur cinq et un Transilien sur deux circuleront en moyenne mardi 24 septembre. Le trafic des trains internationaux sera « normal » pour les Eurostar, Thalys, Lyria et les liaisons France – Espagne, France – Allemagne et France – Italie. Le trafic TGV devrait être normal, à l’exception sur les axes Atlantique et Nord (quatre trains sur cinq). Tout comme sur les lignes TER, le trafic Intercités est qualifié de « perturbé ». Seul un Intercités de nuit sur quatre circulera.

En région parisienne, le RER A connaîtra un service normal, mais la partie nord du RER B (à partir de Gare-du-Nord), exploitée par la SNCF, sera touché par la grève avec deux trains sur cinq, tout comme les lignes C (un train sur deux), D (deux trains sur cinq et aucune circulation entre Châtelet et Gare-de-Lyon) et E (deux trains sur cinq).

Info trafic | SNCF

Le nouveau secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, dont le plan de vol est particulièrement chargé sur le front social annonce dans Le Parisien du 24 septembre, qu’il « va rencontrer les agents de la RATP, les cheminots et les pilotes d’ici le 15 octobre »

N. A.

Ewa

Ligne 1 RATP : grosse frayeur mais le système de sécurité automatique a assuré

21h35, mardi 17 septembre, ligne 1 de la RATP, 100% automatisée : un énorme bruit suivi d’étincelles surviennent à la station Palais Royal. A l’origine de l’incident : « une disjonction d’intensité« , explique la RATP. Autrement dit, il y a trop de courant sur la ligne et l’alimentation électrique disjoncte. « Ce n’est pas exceptionnel, c’est impressionnant mais c’est sans risque pour le voyageur », tempère le transporteur. Problème, l’incident entraîne une réaction en chaîne.

Il provoque tout d’abord une avarie matériel sur une rame à la station Concorde. Elle est évacuée et pour réorganiser le trafic sur la ligne, les régulateurs du poste de contrôle centralisé (PCC) prennent la main « afin que le service se poursuive », indique la RATP dans ses explications.

Erreur humaine

21h50, le service se poursuit certes, mais une rame avec des voyageurs à bord se lance dans une course folle et omet de marquer l’arrêt à trois stations consécutives : Concorde, Champs-Elysées-Clémenceau, Franklin D. Rossevelt. « Une mauvaise programmation », résume la Régie. Comprendre, une erreur de programmation d’origine humaine.

La ligne 1 est entièrement automatisée depuis fin 2012 et le système de sécurité automatique a heureusement parfaitement joué son rôle, évitant une collision : « Il a détecté l’anomalie [le métro en roue libre] et l’arrêt de la rame s’est fait en toute sécurité en amont de la station Georges-V, où une autre rame stationnait », explique la RATP.  Pour comprendre, le système de contrôle-commande (communication based train control – CBTC) dont est équipée la ligne 1 (comme la 14) contrôle le trafic grâce à une communication continue entre les rames et un ordinateur central chargé de gérer tous les métros sur la ligne. Objectif, augmenter le débit en réduisant l’intervalle de temps entre deux trains aux heures de pointe jusqu’à 85 secondes, et fluidifier le trafic avec des trains qui arrivent en stations de manière régulière.

Mardi soir, le CBTC « a parfaitement fonctionné », se félicite la RATP, et la rame lancée à 50 km/h a fini par s’arrêter à la station Georges-V, s’immobilisant à quelques mètres de celle en stationnement. Une enquête interne est tout de même en cours concernant la « mauvaise programmation ». Selon nos informations, l’agent chargé de la régulation au PCC se serait trompé de rame : au lieu de donner l’ordre à la rame défectueuse de filer sans voyageur et sans arrêt vers le terminus (en « haut le pied » dans le jargon ferroviaire), il a envoyé cet ordre au métro rempli de voyageurs ! Qui ont tiré en vain le signal d’alarme…

Nathalie Arensonas

Ewa

Keolis aux manettes du métro vers l’aéroport de Shanghai

La joint-venture Shanghai Keolis formée par l’opérateur du métro de Shanghai et du train à sustentation magnétique Maglev, et de la filiale de la SNCF, Keolis, démarre mi-septembre l’exploitation du métro qui dessert les quatre terminaux de l’aéroport de Pudong International. Un contrat d’exploitation sur 20 ans dont le montant du contrat n’a pas été communiqué, signé avec le gestionnaire de l’aéroport.

