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Ewa

La concertation sur la réouverture de Pau – Canfranc prévue jusqu’au 20 décembre

Lancée le 23 septembre, la concertation préalable sur la réouverture de la ligne ferroviaire Pau – Canfranc a réuni quelque 350 personnes lors de la première réunion à Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées-Atlantiques. Le projet prévoit la remise en état d’un tronçon de près de 8 km entre Bedous – Forges d’Abel à l’entrée du tunnel ferroviaire international du Somport (le tunnel étant lui-même exclu de la concertation). Cette partie de la ligne est fermée depuis le déraillement d’un train en 1970.
Sont également discutés la mise au gabarit des tunnels, la réhabilitation d’ouvrages d’art (viaduc, tunnels) et la reconstruction du viaduc de l’Estanguet ainsi que divers aménagements (création d’une halte ferroviaire notamment). S’y ajoutent la modernisation ou la suppression de passages à niveau sur l’ensemble de la ligne Pau – Saragosse, la modernisation des gares, l’électrification de la ligne, la modernisation de la signalisation pour permettre l’interopérabilité entre la France et l’Espagne et la création d’embranchements pour le ferroutage.
Les objectifs du projet, selon les responsables de la concertation, Marion Thenet et Richard Pasquet, sont d’améliorer l’offre de service voyageurs régionale et internationale en proposant 16 à 28 trains de voyageurs par jour entre Pau et Oloron et jusqu’à 8 trains par jour sur la section transfrontalière Pau – Canfranc – Saragosse.
Il s’agit aussi de favoriser le report modal des poids lourds circulant dans la vallée d’Aspe par la création d’un service de ferroutage. Enfin, les responsables de la concertation proposent de mettre en place une offre de train touristique.
Le projet est actuellement estimé à plus de 450 millions d’euros. Et sa mise en service estimée à l’horizon 2032. La concertation, elle, va se poursuivre jusqu’au 20 décembre.
Yann Goubin

Ewa

La SNCF veut déminer la période de Noël en repoussant les négociations salariales en début d’année

Siège de la SNCF, Saint-Denis

Les négociations salariales peu avant les vacances de Noël, c’est fini! La SNCF a décidé de tenir dorénavant vers mars ses négociations annuelles sur les salaires (NAO). Justification avancée par la direction du groupe : une meilleure vision du niveau de l’inflation et des résultats de l’entreprise dont les comptes sont bouclés vers la fin du premier trimestre. Tout cela doit permettre de mieux définir la politique salariale du groupe, alors que les NAO qui se tenaient jusqu’à présent en novembre (et préparées dès la sortie de l’été) obligeaient à anticiper trop en amont la situation de l’année suivante.

Cela permet aussi de déconnecter ces discussions, socialement toujours sensibles, des périodes de fêtes de fin d’année, qui ont plusieurs fois donné lieu ces dernières années à des menaces de grève. Et parfois obligé la SNCF, sous pression, à céder aux revendications salariales, voire à des surenchères.

Reculer la date des négociations sur les salaires l’éloigne aussi d’une autre période sensible de la fin de l’année : le changement de service (autrement dit, les changements horaires) qui donne traditionnellement lieu à de la grogne  chez certains conducteurs et à des mouvements sociaux ici ou là.

2,2 % d’augmentation moyenne des salaires en 2025

Les NAO qui se sont tenues le 20 novembre ont d’ailleurs été marquées par un préavis de grève, même s’il ne visait pas -officiellement- directement ces négociations : une journée de grève le lendemain, 21 novembre, puis une grève illimitée et reconductible possiblement à partir du 11 décembre.

Les quatre organisations syndicales représentatives de l’entreprise doivent se retrouver dans la soirée du 21 novembre sur la suite à donner au mouvement. Elles devront aussi se tourner vers leurs adhérents pour décider si elles signent le nouvel accord salarial proposé par la SNCF : une augmentation moyenne de 2,2 % des salaires, se décomposant d’une hausse générale des salaires fixes de 0,5% au 1er avril 2025, d’une augmentation de la prime de travail de 13,5 euros par mois pour les statutaires, versés sur 12 mois et intégrant la prime de fin d’année, et d’une augmentation de 15 euros par mois sur le salaire de base des contractuels.

