Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

FO s’inquiète d’un « démantèlement » du réseau de bus de la RATP

conducteur bus ratp e1721062659351

Le choix d’Ile-de-France Mobilités en faveur de deux nouveaux opérateurs pour exploiter des lignes de bus jusqu’alors gérées par la RATP, ne passe pas auprès de syndicalistes et d’élus de gauche au conseil régional. Pour FO-RATP, l’un des principaux syndicats de la Régie, l’autorité organisatrice des transports franciliens « a dépassé la ligne rouge » en annonçant, comme opérateurs « pressentis », l’italien ATM et Transdev (bientôt allemand car en passe d’être privatisé avec la montée au capital de Rethmann). Il s’agit, selon le syndicat d’un « démantèlement » du réseau de bus pour le confier à un « opérateur étranger« , écrit-il dans un communiqué.

IDFM voudrait en effet confier, à partir de 2026, à ATM la gestion de 18 lignes du sud des Hauts-de-Seine, et à Transdev 19 lignes en Seine-Saint-Denis et à Paris. La décision doit être définitivement prise le 10 avril lors d’un conseil d’administration d’IDFM.

« Plus de 2500 salariés vont quitter le groupe« , s’inquiète FO.  « Ce qui nous interpelle, c’est qu’IDFM est actuellement en train de négocier un nouveau contrat avec la RATP. Ces contrats sont signés tous les quatre à cinq ans pour définir des objectifs et des recettes pour la RATP. Or, nous entendons dire que ces négociations ne se passent pas bien« , indique Jean-Christophe Delprat, secrétaire fédéral de FO-Transport et logistique chargé de la RATP. « Dans le dernier contrat déjà, IDFM avait resserré les moyens financiers. Si le prochain contrat est encore à rabais et que la RATP est obligée une nouvelle fois de serrer les coûts, cela risque d’être invivable en termes de conditions de travail. Si IDFM continue à faire du dumping social et du service public low cost, nous ne l’accepterons pas« , affirme le syndicaliste, n’excluant pas un mouvement social.

Selon lui, la RATP s’attendait à obtenir 70 à 90 % des lots attribués. Or, jusqu’à présent, RATP Cap Ile-de-France, la filiale de la RATP qui répond à ces appels d’offres, n’en a remporté que deux sur les cinq déjà attribués ou en voie de l’être.

 

Ewa

La SNCB préfère Caf à Alstom pour un contrat allant jusqu’à 600 trains

SNCB
Le conseil d’administration de la SNCB, la société nationale des chemins de fer belges, a préféré Caf à Siemens et à Alstom (pourtant le seul des trois à être présent en Belgique) pour la fourniture de trains pouvant aller jusqu’à 600 exemplaires.  La compagnie ferroviaire belge a en effet retenu fin février le constructeur CAF comme soumissionnaire préférentiel pour la fourniture de rames automotrices AM30 au sein d’un contrat-cadre de 12 ans de plus de 3 milliards d’euros. « Le premier besoin porte sur une commande 180 rames, représentant 54 000 places assises, pour un investissement de 1,7 milliard d’euros», précise la SNCB.

L’appel d’offres porte sur des rames de quatre et trois voitures, à un et deux niveaux, ainsi que sur des exemplaires alimentés par batteries. Certaines rames seront destinées à des services locaux, d’autres de banlieue, d’intercités, ou encore aux trafics transfrontaliers vers la France, les Pays Bas, l’Allemagne et le Luxembourg. Aptes à 160 ou 200 km/h, elles devront être capables de circuler sur des lignes à grande vitesse.

Ewa

Siemens Mobility conclut avec RIVE Private Investment un accord-cadre pouvant aller jusqu’à 50 locomotives Vectron

Vectron Dual Mode Northrail
Siemens Mobility a signé le 20 février un accord-cadre portant sur la fourniture de 50 locomotives Vectron pour RIVE Private Investment, un groupe d’investissement, société mère de Northrail, l’un des principaux fournisseurs de leasing et gestionnaires d’actifs ferroviaires en Europe.
L’accord prévoit la livraison de 15 locomotives Vectron, accompagnée d’un contrat de maintenance d’une durée de huit ans. Il prévoit une option pour 35 locomotives Vectron supplémentaires et une prolongation du contrat de maintenance de huit années.