Le métro, conçu comme entièrement automatique, aura tout de même un conducteur à bord (type GoA2), comme c’est le plus souvent le cas en Asie.

La ligne de 7,8 km est en service 24h/24 et 7j/7, et, selon les projections de l’opérateur français, elle devrait transporter 250 000 passagers par jour. L’aéroport de Pudong reçoit 60 millions de voyageurs par an, et devrait atteindre 80 millions de voyageurs dans les prochaines années, selon le communiqué de Keolis. Les travaux d’extension ont d’ailleurs également été inaugurés mi-septembre, avec la construction de deux nouveaux terminaux.

Keolis est implanté depuis 2014 dans l’empire du Milieu où il exploite le métro automatique de Pujiang et le tramway de Songjiang, également situés à Shanghai.

N. A.

Ewa

Le désamour des citadins pour la voiture se confirme

De quoi conforter les ambitions européennes de Drivy, la start-up française d’autopartage récemment rachetée par l’Américain Getaround qui deviendra bientôt Getaround Europe. Selon les résultats d’un sondage réalisé par Harris Interactive (1) et révélé le 16 septembre – début de la semaine européenne de la mobilité -, 87% des Parisiens estiment que leur qualité de vie s’améliorerait si le nombre de voitures diminuait dans leur ville. A Lyon, ce pourcentage s’élève à 83% et à 86% dans le centre-ville.

Moins de la moitié (46%) des Parisiens utilisent leur voiture au moins une fois par semaine, et 50% déclarent vouloir lâcher définitivement le volant si des solutions alternatives crédibles leur sont proposées : en transports en commun et en autopartage notamment. Interrogés pour Drivy sur leur perception de l’utilisation de l’espace public qui serait libéré si le développement de l’autopartage était accéléré, les Parisiens souhaiteraient avant tout que soient créés plus d’espaces verts (94%), de zones piétonnes (88%) et davantage de voies de circulation réservées aux transports publics et partagés comme le covoiturage et l’autopartage (77%). Dimanche 22 septembre, ils ne pourront ni covoiturer ni partager leur auto, c’est la journée sans voiture dans la capitale.

N.A

(1) sondage réalisé du 21 au 31 août auprès d’un échantillon représentatif de plus de 4 000 personnes vivant dans les grandes villes européennes. En France il a été mené à Paris et à Lyon.

Ewa

Billettique : Navocap signe avec le Suisse Fairtiq

En 2016, la filiale numérique de la RATP Ixxi (devenue RATP Smart Systems) s’était offert Navocap, deuxième opérateur français de systèmes d’aide à l’exploitation et d’information voyageurs. Elle signe aujourd’hui un partenariat avec l’éditeur de l’application suisse Fairtiq pour digitaliser l’intégralité  des parcours clients : information voyageurs et billettique.

Utilisée quotidiennement chez nos voisins helvétiques par les usagers des transports collectifs, Fairtiq espère ainsi toucher le marché français, visant les 120 réseaux de transport urbain sur lesquels Navocap est présent.

« Le client n’a plus à anticiper l’achat de son titre de transport puisque l’opération, intégralement digitalisée, se fait à bord. Grâce à une géolocalisation autonome, il suffit de cliquer deux fois sur son smartphone (Android ou IOS), au départ, puis à l’arrivée. L’application calcule alors automatiquement le meilleur tarif pour les trajets parcourus, quels que soient les modes de transport. S’il fait dix fois le même trajet en bus, il sera facturé automatiquement au tarif préférentiel d’un pass 10 voyages », explique Navocap dans un communiqué.

L’utilisateur peut entrer ses préférences (parcours, modes) sur l’application, le calculateur d’itinéraire lui propose alors des parcours personnaliséss. Du côté des opérateurs, ils doivent juste paramétrer l’application en cas d’évolution de la gamme tarifaire. Et ajouter des réseaux si les autorités organisatrices de transport signent des accords d’interopérabilité.

Et comme la donnée coûte cher, cet outil billettique donne accès aux parcours clients, de l’origine à la destination, épargnant aux opérateurs le coût des enquêtes dédiées, promet Navocap.