Accord sous conditions

« Pour 4ème année consécutive, la hausse proposée est supérieure à l’inflation, estimée à 1,5 % en 2025. Soit 0,7 point au-dessus de l’inflation« , souligne la direction de la SNCF. Le groupe va également maintenir la garantie d’un salaire minimum annuel équivalant à un SMIC annuel majoré de 10%, soit 1 580 euros net par mois.  Il propose une clause de revoyure de la NAO si l’inflation évolue de manière significative courant 2025.

L’accord est mis à la signature des organisations syndicales jusqu’au 29 novembre. Il ne sera validé que si deux syndicats au moins le signent. Sinon, indique la direction, il ne sera pas appliqué, à l’exception « des mesures sur les bas salaires« .

MH P

Ewa

Transdev obtient le renouvellement de sa délégation de service public en Hollande-Méridionale

Transdev en Hollande

La Province de Hollande-Méridionale a choisi de renouveler, pour 13 ans, la concession de transport confiée à Transdev pour desservir les communes de Hoeksche Waard et Goeree-Overflakkee (HWGO).

Le contrat, qui débutera le 14 décembre 2025, prévoit notamment une augmentation d’ici 2028 de 20 % de l’offre de transport, une plus grande amplitude horaire et des fréquences accrues. Les services seront réalisés avec une flotte composée à 100 % de bus à zéro émission, indique le groupe français dans un communiqué.

La concession actuelle, exploitée par sa filiale néerlandaise Connexxion, représente le transport de 4 millions de passagers par an, avec une flotte de 89 autobus. « Dès le premier jour de la nouvelle concession, l’année prochaine, la marque du réseau passera de Connexxion à Transdev« , précise encore le groupe.

 

Ewa

Les syndicats de la SNCF s’expliquent sur les motifs d’une grève qui s’annonce peu suivie

Gare Montparnasse 2019

Le mouvement de grève lancé le 21 novembre par les quatre organisations syndicales représentatives de la SNCF ne devrait pas être très suivi si l’on en croit les premières annonces de l’entreprise. Selon la SNCF, le trafic sera quasi-normal sur les TGV et quelques perturbations sont à prévoir sur certaines lignes régionales.

Il est vrai que les motifs de la grève sont larges (démantèlement du fret, concurrence dans les TER, plan de financement pluriannuel pour les infrastructures) et peuvent paraître hors d’atteinte : les mesures prises dans le cadre du plan de discontinuité de Fret SNCF sont déjà tellement avancées que l’on voit mal le gouvernement et la direction de la SNCF reculer. Et la défense du fret est rarement un motif de mobilisation. De même, les nouvelles filiales de la SNCF sont dans les starting-blocks pour exploiter, à partir du 15 décembre des TER suite à des appels d’offres lancés par des régions. Difficile là encore de tout détricoter.

Thierry Nier, secrétaire général de la CGT Cheminots, Fabrice Charrière, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, et Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT Cheminots, expliquent pourquoi ils se lancent tout de même dans la bataille*. Sur le mode unitaire. Avec en toile de fond, les nouvelles négociations sur les salaires qui s’ouvrent demain à la SNCF.

Ville, Rail & Transports. Les motifs de votre appel à la grève sont très larges, fret, TER… Vous demandez même une loi de programmation pluriannuelle des investissements pour les infrastructures, ce qui relève du gouvernement. Pensez-vous que les cheminots peuvent se mobiliser sur ces thèmes?

