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Ewa

Heetch a lancé un fonds de solidarité pour ses chauffeurs

Teddy Pellerin, heetch

Teddy Pellerin, le confondateur de Heetch, dresse un premier bilan de la crise sanitaire sur l’activité de la plateforme de VTC.

Ville, Rail & Transports. Quel est l’impact de la crise sur votre activité ?

Teddy Pellerin. On a perdu entre 85 et 80 % de notre activité, en fonction des semaines. C’est peut-être un peu mieux que certains de nos concurrents. Cela peut s’expliquer par notre présence en banlieue. À Paris, l’activité est quasi-nulle. Les clients utilisent notre service de façon différente : pour aller faire des courses ou pour passer au drive et récupérer les marchandises commandées.

VRT. Comment voyez-vous la reprise ? En « V » comme on a pu l’entendre ?

T. P. Pas du tout ! Ce sera très long. Il est possible qu’il y ait des récidives du Covid-19, et donc de nouvelles mesures.

Mais la mobilité urbaine sera sans doute moins impactée que la mobilité nationale ou, pire, la mobilité internationale. Même si cela restera difficile de toute façon.

On pourrait toutefois bénéficier d’un effet report, lié à la crainte des usagers des transports en commun, ou des embouteillages subis par les automobilistes. Bien sûr, les VTC n’échappent pas encombrements, mais au moins les clients n’ont pas à se garer en arrivant à destination.

VRT. Quelles sont les mesures mises en place pour la reprise ?

T. P. On a créé un fonds de solidarité pour nos chauffeurs d’un demi-million d’euros. Il est abondé par les commissions habituellement perçues (15 %) qui sont reversées à ce fond. Pour les 1 000 chauffeurs les plus fidèles à Heetch, nous leur avons versé fin avril une prime 200 euros. Et pour 3 000 autres chauffeurs, nous leur versons une aide forfaitaire de 100 euros pour constituer un kit de sécurité sanitaire. Ces 4 000 chauffeurs sont ceux qui génèrent 80 % de notre volume d’activité.

On a noué un partenariat avec un garage qui équipe les véhicules des chauffeurs d’une vitre en plexiglas. Elle sépare l’avant du véhicule de l’arrière, donc le conducteur des passagers. Certains de nos chauffeurs l’ont déjà installée et en sont très satisfaits. C’est sécurisant pour les clients.

On a regardé aussi cette sorte de plastique qui enferme le conducteur dans une sorte de bulle, comme on a pu en voir en Chine. C’est sans doute plus hermétique, mais aussi plus anxiogène. On a préféré la vitre de plexiglas.

VRT. Faut-il des masques et du gel hydroalcoolique ?

T. P.On a déjà fourni du gel. Mais pour les masques, c’est difficile de les imposer, parce qu’on n’aurait pas pu en fournir.

On verra comment la situation évolue, s’il est plus facile de s’en procurer. Mais, de toute façon, beaucoup se sont équipés et en portent déjà.

Propos recueillis par Yann Goubin

Ewa

Un premier ballon d’oxygène pour le transport routier

Malgré le report modal voulu par la Commission européenne, le transport routier de marchandises a continué sa progression au détriment des autres modes.

Considéré comme une activité économique prioritaire, le transport routier doit bénéficier de 390 millions d’euros de mesures de trésorerie décidés par le gouvernement fin avril. Un premier ballon d’oxygène pour un secteur durement touché par la crise sanitaire. Selon une enquête réalisée par la FNTR (Fédération nationale des transports routiers), 84 % des entreprises de TRM se trouvaient en arrêt total ou partiel de leur activité, hors entreprises transportant des produits alimentaires, entre le 6 et le 15 avril. Les chefs d’entreprise estiment en moyenne une baisse de 48 % de CA par rapport à la même période de 2019. Près d’un quart (21 %) des entreprises ont perdu plus de 75 % de CA, indique l’organisation professionnelle. Et on compte de nombreux allers ou retours à vide. Les trois secteurs les plus impactés sont le transport lié au secteur de l’automobile (92 % entreprises à l’arrêt total), le déménagement (75 %) et la livraison de meubles et de menuiseries (75 %).

Marie-Hélène Poingt

Ewa

L’activité des 13 sites d’Alstom redémarre

Alstom usine

Le 24 mars, Alstom a suspendu ses activités de production dans ses 13 sites en France mais tout en maintenant, explique le constructeur, « les activités clés comme celles liées à la maintenance, aux pièces de rechange et, dans une certaine mesure, et aux systèmes d’alimentation et de recharge par le sol ». Ce qui lui a permis d’assurer les services de maintenance auprès de ses clients. Le constructeur a aussi maintenu son activité « de gestion des fournisseurs ».