N. A.

Ewa

Loi Mobilités : les députés ont « un sentiment de redite »

rapporteurs_LOM_Assemblée_nationale

Faute d’accord entre députés et sénateurs au début de l’été sur la loi d’orientation des mobilités (LOM, relire l’article), le texte a été réexaminé puis adopté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale du 10 au 12 septembre. Il doit revenir devant le Sénat en octobre ou novembre, en vue d’un vote et d’une promulgation fin 2019. Même si plus personne n’ose prédire de date définitive…

« Nous avons eu un certain sentiment de redite, avec les mêmes arguments et les mêmes réponses, nous avons gardé les grands équilibres de la loi et n’avons fait que nettoyer le texte », commente Bérangère Abba, députée de Haute-Marne et corapporteure de la loi, pour le volet programmation des infrastructures. Si ce point d’achoppement avec le Sénat reste entier, la question du financement de la LOM étant renvoyée au débat sur le projet de loi de Finances pour 2020, quelques évolutions mineures sont à relever dans la nouvelle version du texte votée le 12 septembre par les députés. Les voici :

  • le forfait mobilité (400 euros exonérés d’impôts, versés par les entreprises volontaires à leurs salariés qui se déplacent en transport collectif, en vélo ou en covoiturage sur le trajet domicile – travail) est étendu aux billets vendus à l’unité. Objectif, toucher aussi les usagers occasionnels des transports en commun.
  • l’objectif de décarbonation des flottes automobiles reste le même : 10 % en 2022, 20 % en 2024, 35 % en 2027, 50 % en 2030 mais cette fois, les flottes de plus de 100 scooters sont concernées par cette obligation. Dans le viseur, les plates-formes de livraison de pizza, de sushis et autres burgers.
  • les plates-formes de mobilité, toujours : afin d’assurer un minimum d’activité aux chauffeurs de VTC, la loi prévoit de réguler le nombre de connexions simultanées sur différentes plates-formes. Une connexion = une activité.
  • l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, l’Arafer, devient l’Autorité de régulation des transports (ART) avec l’extension de ses compétences au contrôle des redevances aéroportuaires payées par les compagnies aériennes.

Lire le dossier LOM dans le numéro de septembre de VR&T


La programmation financière des infrastructures est donc reportée au débat sur le PLF 2020 qui démarre fin septembre. Quant aux rapports sur la fiscalité aérienne et celui sur le déploiement de la rénovation du réseau ferré, ils sont tous deux reportés à fin mars 2020. A la même date que celui sur les trains de nuit.

Le Sénat n’a pas encore inscrit le nouvel examen en séance du projet de LOM, certaines rumeurs laissent planer l’option d’un rejet préalable du texte par la Haute Assemblée. Interrogé, le sénateur de Vendée Didier Mandelli, rapporteur de la loi n’a pas répondu à nos sollicitations.

Nathalie Arensonas

 

Ewa

Un taxi volant testé sur la Seine parisienne

En forme de bulle, il ressemble un peu au Sea Shadow de James Bond, mais il est électrique. Le SeaBubbles conçu par la start-up française du même nom a été autorisé par la préfecture de police d’Ile-de-France à réaliser des tests de navigation du 16 au 20 septembre sur la Seine. Du port de Bercy à Issy-les-Moulineaux, un trajet de 25 minutes à la vitesse de 18 nœuds, soit 30 km/h. « Il est silencieux, ne fait pas de vague et est très stable », témoigne Magali Charbonnau, secrétaire générale de la préfecture, à la descente de l’embarcation.

L’hydrofoil qui ne peut « décoller » qu’à cette vitesse, a donc obtenu de la préfecture une dérogation de circulation provisoire entre 8h et 10h et entre 15h et 17h lorsque le trafic sur la Seine est moins dense. En moyenne, il passe 100 bateaux par jour sur certains tronçons du fleuve parisien, notamment entre Notre-Dame de Paris et la Tour Eiffel où les bateaux-mouches et consœurs opèrent un ballet incessant, aux côtés des péniches. « Si elle s’avère concluante, l’exploitation commerciale de SeaBubbles pourra être envisagée au printemps 2020 », indique la préfète.

SeaBubbles est un hydrofoil électrique « avec des foils en forme de T montés à l’envers afin de compenser le mouvement des vagues et du vent ce qui lui assure une grande stabilité », vante Tanguy Goetz, directeur du développement et de la stratégie de la start-up. Les matériaux composites sont produits en Thaïlande, les moteurs en Suisse, et l’engin est assemblé à Cogolin, dans le Var. Coût de cette embarcation futuriste, 200 000 euros.