Thierry Nier. Nous sommes face à une situation où il y a une telle étanchéité entre les thèmes que cela peut permettre à tous les cheminots de se mobiliser. Nous pointons le processus large de privatisation en train de se mettre en place, en évoquant la situation du fret, de TER et même demain de SNCF Réseau avec l’arrivée de la Société des Grands Projets (qui pourrait se voir confier des projets de RER métropolitains, ndlr). L’ensemble des cheminots va être confronté à la privatisation et il y aura des évolutions en matière d’organisation du travail. C’est d’ailleurs ce qui va se passer dans le cadre des filiales mises en place par la SNCF pour exploiter des TER gagnés après appels d’offres.

Cela crée de la colère mais la colère ne se traduit pas forcément en mobilisation. Nous organisons des tournées avec des éléments d’explication et nous entendons beaucoup d’interrogations. Même l’encadrement au fret se dit en colère après tout ce qu’il a tenté pour sauver Fret SNCF et face à la brutalité de l’annonce sur son démantèlement. Il y a une volonté, qui date, de liquider Fret SNCF pour se débarrasser d’un poids financier.

L’idée derrière, c’est qu’une entreprise publique, ça coûte cher et qu’il faut se délester des coûts. Nous abordons ces sujets de façon unitaire avec un mouvement à double détente. Une grève le 21 novembre, puis un appel à une grève illimitée et reconductible à partir du 11 décembre.

Fabrice Charrière. La particularité de ce mouvement, c’est qu’il concerne presque plus des questions sociétales que la SNCF : il porte sur des choix politiques. S’il y a moins de trains de fret, il y aura plus de camions sur les routes aux dépens de l’environnement. L’ouverture à la concurrence dans les TER en France n’est pas une bonne décision. Regardez ce qu’il se passe en Angleterre où le système ferroviaire est en train d’être renationalisé 30 ans après. Nous, on fait l’inverse! Il faut se poser la question du coût de ces choix à l’avenir.

Les mobilisations pourraient être plus fortes dans les activités les plus concernées : au fret, dans les régions concernées par l’ouverture à la concurrence, dont l’Ile-de-France…Toute grève a aussi un impact financier important qu’il ne faut pas négliger.

Thomas Cavel.Les trois points de notre préavis traduisent notre volonté de mettre dans le débat public des questions d’intérêt général. Ce sont des questions fondatrices sur ce qu’est le service public.

VRT . Ce mouvement n’arrive-t-il pas trop tard : Fret SNCF a cédé 23 flux et va disparaître dans quelques semaines et les deux sociétés de remplacement sont lancées…

Thierry Nier. Nous cherchons à faire changer le cours des choses depuis des années. Quand Clément Beaune (ancien ministre des Transports, ndlr) a annoncé il y a un an et demi un plan de discontinuité pour Fret SNCF, nous avons immédiatement réagi avec des pétitions, des rassemblements… Nous n’avons pas ménagé nos efforts. Avec le nouveau gouvernement, nous ne nous attendions pas à des miracles. Mais un moratoire aurait laissé la possibilité de rediscuter avec la Commission européenne. J’y ai cru mais tout s’est effondré avec la décision de François Durovray (le ministre actuel des Transports, ndlr). Ce qui explique la grève aujourd’hui.

Par ailleurs, la plateforme des trois demandes portées par les syndicats est un travail unitaire de long terme. Nous sommes tous d’accord sur le fond et sur la temporalité.

Fabrice Charrière. On reproche parfois aux cheminots de faire grève en prévention! Nous espérions ne pas en avoir à passer par ce rapport de force. Nous nous sommes rassemblés devant le ministère des Transports le 26 septembre à propos du fret. La réponse du ministre est arrivée le 28 octobre. C’est ce refus qui a déclenché le préavis de grève. Nous espérions passer par la voie diplomatique d’autant qu’une enquête parlementaire sur l’ouverture à la concurrence dans le fret préconisait un moratoire pour Fret SNCF. Le choix du nouveau gouvernement a été de s’entêter. Les organisations syndicales s’étaient mis d’accord en amont sur la stratégie. D’où nos décisions rapides.