Pour redémarrer ses sites, Alstom indique avoir défini « un référentiel sanitaire » pour ses 13 sites avec les organisations syndicales nationales et locales, et basé sur les recommandations des autorités publiques et sur les gestes barrières. « Chaque site a mené son analyse des opérations poste par poste et revu l’organisation du travail en conséquence, que ce soit les flux, les horaires, l’aménagement des lieux… », explique un porte-parole. Le but étant de minimiser les contacts, voire si possible de les supprimer. « En cas d’impossibilité, les salariés doivent porter plus d’équipements de protection, notamment des masques », souligne Alstom. « Globalement, la mise en place de ces pratiques permet, depuis début avril, la réouverture des activités industrielles en toute sécurité pour répondre aux besoins des clients et assurer la continuité industrielle ». Pour les salariés qui le peuvent le télétravail est maintenu.

L’un des premiers à redémarrer, le site de Valenciennes a repris le 6 avril. Tous les sites ont redémarré, au moins en partie. L’objectif est une reprise à hauteur de 50 % vers la dernière semaine d’avril pour monter à 100 % d’activité la première moitié de mai. 

M.-H. P.

Ewa

Nouveau contrat de bus électriques pour Keolis dans le Grand Copenhague

Keolis Danemark Bus electriques

Keolis étend sa présence au Danemark en remportant un contrat attribué par Movia, l’autorité organisatrice des transports de l’île de Sélande (Sjælland) portant sur l’exploitation et la maintenance de 47 bus, dont 32 électriques, desservant les cinq grandes villes de la région du Grand Copenhague. D’un montant de « plus de 100 millions d’euros », ce contrat prendra effet en juin 2021 pour une durée de dix ans, plus deux ans en option, et entraînera l’embauche de 170 personnes.

Avec ce contrat, Keolis devient « l’un des principaux opérateurs de bus électriques au Danemark », où l’exploitant est également présent sur les tramways d’Aarhus (en service depuis décembre 2017) et Odense (qui doit être inauguré en août 2021).

Patrick Laval

Ewa

Keolis garde la franchise Southeastern jusqu’à deux ans de plus

Govia reste l’exploitant pour 18 mois, voire 24, des trains entre Londres et le sud-est de l’Angleterre.

Dans le cadre de la suspension des franchises britanniques « à titre temporaire » par le ministère britannique des Transports (Department for Transport, DfT) du fait de l’épidémie de Coronavirus, les exploitants en place poursuivent leurs opérations « au jour le jour ». Pour ce qui est de la franchise Southeastern, dont le contrat avait déjà été prorogé jusqu’au 31 mars dernier suite à l’annulation de l’appel d’offres pour son renouvellement, l’exploitant Govia a été reconduit de gré à gré par le DfT le 30 mars pour une durée de 18 mois, avec 6 mois de plus en option (jusqu’au 31 mars 2022). Regroupant Keolis (35 %) et le groupe Go-Ahead (65 %), Govia garde ainsi jusqu’à deux années supplémentaires l’exploitation des trains classiques et à grande vitesse entre Londres et le sud-est de l’Angleterre (1 751 km de lignes, 640 000 voyageurs quotidiens avant le Coronavirus).

Exploitant depuis 2006 de la franchise Southeastern, qui a lancé ses trains régionaux sur la ligne à grande vitesse HS1 fin 2009, Govia a connu une récente amélioration de la qualité de service sur son réseau, avec 81 % de voyageurs satisfaits selon l’enquête nationale la plus récente. Et l’exploitant considère que cette prorogation « permettra à Keolis et à son partenaire de booster la capacité et la ponctualité sur son réseau et, à court terme, de se concentrer sur la fourniture de services aux travailleurs clés pendant l’épidémie de Covid-19 ».

Patrick Laval

Ewa

Quatre transporteurs routiers entrent dans le capital de CFF Cargo

Fret CFF SBB Suisse

Plus rien ne s’oppose à l’entrée du consortium Swiss Combi dans le capital de CFF Cargo, à hauteur de 35 %. Estimant que cette privatisation partielle de la division fret des Chemins de fer fédéraux suisses « ne mène pas à la suppression d’une concurrence efficace », la Commission de la concurrence (Comco) suisse l’a approuvée, après quatre mois d’examen « approfondi » pour cause de risque de « création d’une position dominante collective ».