Bubble Taxis

La start-up a noué un partenariat avec Paris Expérience Group, opérateur de croisières fluviales et propriétaire de ports et de bateaux sur la Seine. Les deux entreprises ambitionnent de lancer une exploitation de Bubble Taxis dans Paris, au printemps 2020. D’autres usages sont envisagés, avec les Douanes, la Police et la RATP, dans des versions 12 à 32 places, indique Tanguy Goetz. Le constructeur naval travaille aussi avec Haropa Ports de Paris et les Voies navigables de France qui mènent actuellement une étude sur les conditions de navigation sur la Seine, en vue d’optimiser les flux de passagers et la logistique sur le fleuve parisien et adapter la législation en conséquence.

Nathalie Arensonas

Ewa

Une piste cyclable solaire pour éclairer un pont du TGV Est et du RER

« Parlez moins, pédalez plus ! » Excédé par l’attroupement sur la piste cyclable qui longe le canal de l’Ourcq à Bobigny, un cycliste passe en trombe sur son Lejeune, Dans l’attroupement, une poignée de journalistes et des représentants d’associations de défense du vélo auxquels Stéphane Troussel, président du département de Seine Saint-Denis, est venu présenter la première voie cyclable solaire d’Ile-de-France, le 16 septembre à l’occasion de la semaine européenne de la mobilité.

Rien de très impressionnant si ce n’est une dizaine de mètres de dalles photovoltaïques collées sur la piste, dans lesquelles sont incrustées de fines feuilles de silicium qui transforment les rayons du soleil en énergie. Les dalles sont enrobées d’une couche de résine et de polymères très adhérentes, même les jours de pluie, et translucides pour laisser passer la lumière du soleil. Objectif, éclairer la traversée d’un pont situé sous les voies du TGV Est et du RER E sous lesquelles passe la Véloroute des Pèlerins qui relie Saint-Jacques de Compostelle à Trondheim en Norvège. En passant par le bassin de la Villette à Paris et la Seine-Saint-Denis, en banlieue est.

D’ici à 2024, la Seine-Saint-Denis ambitionne un territoire 100% cyclable sur ses 342 kilomètres de voies départementales. Aujourd’hui, près de 100 kilomètres sont aménagés, dont 21 nouveaux kilomètres en 2019.

50 m2 de piste solaire = 118 000 euros

Coût des 50 mètres carrés de piste solaire testés depuis neuf mois : 118 000 euros, indique Stéphane Troussel. Un mètre carré de Wattway, du nom de la technologie développée par Colas (filiale routière de Bouygues), produirait 40 à 120 kWh par an en fonction de l’ensoleillement, « ce qui permet de charger deux vélos électrique par an », selon les calculs de l’élu du département. Bilan de la piste solaire testée depuis neuf mois à Bobigny : elle fournit 80% de l’électricité nécessaire pour sécuriser la traversée du pont ferroviaire particulièrement sombre de jour comme de nuit. Les quelques cyclistes interrogés ne sont pas convaincus par les rails électriques bleus censés améliorer la visibilité.

Les routes et pistes cyclables solaires Wattway sont expérimentées depuis trois ans sur 45 démonstrateurs, dont 30 en France. Parmi eux, le kilomètre de route solaire inauguré en 2016 en Normandie, sur la RD5, mais qui n’a pas rempli ses promesses de production d’électricité. Si les dalles photovoltaïques ont tenu le choc et prouvé leur adhérence au passage des véhicules, elles ont subi quelques disjonctions à cause de la météo et rencontré des problèmes de voisinage à cause du bruit au contact des pneus.


Lire notre dossier publié en mai 2019 sur « La nouvelle route »


Colas qui ne communique pas le coût du kilomètre de route photovoltaïque espère se rapprocher de celui du solaire classique pour pouvoir passer à la commercialisation en 2020. Pour l’heure, la route solaire coûte encore cher et produit moins d’électricité que des panneaux photovoltaïques installés sur toiture. Elle semble donc plus adaptée sur des pistes cyclables pour alimenter en électricité des bornes électriques destinées aux vélos, trottinettes électriques ou à l’éclairage public.

N.A