Thomas Cavel. Le calendrier a été posé par les pouvoirs publics. Côté CFDT Cheminots, cela fait longtemps que nous combattons ces sujets. Notre position c’est de ne pas s’assoir sur une chaise en attendant la fin du monde. C’est de notre responsabilité de remettre ces sujets sur la place publique. La question du fret semble aujourd’hui presque redécouverte. Pourtant cela fait des années qu’on en parle. Mais les pouvoirs publics ont fait le choix du pire. Il était impossible de rester sans répondre.

VRT. La concurrence dans les TER relève aussi des régions qui ont décidé de lancer des appels d’offres…

Thierry Nier. La SNCF porte aussi une part de responsabilité car quand SNCF Voyageurs décide de candidater à un appel d’offres, elle crée une filiale, ce qui conduira à des changements pour les droits des cheminots. SNCF Voyageurs pourrait répondre aux appels d’offres et exploiter directement les TER.

Fabrice Charrière et Thomas Cavel. La filialisation des sociétés dédiées à l’exploitation des TER est un choix de la SNCF, il n’y avait pas d’obligation de le faire dans tous les cas.

VRT. Les menaces de grève ne représentent-elles pas aussi une volonté de peser sur les négociations salariales (NAO) prévues demain à la SNCF?

Thierry Nier. La question salariale n’est pas présente dans le préavis. Les trois points identifiés sur l’avenir du système ferroviaire, sur le fret et la concurrence font consensus. Ce n’est pas tous les jours que les organisations syndicales se mettent d’accord sur des points aussi cruciaux.

Nous sommes à quelques jours de la liquidation d’un bel outil, Fret SNCF. Hexafret, qu’on pourrait rebaptiser Mortifret, ne pourra pas candidater pendant dix ans aux flux cédés par Fret SNCF. C’est une façon d’entraver son développement à l’avenir.

On nous explique aujourd’hui que le wagon isolé va beaucoup se développer et qu’il pourra bénéficier d’une aide publique. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent : depuis l’ouverture de la concurrence dans le fret ferroviaire en 2006, aucun opérateur n’est venu sur ce créneau du wagon isolé car il était jugé non rentable. La seule entreprise qui faisait du wagon isolé, c’était Fret SNCF. La quasi-totalité de l’aide de l’Etat à Fret SNCF allait au wagon isolé car cette activité nécessite des moyens. Désormais, l’aide publique est considérée comme étant normale. Ne doit-on pas voir dans ce retournement de discours les velléités de quelques-uns qui veulent la liquidation de Fret SNCF?

Thomas Cavel. Si les NAO faisaient partie de la stratégie, on ne lancerait pas une grève le lendemain, mais le jour même pour éprouver le rapport de force. Nous ne voulions pas d’un mélange des genres. Mais pour nous, le jeu des salaires n’est pas une option. Nous y allons avec la ferme intention de négocier pour les salariés, même si on entend que l’austérité doit s’appliquer à tous les étages.

VRT.  Comment jugez-vous le climat social global à la SNCF ?

Fabrice Charrière. Le climat social s’est apaisé à l’occasion des JO. Mais désormais on nous annonce des NAO réduites à peau de chagrin. Nous avons encore le temps de trouver des solutions d’ici  Noël. Sinon, le climat social peut devenir compliqué.

Thomas Cavel. Le climat social est marqué par beaucoup d’inquiétudes. Des questions sociales et économiques se posent, ainsi que sur le financement du réseau : c’est quoi le devenir de notre outil de travail?

VRT. Que va-t-il se passer après le 21 novembre?

Thierry Nier. Les portes restent ouvertes si le gouvernement ou la SNCF veulent revoir leurs positions. Dès le 21 novembre au soir, nous nous réunirons pour voir ensemble quelle sera la suite.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt

* Seul Sud Rail ne nous avait pas répondu au moment de la publication de cet article. 