Fin août dernier, les transporteurs routiers suisses Planzer, Camion-Transport, Galliker et Bertschi s’étaient rapproché des CFF dans le but de prendre une participation dans CFF Cargo via le consortium Swiss Combi, mis sur pied à cet effet. Au sein de ce consortium, Planzer et Camion-Transport sont en position de force, avec 40 % chacun, Bertschi et Galliker y participant à hauteur de 10 % chacun.

Mise sur pied en 2001, la division CFF Cargo se présente comme « le leader sur le marché du fret suisse », ayant transporté 32,8 millions de tonnes de marchandises en 2019 et revendiquant « plus d’un quart de l’ensemble des prestations du trafic marchandises » en Suisse. Son chiffre d’affaires en 2019 a été de 712 millions de francs suisses (675 millions d’euros).

À noter que cette ouverture du capital de CFF Cargo ne concerne pas sa branche internationale SBB Cargo International, dont le capital est actuellement détenu par CFF Cargo et l’opérateur de transport combiné Hupac. Dans les prochaines semaines, la part de CFF Cargo dans SBB Cargo International devrait être reprise directement par les CFF.

Patrick Laval

Ewa

Vincent Ducrot succède à Andreas Meyer à la tête des CFF en pleine crise du Coronavirus

De gauche à droite : Vincent Ducrot et Andres Meyer.

Directeur général des CFF depuis 2007, Andreas Meyer (58 ans) a été remplacé à la tête des Chemins de fer fédéraux suisses le 1er avril par Vincent Ducrot (57 ans). Au fils de cheminot passé par la Deutsche Bahn succède le dirigeant des Transports publics fribourgeois (TPF), qui avait quitté les CFF en 2011, après 18 ans de carrière.

Un bilan mitigé

Interrogé par l’ATS (Agence télégraphique suisse), Andreas Meyer met à son actif l’augmentation de 50 % du trafic voyageurs, le développement du secteur immobilier, l’assainissement de la caisse de pension et de CFF Cargo, mais aussi le maintien de la concession du trafic grandes lignes.

Côté critiques, il reconnaît que des améliorations sont nécessaires au niveau de la ponctualité. Les problèmes « ont été clairement identifiés et des solutions sont en cours de réalisation », précise-t-il à l’ATS. Interrogé sur les reproches du personnel et des syndicats d’avoir perdu le contact avec eux, le DG sur le départ estime que « ces sentiments sont liés à la numérisation de l’entreprise » et l’instauration d’une nouvelle dynamique. Toutefois, « nous n’avons pas toujours bien su expliquer à notre personnel ce que nous faisions », reconnaît-il.

Une reprise « en deux ou trois étapes »

Prévue depuis septembre, cette succession s’effectue dans un contexte « relativement compliqué », selon les termes utilisés par le nouveau DG dans le cadre de sa conférence de presse inaugurale, retransmise par vidéo.

Présenté dans le monde entier comme un cas modèle, le système ferroviaire suisse n’en est pas moins touché par les conséquences de l’épidémie de Covid-19. Pour faire face à une chute de la demande de l’ordre de 80 à 90 %, les CFF ont réduit leur offre d’environ 25 % en trois étapes. Mais pour Andreas Meyer, dans une interview publiée dans Le Temps, « il n’est pas exclu – et je l’espère – qu’il en reste des traces durables : cela pourrait par exemple être bénéfique pour une meilleure répartition des déplacements entre les heures de pointe et les heures creuses ».

Tant l’ancien que le nouveau DG des CFF envisagent déjà la reprise après la crise actuelle. Si Andreas Meyer voit les défis à la lumière de la situation actuelle (chantiers interrompus, mises en service des trains à deux niveaux Bombardier Twindexx et du tunnel de base du Ceneri), son successeur voit vers l’avenir, ajoutant que « les gens auront de nouveau envie de sortir ». Mais il concède que « nous ne pouvons pas revenir à la normale en un seul coup ». « Nous attendons de connaître les règles du jeu du redémarrage de l’économie », estime Vincent Ducrot, envisageant une reprise « en deux ou trois étapes ».

P. L.

Ewa

La Suède maintient les liaisons aériennes « socialement essentielles »

En dépit de l'épidémie, la continuité des relations vers le grand Nord (ici, l'aéroport de Kiruna) et l'île de Gotland est garantie.