Ewa

Concurrence des bus en petite couronne : la RATP voit deux lots sur trois lui échapper, dont un va à l’italien ATM

Concurrence des bus

L’ouverture à la concurrence des lignes de bus de Paris et de la petite couronne se poursuit avec son lot de surprises : Ratp Cap Ile-de-France limite la casse en conservant un lot, Transdev fait son entrée sur la petite couronne et l’italien ATM, opérateur des transports de Milan, débarque à Paris. Les trois entreprises « pressenties » au terme des appels d’offres seront soumises au vote lors du conseil d’administration du 10 avril.

Le lot attribué à Ratp Cap Ile-de-France concerne 19 lignes de bus et les centres opérationnels de Massy et Morangis. Ses bus desserviront les communes de Massy, Wissous, Chilly-Mazarin, Morangis, Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons, Savigny-sur-Orge et Juvisy-sur-Orge.

Transdev opèrera les 19 lignes de bus des communes de Montreuil, Bobigny, Pantin, Les Lilas, Drancy, Bagnolet, Bondy, Noisy-le-Sec, Les Pavillons-sous-Bois ainsi que neuf arrondissements parisiens (IIIe, IVe, Ve, Xe, XIe, XIIe, XIIIe, XIXe, XXe). Il récupèrera aussi les deux centres opérationnels de Flandre et Pavillons.

ATM desservira le sud des Hauts-de-Seine et notamment les communes de Châtenay-Malabry, Châtillon, Clamart, Fontenay-aux-Roses, Issy-les-Moulineaux, Le Plessis-Robinson, Malakoff, Meudon et Vanves. Cela représente au total 18 lignes de bus, dont 5 lignes Noctilien, et un centre opérationnel bus de Fontenay.

Nouveau venu dans le paysage des transports français, Azienda Trasporti Milanesi est l’opérateur des réseaux de métro, trams et bus de la commune de Milan, qui en est l’unique actionnaire. ATM est également présent à l’étranger, à Copenhague, où il opère l’ensemble du réseau de métro et à Salonique en Grèce.

Pour les nouveaux opérateurs, les mises en service seront échelonnées sur dix-huit mois, entre l’été 2025 et fin 2026.

 

Ewa

Les contrôleurs menacent de faire grève pendant les vacances d’avril et les ponts de mai

Smartphones Crossrail pour les agents d'escale et les contrôleurs de SNCF Voyageurs

Sud Rail a déposé, le 24 mars, un préavis de grève des contrôleurs pour la période allant du 17 avril au 2 juin, couvrant donc les congés de printemps et les ponts de mai. Cette menace, dévoilée par Le Parisien du 24 mars, est portée par le syndicat au nom du collectif national des contrôleurs  (CNA), à l’origine du mouvement de grève massif qui avait perturbé le trafic lors des fêtes de fin d’année 2022.

Le collectif réclame une augmentation de la prime de travail de « 100 euros mensuels minimum ». Il estime que la direction n’a pas pris en compte plusieurs alarmes sociales et fait le choix du conflit plutôt que de répondre positivement à « des revendications claires et atteignables ». Le préavis a donc pour objectif de forcer la direction à revenir autour de la table, pour « un dialogue social sérieux ».

Les contrôleurs réclament aussi un « respect des horaires collectifs du travail ». Dans un communiqué, la fédération Sud Rail dénonce « la volonté de productivité grandissante » portée par la direction de SNCF Voyageurs et la dégradation des conditions de travail des contrôleurs et contrôleuses « au fil des semaines ». Elle met notamment en cause un nouveau logiciel qui entraine des modifications de planning imprévisibles à moins de 48 heures.

La direction de SNCF Voyageurs se dit « extrêmement attentive » à la situation. « Le dialogue est continu et nourri avec les représentants des organisations syndicales représentatives », affirme l’entreprise ferroviaire, « très sensible aux conditions d’exercice du métier » de contrôleur. Elle assure aussi avoir tenu tous les engagements pris ces dernières années.