 

 

 

Ewa

Trente ans après son lancement, Eurostar a changé de dimension

Eurostar Saint Pancras

Pour ses 30 ans, Eurostar aborde un nouveau cap. Le 14 novembre 1994 en effet, Eurostar traversait pour la première fois le tunnel sous la Manche,  transportant ses premiers voyageurs. Trente ans plus tard, la compagnie a changé d’identité depuis qu’elle s’est unie à l’été 2022 à Thalys, l’opérateur ferroviaire qui reliait la France, le Benelux et l’Allemagne.

La marque Thalys a disparu au profit d’Eurostar, qui a plus de notoriété à l’international. L’opération a donné naissance à une compagnie desservant 28 destinations en France, Royaume-Uni, Belgique, Pays-Bas et en Allemagne. Avec des synergies à la clé, un système de billetterie et de réservation unique, un nouveau site internet, une nouvelle application et un nouveau programme de fidélité pour la nouvelle holding basée à Bruxelles et dont SNCF Voyageurs reste l’actionnaire majoritaire (1).

Il y a six mois, Eurostar annonçait vouloir renouveler son matériel roulant en commandant un maximum de 50 trains à grande vitesse, alors que le parc actuel est spécialisé dans les relations transmanche, d’une part, et dans les anciennes dessertes Thalys, d’autre part. L’objectif est de faire d’Eurostar la première compagnie ferroviaire internationale à grande vitesse capable de traverser cinq pays européens. Et d’accueillir 30 millions de voyageurs annuels à l’aide notamment d’une flotte plus importante et en explorant de nouvelles liaisons au départ de ses open-hubs. Ce qui représente une hausse de 61 % par rapport aux 18,6 millions de voyageurs transportés en 2023, année qui a vu un retour à une fréquentation comparable aux années précédant la pandémie.

La crise Covid qui avait fait plonger les comptes est désormais dépassée : le chiffre d’affaires dépasse la barre des 2 milliards d’euros et un EBITDA de 423 millions d’euros. Ces résultats découlent de l’importante augmentation de l’offre entre 2022 et 2023, qui a permis une croissance globale de la fréquentation des trains. Sur les trente dernières années, 380 millions de passagers ont emprunté les trains d’Eurostar et de Thalys.

(1) Eurostar Group est une holding basée à Bruxelles, détenue à 55,75 % par SNCF Voyageurs, 19,31 % par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), 18,5 % par la SNCB (belge) et 6,44 % par des fonds gérés par Federated Hermes Infrastructure.

 

 

Ewa

Sytral Mobilités fusionne ses trois réseaux historiques sous la marque TCL

Sytral Mobilités a annoncé mi-novembre la mise en place d’un réseau unifié pour mieux organiser les mobilités à l’échelle de la métropole de Lyon et des 11 autres intercommunalités du Rhône. Soit un territoire de 262 communes et près de 2 millions d’habitants. A partir de septembre 2025, TCL, le réseau des transports en commun lyonnais, les Cars du Rhône, le réseau de transport interurbain du département, et Libellule, le réseau de transport de la Communauté d’agglomération de Villefranche-Beaujolais-Saône, seront ainsi réunis sous un seul et même nom : TCL.

Ce réseau unifié doit favoriser le report modal grâce à une offre forte, cohérente et attractive. Bruno Bernard, président de Sytral mobilités, a évoqué « un choc d’offres qui devrait entraîner un choc de fréquentation ».

Sur le nouveau périmètre TCL, les usagers bénéficieront d’une billettique unifiée, d’une tarification simplifiée et d’une information unique. Le découpage et les tarifs dans les cinq futures zones sont encore à définir, mais Jean-Charles Kohlhass, premier vice-président de Sytral mobilités, a affirmé que « près de 95 % des usagers seront gagnants avec la nouvelle tarification ».

Pour informer les voyageurs de la création de ce réseau unifié, une campagne de communication sera lancée mi-décembre autour des messages « TCL, changez d’ère » et « Demain, tous TCL ». En parallèle, la nouvelle identité avec un logo modernisé sera déployée progressivement sur les nouvelles livrées des bus. La mise en place du nouveau réseau TCL représente un budget de 3 millions d’euros.