Alors que dans le reste de l’Europe, les aéroports se vident, faute de voyageurs, en Suède, où le confinement n’est pas obligatoire, le maintien de certains vols intérieurs a été rendu obligatoire « à titre provisoire » par le gouvernement, le 6 avril. Cette décision concerne en particulier les vols vers le nord du pays (comprenant la Laponie suédoise) et l’île de Gotland (au milieu de la mer Baltique), « afin de garantir des transports de personnes et de matériel socialement essentiels ». Sur les relations concernées, l’alternative à l’avion est le train de nuit vers le grand Nord (une quinzaine d’heures de temps de parcours) ou des traversées maritimes de trois heures environ vers Gotland.

Tout comme les trains de nuit et liaisons maritimes citées ci-dessus, les liaisons aériennes garanties seront assurées dans le cadre d’une délégation de service public organisée par Trafikverket, l’agence nationale des Transports. Les contrats avec les compagnies aériennes seront d’une durée de cinq mois maximum, pour une valeur totale de 105 millions de couronnes (10 millions d’euros).

À noter que Gotland et le nord du Norrland figurent sans doute parmi les régions les moins touchées d’Europe par le coronavirus (respectivement 12 et 81 cas au 6 avril), alors que Stockholm, avec plus de 3 100 malades déclarés, réunit près de la moitié des cas identifiés en Suède…

P. L.

Ewa

La ligne de la vallée du Rhin interrompue suite à une collision

Accident ferroviaire à AUggen le 2 avril 2020.

Un grave accident de train est survenu, le jeudi 2 avril vers 19 h 30, sur la ligne de la vallée du Rhin dans le Bade-Wurtemberg, dans lequel un conducteur de train de 52 ans est décédé, deux voyageurs (conducteurs routiers) ayant été blessés.

Le train était remorqué par une locomotive BLS Cargo (filiale de la SNCF), mais il était sous la responsabilité de CFF Cargo International en parcours allemand, c’est-à-dire jusqu’à son entrée en Suisse, à Bâle. Près de la ville d’Auggen, entre Fribourg-en-Brisgau et Bâle, le train s’est encastré contre une partie en béton tombée d’un pont sur la voie ferrée et a déraillé. Ce train de type « route roulante » transportait dix camions et 11 personnes, dont les chauffeurs qui se trouvaient dans une voiture-lit.

Quelques minutes plus tôt, un ICE de Fribourg avait parcouru la section vers le sud, ainsi qu’un train régional vers le nord. Si un ICE rapide était entré en collision avec la partie en béton, le nombre de morts et de blessés aurait été considérablement plus élevé. Le pont devait en fait être démonté le week-end suivant.

Actuellement ce tronçon de ligne dans la vallée du Rhin comporte deux voies, en attente de l’achèvement de son quadruplement. Le trafic fret y est très important depuis des décennies, sur l’axe ferroviaire Gênes – Rotterdam (corridor Rhin – Alpes).

Le trafic grandes lignes et régional sur la ligne entre Bâle et Fribourg a été interrompu, les trains grandes lignes venant du nord ont été limités à Fribourg, les trains régionaux en gare régionale de Müllheim.

La superstructure de la voie ferrée, la caténaire et le système de sécurité sont endommagés, a déclaré un porte-parole de la Deutsche Bahn (DB). Après d’importants travaux de levage et de rétablissement de la voie, la ligne a été remise en service le 8 avril à 20 h 00, soit la veille de la date annoncée par la DB.

Patrick Laval avec Jean-Georges Leturgie

Ewa

Le Land de la Hesse commande 30 autorails Coradia Lint à Alstom

Autorails Coradia Lint 41 d’Alstom.

Alstom a annoncé avoir remporté un contrat de près de 120 millions d’euros pour la fourniture de 30 autorails Coradia Lint 41 à la Hessische Landesbahn (HLB). Les éléments bicaisses, qui sont dotés de 120 places assises et équipés pour accueillir des personnes à mobilité réduite, doivent être mis en service à partir de 2022 sur les lignes Gießen – Gelnhausen, Wölfersheim-Södel – Friedberg (- Francfort), Nidda – Friedberg (- Francfort) ainsi que sur la Horlofftalbahn (Wölfersheim-Södel vers Hungen) et la Lumdatalbahn, en cas de réouverture de cette ligne de vallée dans le centre du Land de Hesse.

Alstom, qui produira ces autorails à Salzgitter (Basse-Saxe, Allemagne), précise qu’il s’agira des premiers Coradia Lint 41 à être équipés de moteurs diesel répondant à la nouvelle norme européenne sur les émissions Stage V.

Patrick Laval