Le collectif de contrôleurs est né d’une mobilisation spontanée d’agents sur les réseaux sociaux en 2022. Il a compté jusqu’à 3500 membres, ce qui représente la moitié des contrôleurs de la SNCF.

Ewa

Cdiscount élargit son catalogue aux voyages en train

corse

Cdiscount Voyages, jusqu’alors spécialiste des voyages en avion et en ferry (son activité historique), enrichit son catalogue : la filiale de Casino propose depuis le 24 mars des séjours et des trajets en train, ainsi que des trajets en bus et en covoiturage, grâce à un partenariat noué avec deux plateformes, Tictactrip et son voyagiste Verytrain. « Cdiscount Voyages négocie avec Tictactrip qui dispose d’un catalogue proposant du bus, du train et du covoiturage et avec Verytrain dont le catalogue propose des séjours hôtel + train. Il y a donc une offre de voyages en train dans les deux cas « , explique un porte-parole du distributeur.

« Cette stratégie répond à une double dynamique : la forte croissance du marché ferroviaire et l’engouement des voyageurs pour des solutions de transport plus responsables », souligne Cdiscount Voyages dans un communiqué, estimant que « la mobilité durable s’impose comme une priorité pour de nombreux voyageurs ».

Les voyageurs peuvent comparer et réserver leurs billets via un onglet « Train + Bus » sur le site cdiscount.com. La plateforme a choisi le moteur de recherche et de vente Tictactrip car c’est « l’application avec le plus grand catalogue de destinations et de transporteurs en France ».

Actuellement, 36 offres combinant voyages et séjours sont disponibles sur le site. Il devrait y en avoir 200 d’ici cet été.

 

Ewa

Gemini Trains, l’opérateur qui voudrait (aussi) se lancer sur les liaisons transmanche

Eurostar tunnel Manche Getlink Gemini Trains

Les trains de voyageurs transmanche assurés par Eurostar suscitent de longue date l’intérêt de nouveaux entrepreneurs mais leurs projets tardent à se réaliser. Après Evolyn, propriété de Britanniques et de Français, qui promettait un service en 2026, et Virgin qui annonçait encore récemment vouloir lever 800 millions d’euros pour concurrencer Eurostar, voici le nouveau venu Gemini Trains. Ses promoteurs ont annoncé le 24 mars vouloir lancer une compagnie ferroviaire pour exploiter des liaisons entre Londres et Paris d’une part, Londres et Bruxelles d’autre part. En espérant un démarrage pour la fin 2028.

L’équipe, présidée par Lord Tony Berkeley, un ingénieur ayant participé à la construction du Tunnel sous la Manche, « comprend des experts en commerce, finance, opérations, billetterie, et politique des transports, ainsi qu’une expertise de très haut niveau sur le marché ferroviaire français et européen », indique dans un communiqué la société Gemini qui est enregistrée en Grande-Bretagne.

« L’équipe travaille sur le projet depuis deux ans », explique Francis Nakache, ex-directeur général de Caf France, qui s’était reconverti dans le consulting et a rejoint l’aventure à l’été 2023 en tant que conseiller spécial. Des contacts ont été pris avec les régulateurs, les gestionnaires de gares et d’infrastructures, les gouvernements, les exploitants, tant côté français que britannique, souligne-t-il. Au Royaume-Uni, Gemini a déposé une demande auprès de l’Office of Rail and Road pour accéder au dépôt de maintenance international d’Eurostar à Temple Mills, qui est déjà fortement utilisé. C’est ce qui a incité les porteurs du projet à sortir du bois car cette requête peut être rendue publique.

La société Gemini envisage de lancer, dans un premier temps, entre trois et cinq fréquences sur la ligne Londres-Paris et sur Londres-Bruxelles. Avec « une approche novatrice en matière de vente et de billetterie » et des tarifs attractifs pour attirer une clientèle loisirs. Lesquels seront équilibrés avec une offre business. « Notre business plan a été challengé de façon très pointue », affirme encore Francis Nakache.

Reste à réaliser d’autres étapes essentielles, en particulier lever des fonds (le montant n’est pas dévoilé) et acheter des trains « de toute nouvelle génération ». Ce sera dans les prochains mois, affirme l’ex-dirigeant de Caf France.

