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Ewa

La liaison Roissy-Picardie avance

Chantier du projet Roissy-Picardie
Elle s’est longtemps fait attendre mais désormais la liaison Roissy – Picardie avance. Ce projet, qui permettra de relier le nord-est du Val d’Oise et la Picardie au pôle de l’aéroport Charles-de-Gaulle sans passer par Paris, a connu un débat public en 2010 et une DUP en 2022. Les travaux ont finalement commencé début 2024 par le retrait des voies de service en gare de Survilliers-Fosses. C’est là que viendra s’embrancher la voie nouvelle sur le réseau classique.

« Nous allons construire là une sorte de « gare bis » destinée au TER et au TGV venant de Picardie », explique Emmanuel Grossin, directeur du projet Roissy – Picardie. Les fondations des futurs quais dédiés à ce nouveau trafic, ont également été réalisées l’année dernière dans cette gare de Survilliers-Fosses, déjà desservie par le RER D.
SNCF Réseau va commencer cette année la construction d’une passerelle pour assurer les correspondances. Accessible sans titre de transport, elle permettra aux riverains de franchir les voies.
Sur le tracé de la voie nouvelle, la construction de l’ouvrage de franchissement de l’autoroute A1 a commencé en octobre 2024, ainsi que les aménagements en gare de d’Aéroport Charles de Gaulle 2 TGV. Un quai et une cinquième voie seront créés pour accueillir les nouvelles circulations.

Les terrassements ont aussi débuté sur la partie nord de la voie nouvelle. En quittant Survilliers, la ligne passera sous trois ponts routiers successifs, à construire. Les 1,7 million de m3 de terre excavées (l’équivalent de 680 piscines olympiques) seront ensuite réutilisées afin de créer un remblai pour la voie dans sa partie sud. Sur ce tronçon, elle doit enjamber, grâce à des ponts-rails, l’A1, la RD 9, un chemin rural, et la LGV Nord. Soit un total de 7 nouveaux ouvrages à construire sur 6,5 km de voies nouvelles.
Roissy-Picardie
Carte du projet de la nouvelle ligne Roissy – Picardie.

Un autre défi attend SNCF Réseau : la cohabitation de plusieurs signalisations sur la ligne nouvelle et sur la LGV Nord. Les postes de la LGV les plus proches du triangle de Vémars seront modernisés pour accepter l’ERTMS utilisé par les nouveaux TER entrant en gare de Roissy. Mais ces postes devront aussi conserver la TVM 430 qui équipe les TGV en service pendant de nombreuses années encore. Ce défi technologique sera une première pour SNCF Réseau.

Le montant du projet s’élève à 541,16 millions d’euros, financés par l’Etat (65,32 %), la région Hauts-de-France (26,24 %), les collectivités locales (6,52 %) et la Commission européenne (1,92 %).
Le chantier devrait être terminé en 2026 pour une mise en service début 2027.
Quatre millions de voyageurs attendus
La construction de liaison directe Picardie-Roissy va rapprocher les habitants du nord-est du Val d’Oise et de la Picardie à la plateforme aéroportuaire de Roissy. Le temps de parcours entre Amiens et Roissy va passer de 1 h 40 à 57 minutes en TGV. Creil sera à 17 minutes de Roissy en TGV et 22 en TER (1 h 10 aujourd’hui). Compiègne sera à 45 minutes de Roissy contre 1 h 20 aujourd’hui. Chantilly-Gouvieux à 16 minutes (1 h 05 aujourd’hui). Et Survilliers-Fosses à 7 minutes de l’aéroport (1 h aujourd’hui). La ligne devrait être empruntée par 26 TER par jour.
Au-delà des dessertes régionales, la liaison Roissy-Picardie, va faciliter la connexion au réseau à grande vitesse, rapprochant les villes de Lyon, Marseille et Strasbourg.
Quatre millions de voyageurs sont attendus chaque année sur la voie nouvelle dès sa mise en service, avec une projection de sept millions après vingt ans d’exploitation.

Ewa

Loi Handicap 20 ans après : beaucoup de promesses et quelques avancées

keolis pmr tram poussette

Les ambitions étaient grandes, les attentes plus encore. Vingt ans tout juste après l’entrée en vigueur de la loi du 11 février 2005 en faveur des personnes handicapés, le bilan est décevant, notamment dans les transports. Le texte n’a pas permis d’améliorer notablement la mobilité des douze millions de Français en situation de handicap.

La volonté politique remonte pourtant bien avant 2005. Dès 1975, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, une loi pour les personnes handicapées entend déjà favoriser leur transport. A la fin des années 90, le terme d’accessibilité est enfin évoqué, avant d’être institutionnalisé dans la loi de 2005, avec la promesse d’une plus grande mobilité pour les personnes affichant un handicap.