Séverine Renard

Ewa

Le réseau de bus Linéo se développe à Toulouse

Tisséo Collectivités a inauguré le 8 novembre son onzième bus à haut niveau de service Linéo, bénéficiant de 60% d’itinéraire en voie réservée avec priorité aux feux. Cette ligne, la L14, longue de 13 km, est connectée à la gare SNCF Matabiau, à deux lignes de métro, au tramway, au TER et à de nombreuses lignes de bus.

Avec 13 000 voyages par jour, en augmentation de 5% depuis 2023, le L14 est désormais la quatrième ligne la plus fréquentée du réseau. Ses aménagements à 2,25 M€ bénéficient aussi à la ligne de bus 18 qui a vu sa fréquentation bondir de 55%, ce secteur au sud-est de Toulouse ayant donc augmenté sa fréquentation globale de 15%.

Avec plus de 25 millions de déplacements en 2023, les Linéo vont poursuivre leur développement avec deux nouvelles lignes en 2025. La transversalité  est « un changement fort du réseau » commente le président de Tisséo Collectivités Jean-Michel Lattes.

C.S.

Ewa

La gare Pont Cardinet devient plus accessible 

Gare Pont Cardinet

Après dix ans travaux de modernisation et de mise en accessibilité, les nouveaux aménagements de la gare parisienne de Pont Cardinet ont été inaugurés le 14 novembre. 33 millions d’euros ont été investis, dont 24 millions conjointement par la Région et Île-de-France Mobilités (IDFM), et 8 millions par SNCF Gares & Connexions.

Désormais près de 300 gares, 540 lignes de bus et toutes les lignes de tramway sont accessibles à l’ensemble des publics, indique IDFM. Soit à ce jour plus de 2,4 milliards d’euros investis depuis 2016 par l’autorité organisatrice des transports franciliens.

Ewa

Le nouveau système de pilotage automatique d’Alstom entre (enfin) en service sur le métro de Lille

© Christophe Recoura - Photorail

Il était attendu depuis plus de 12 ans : le nouveau système de pilotage automatique Fluence d’Alstom va enfin être mis en service le 17 novembre sur la ligne 1 du métro de Lille. Cette technologie très innovante doit permettre aux navettes de communiquer directement entre elles et de raccourcir les intervalles minimaux entre deux passages autour de 65 secondes. La Métropole Européenne de Lille (MEL), qui avait retenu le système d’Alstom en 2012, en attend « une exploitation optimisée et une aide renforcée à la maintenance« .

Après des années de tests (le dernier il y a quelques jours), la prudence est de mise : une période probatoire d’un mois est prévue. « Si cette phase est concluante, la MEL entamera les dernières étapes du projet (à commencer par la rénovation des quais), avec pour objectif la mise en service des rames de 52 mètres dès février 2026, qui transformera durablement la mobilité sur le territoire métropolitain« , indique la collectivité dans un communiqué.

En janvier 2028, toutes les rames de 52 mètres devraient avoir remplacé les anciennes rames de 26 mètres.

 

Ewa

Emmanuel Barbe nommé à la tête de la mission « Contre les violences, protéger tous les usagers de la route »

Emmanuel Barbe

L’ancien délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe a été nommé le 15 novembre à la tête de la mission « contre les violences, protéger tous les usagers de la route ». Cet inspecteur général de l’administration est également l’ancien préfigurateur de l’Académie de police.

Rappelons que cette mission a été annoncée lors de la rencontre du 21 octobre dernier entre le ministre des Transports François Durovray, la déléguée interministérielle à la sécurité routière et les principales associations de cyclistes après le meurtre de Paul Varry par un automobiliste. Elle devra proposer au gouvernement des mesures pour réduire les conflits d’usage et les comportements agressifs liés au partage de la voie publique.