Ewa

La SNCF demande à Alstom la suspension des livraisons des RER NG destinés à Eole

Arrivée le 13 novembre 2023 du premier RER NG en gare de Haussmann-Saint-Lazare.

Les taux de panne enregistrés par les RER NG sur la ligne E du RER sont tellement élevés que Transilien SNCF Voyageurs a demandé cette semaine à Alstom la suspension des livraisons…. en attendant que le constructeur trouve des solutions.

Les voyageurs pensaient profiter de trains confortables et fiables grâce à l’arrivée progressive, depuis novembre 2023, d’un nouveau matériel, les RER NG (Nouvelle génération) sur la ligne E du RER. La réalité est toute autre : les retards et suppressions de trains se sont multipliés depuis la mise en service complète, en décembre dernier, de la ligne prolongée de Haussmann-Saint-Lazare jusqu’à Nanterre. Sur le tronçon Magenta-Nanterre, la ponctualité était de 89 % en janvier alors qu’elle était attendue à 93 % dans le contrat signé avec Ile-de-France Mobilités.

Tous les acteurs impliqués dans la gestion de la ligne ont une part de responsabilité dans les dysfonctionnements. Mais si la situation s’améliore depuis quelques semaines sur le RER E, c’est avant tout grâce au rodage de la ligne et à des mesures correctrices prises au fur et à mesure, affirme-t-on côté SNCF. En revanche, le taux de panne des nouveaux trains livrés par Alstom reste très important. Il est «deux fois supérieur à ce qui était attendu, et quatre fois supérieur à celui des anciennes rames MI2N (que le RER NG est censé remplacer sur la ligne, ndlr) », détaillait le 12 mars Tarik Khalidi, directeur de l’exploitation et de l’information voyageurs cité par Le Parisien. « Les non-qualités de fabrication constatées sur les rames nouvellement livrées ont un impact trop important sur la qualité du service rendu aux voyageurs de la ligne E du RER », précise de son côté Transilien.

La menace courait depuis plusieurs semaines

Conséquence, Transilien a décidé cette semaine de demander à Alstom l’arrêt des livraisons des RER NG, nous indique la SNCF confirmant une information de Mobilettre. Selon nos informations, la suspension est prévue jusqu’en septembre mais pourrait être plus limitée si Alstom parvient à redresser la barre.

Transilien, qui agitait depuis plusieurs semaines cette menace face à Alstom, a anticipé la situation en gardant les trains actuels vieillissants. Mais cette solution a des limites : comme ce matériel devait être radié, la maintenance a été réduite au minimum, ce qui accroit le risque de panne pour ces trains aussi…

Alstom affirme travailler « en étroite collaboration avec SNCF pour poursuivre le plan d’actions qui a été défini conjointement, résoudre les défaillances dans les meilleurs délais ». Et rappelle que « le RER NG est un matériel nouveau et innovant. Aussi comme tout processus d’innovation et tout matériel roulant nouvellement mis en service, il doit passer par une phase de fiabilisation en exploitation, afin de corriger les éventuelles anomalies ou « défauts de jeunesse ». Le constructeur pointe d’autres causes, en particulier un problème de graisse en excès, conduisant à une insuffisante adhérence des roues sur le rail, ce qui entraîne le patinage des trains et un risque d’arrêt en pleine voie. « Dans le cas du RER E, la problématique a été accentuée du fait de la non-miscibilité de la graisse employée sur le RER NG et celle des anciens matériels MI2N », souligne Alstom dans un communiqué.

 

Valérie Pécresse demande un plan d’action

Réagissant aux dysfonctionnements enregistrés sur Eole, Valérie Pécresse a envoyé le 3 mars une lettre à Alain Ribat, le directeur de SNCF Voyageurs Transilien. Dans cette lettre que nous avons pu lire, la présidente d’Ile-de-France Mobilités pointait en particulier la présence de graisses non-miscibles entre les rames Ml2N et les nouvelles rames RER NG pouvant perturber l’adhérence des roues sur le rail et nécessiter une interruption pour nettoyer les rails.