Principe d’accessibilité généralisée

La loi du 11 février 2005 s’engage à répondre à leurs attentes dans cinq grands domaines : la compensation, la scolarité, l’emploi, la création de maisons départementales et l’accessibilité. Cette dernière est considérée comme une condition primordiale pour permettre à tous d’exercer les actes de la vie quotidienne et de participer à la vie sociale. Aussi la loi prévoit-elle le principe d’accessibilité généralisée, quel que soit le handicap, physique, sensoriel, mental, psychique, cognitif, polyhandicap.

Dans un délai de dix ans, elle doit permettre aux transports collectifs de devenir accessibles à tous. En cas d’impossibilité technique avérée de mise en accessibilité d’un système de transport, les transports collectifs auront trois ans pour une mise à disposition de moyens de substitution accessibles au même tarif que les transports collectifs. Mais dès la promulgation du texte, des mesures doivent être prises pour faciliter l’accès au transport public : acquisition et renouvellement de matériels roulants accessibles, accompagnateurs, systèmes d’information, etc.

Ces obligations visent l’ensemble de la chaîne du déplacement : la personne handicapée doit pouvoir accéder à des locaux d’habitation neufs, privés ou publics, et dans certains cas, des locaux d’habitation existants lorsqu’ils sont l’objet de travaux. Elle doit aussi pouvoir être accueillie dans tous les bâtiments recevant du public et évoluer de manière continue, sans rupture (aménagement de voirie, accès aux gares, transports en commun). Une attestation de conformité est même demandée en fin de chantier par un tiers indépendant pour les travaux soumis à permis de construire.

Obligations de résultats

La loi fixe des obligations de résultats et de délais à respecter, en limitant les possibilités de dérogation. Elle prévoit aussi des sanctions en cas de non-respect de ces règles : fermeture de l’établissement ne respectant pas le délai de mise en accessibilité, remboursement des subventions publiques, amende de 45 000 euros pour les architectes, entrepreneurs et toute personne responsable de l’exécution des travaux. En cas de récidive, la peine est portée à 6 mois d’emprisonnement et à 75 000 euros d’amende.

La création d’une commission communale ou intercommunale d’accessibilité doit être constituée dans toutes les collectivités de plus de 5 000 habitants, permettant d’associer les personnes handicapées à la mise en œuvre de l’accessibilité. Les avancées se font attendre… Malgré une multiplication d’annonces. Sous la présidence Hollande, le gouvernement Valls met par exemple en place « des agendas d’accessibilité programmée », censés engager les gestionnaires de services de transport collectif à mener à bien des travaux de mise aux normes d’ici 2018 à 2024, selon les cas.

En 2017, lors du débat télévisé avant le second tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron choisit d’accorder une large place au handicap. Il promet d’« accompagner les collectivités locales », sans enveloppe budgétaire précise.

Le 26 avril 2023, lors de la sixième conférence nationale du handicap CNH, le président prend de nouveaux engagements et promet de faire pleinement respecter les obligations d’accessibilité. Il déloque même une enveloppe de 1,5 milliard d’euros sur cinq ans. « Depuis cinq ans, nous avons fait de l’amélioration du quotidien des personnes handicapées l’une de nos priorités. Des évolutions sont d’ores et déjà visibles, mais de trop nombreux parcours sont encore freinés par des démarches longues et par un manque de solution. Le quinquennat qui vient sera le terrain d’un combat renforcé contre les injustices, par une démultiplication de nos moyens, de nos efforts, et des résultats », insiste le président Macron. Comme les précédentes, la conférence a rassemblé près de 800 participants qui ont fait de nombreuses propositions. Elles font l’objet d’un rapport remis au Parlement suivi d’un débat. La méthode a été applaudie par la majorité des associations de personnes handicapées.

En amont du Comité interministériel du handicap d’octobre 2022, pendant six mois, près de 500 personnes ont participé à des groupes de travail animés par les différents ministères : personnes en situation de handicap, élus locaux, entreprises, partenaires sociaux, opérateurs de transports, professionnels médico-sociaux, parlementaires et administrations. Organisée sur l’ensemble du territoire, la concertation a abouti à cinq grands chantiers nationaux. Aucun ne porte sur les transports. La mobilité n’est que le septième des dix engagements retenus. Il incite juste à « pleinement respecter les obligations d’accessibilité des établissements publics et des transports ».

 

Ce qui a le plus changé

* Les calculs d’itinéraires

« Les avancées sont réelles. Les personnes handicapées peuvent se déplacer plus facilement qu’avant 2005. Le chemin est encore long pour qu’il y ait moins d’entraves… ». Arrivé il y a cinq mois, Gaël Le Bourgeois, le délégué ministériel à l’accessibilité, se veut optimiste : il enregistre des retours positifs sur la qualité des aménagements et des services. « Des améliorations ont eu lieu dans les transports de surface et notamment les bus et les tramways. Dans le ferroviaire, 482 gares, dont les plus grandes, avaient été rendues accessibles à l’été 2024 grâce à des aménagements comme des ascenseurs ou des plans inclinés. Pour les malentendants, de l’information visuelle a été mise en place et pour les malvoyants, des informations sonores. Et des travaux sont en cours sur les gares secondaires », constate le délégué ministériel.