L’élue, également présidente de la région, a demandé à la SNCF un plan d’action sous deux semaine, en lien avec Alstom et SNCF Réseau  pour résoudre les problèmes et revenir à un haut niveau de ponctualité. La ponctualité de la ligne est descendue sous les 90 % pour les mois d’octobre et de décembre 2024, alors qu’elle était depuis plusieurs années à des niveaux bien supérieurs, rappelle-t-elle également.

130 rames RER NG attendues à terme par Transilien

Transilien SNCF Voyageurs dispose de 36 RER NG, dont 26 RER circulent quotidiennement sur Eole.

A terme, 130 rames RER NG sont attendues par le transporteur.
La commande s’élève pour le RER E à 2,8 Md€,  réalisée par SNCF Transilien pour le compte d’Île-de-France.
Plus de 600 000 voyageurs empruntent chaque jour la ligne E.

Ewa

Deux groupements français, NGE et Bouygues, retenus pour la réalisation du tronçon estonien de Rail Baltica

Rail Baltica

Rail Baltica, le projet de liaison ferroviaire traversant les pays baltes (Lettonie, Lituanie et Estonie) pour les relier au réseau de transport européen avance. Bouygues TP et NGE ont gagné le contrat de conception et réalisation du tronçon principal en Estonie, en partenariat avec des entreprises estonienne, finlandaises et suédoises (GRK Eesti AS, GRK Finland Ltd, AS Merko Ehitus Eesti, Sweco Finland Oy et Sweco Sverige AB). Le montant du contrat gagné par les deux groupes français s’élève à 394 millions d’euros (60 % pour Bouygues et 40 % pour le groupement NGE) et jusqu’à 540 M€ avec les options (fourniture de traverses, de rail d’attaches).

NGE et ses partenaires réaliseront un tronçon de 150 km de voie nouvelle entre la gare de Tallin Ülemiste, près de la capitale estonienne, et le terminal fret de Pärnu au sud du pays. En Estonie, le projet Rail Baltica couvre 213 km de voie à construire.

 

Sur le tronçon attribué à NGE, le périmètre des travaux comprend toute la superstructure de la voie (terrassement, génie civil et pose de la voie ballast), ainsi que l’infrastructure ferroviaire sur la section Tootsi – Pärnu, incluant la construction d’écrans acoustiques, de ponts ferroviaires, d’éco-ponts, de passages souterrains et des routes d’accès et de maintenance.
Pour la partie de ligne entre Pärnu et Ikla à la fontière lettone, soit une soixantaine de kilomètres, c’est le groupement mené par Bouygues TP avec Budimex S.A., Ingerop Conseil et Ingenierie (ICI), KMG Infra OÜ, WSP Finland Oy, qui a remporté le marché de conception-réalisation.

 

La mise en service de la totalité de la ligne, d’abord prévue pour 2026, a été repoussé à l’horizon 2030.

 

En décembre 2023, un autre groupe français, Eiffage, avait déjà été retenu pour les travaux de génie civil et de pose des voies d’environ 230 km de ligne en Lettonie, en tant que mandataire d’un groupement comprenant Budimex (Ferrovial), et Rizzani de Eccher.

Ewa

La Deutsche Bahn a versé des indemnités records en 2024

Train régional Deutsche Bahn

La Deutsche Bahn a versé près de 200 millions d’euros d’indemnités en 2024 en raison des retards de ses trains, un nouveau record. Le nombre de demandes a atteint 6,9 millions contre 5,6 l’année précédente.

La compagnie ferroviaire allemande paie une indemnité à partir d’une heure de retard. L’application « Navigator » offre un dédommagement facile et rapide.

Dans plus de 80% des cas, les retards s’expliquent par la vétusté des infrastructures et d’un réseau surchargé. Plus d’un tiers des ICE (37,5%) ont ainsi accusé un retard en 2024 (comptabilisé comme tel à partir de 6 minutes).

Le programme de rénovations forcées du réseau (avec 41 corridors entièrement reconstruits) doit améliorer la ponctualité des trains d’ici 2027. « Nous visons d’ici-là une amélioration de 80% », a déclaré un porte-parole de la DB.