Il se satisfait aussi de la création en 2024 d’une plateforme unique pour réserver une assistance en gare. En 2023, 900000 prestations d’assistance avaient été assurées auprès de personnes à mobilité réduite. Une autre avancée majeure concerne la mise en place de tarifs spécifiques pour les accompagnateurs de personnes handicapées, mesure imposée dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités venue compléter celle de 2005. Elle réaffirme aussi le droit à l’information conformément à l’article L1111-4 du code des transports, qui prévoit que « l’usager soit informé sur les moyens qui lui sont offerts et sur les modalités de leur utilisation ». « L’accessibilité se pense de bout en bout. Le pire est de faire l’expérience d’une rupture dans la chaine de déplacement », reconnait Gaël Le Bourgeois.

Cela implique pour les autorités organisatrices ou les régions, l’obligation de prévoir des calculateurs d’itinéraires. « Elles doivent veiller à l’existence d’un service d’information, à l’intention des usagers, portant sur l’ensemble des modes de déplacement dans leur ressort territorial et à ce qu’il réponde à des exigences d’accessibilité aux personnes handicapées », prévoit la loi.

Le développement de ces calculs d’itinéraires n’est pas sans poser de problème de collecte de données. Il est d’abord rendu compliqué par le recensement même des usagers handicapés utilisant les transports : 80% des handicaps sont invisibles et sur la majorité des réseaux, seules les personnes circulant en fauteuil roulant sont comptabilisées. Pour y remédier, le financement d’un outil de collecte de données nationales a été débloqué faisant suite à la publication d’un arrêté relatif aux dispositions de la collecte des données « accessibilité » dans les transports et en voirie. Les collectivités locales sont donc aujourd’hui dans l’obligation de collecter les données d’accessibilité des transports et de la voirie. Pour alimenter les applications permettant de renseigner les usagers sur les possibilités qui leur sont ouvertes, un standard national a été créé. Toutes les données doivent être conformes au référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA).

« Notre rôle est d’animer tout un écosystème rassemblant AOT, transporteurs, filiales dédiées à l’information voyageurs, déjà pour les informer de leurs obligations, animer des groupes de travail, publier des guides, lancer des études et mettre en place des outils », explique Muriel Larrouy, chargée de mission au sein de la délégation ministérielle, en charge de l’accessibilité des transports, du stationnement et des données d’accessibilité sur les voiries et dans les transports. La spécialiste rappelle que des dizaines d’études ont déjà été menées. L’une d’entre elles, pilotée par l’Institut Gustave Eiffel, a permis de valider l’utilisation de scooters d’aide à la mobilité dans les tramways. Des groupes de travail se sont aussi réunis pendant deux ans pour assurer l’accessibilité dans les téléphériques urbains. « Comme ce type de projets part souvent de zéro, réunir tous les acteurs autour de la table, travailler ensemble à l’accessibilité urbaine qui va autour et penser à la globalité pour tous les handicaps est particulièrement pertinent », assure Muriel Larrouy.

 

* L’importance des données d’accessibilité

L’accessibilité a investi le champ des données numériques. L’information sur l’accessibilité des établissements recevant du public (ERP comme les administrations, les restaurants…) est également soumise à un standard et une plateforme nationale collaborative : Acceslibre. Celle-ci permet de centraliser l’ensemble des données sur les ERP, données disponibles pour des particuliers, mais aussi pour des réutilisateurs qui peuvent ajouter cette information aux services fournis (City guide Sortiraparis.com qui affiche les informations sur l’accessibilité des lieux de sorties proposées recensés sur Acceslibre).

* L’usager, au centre de la qualité d’usage de l’accessibilité

Il est nécessaire d’assurer une qualité d’usage pour optimiser l’accessibilité. La notion de qualité d’usage d’un lieu peut se définir comme sa capacité à répondre aux besoins, attentes et contraintes des acteurs. Pour les bâtiments, il s’agit d’apporter des réponses spatiales, techniques et fonctionnelles qui permettent la prise en compte des occupants au sein d’un système complexe et tripartite qui constitue le bâtiment : acteurs, espaces et fonctions. Ainsi, la qualité d’usage s’appuie sur la prise en compte de l’usager dans le processus de conception et sur la démarche constructive du retour d’expérience.

Si dans le secteur des ERP, il existe déjà de nombreux labels et certifications. En revanche, le secteur des transports est moins diversifié, puisqu’il n’existe que deux démarches complémentaires :

C’est un outil pratique pour toutes les autorités organisatrices des mobilités et pour tous les réseaux qui souhaitent débuter une démarche qualitative complémentaire du volet investissement en matériel accessibles, en aménagements et en formation du personnel.

  • Une certification, avec Cap’ Handéo Services de Mobilité, une entreprise certifiant des services de transport à la demande, de transport collectif et d’accompagnement individuel.
    Plusieurs réseaux se sont engagés dans la démarche. Dans les transports collectifs, on peut citer la RATP pour une partie de ses lignes de métro et deux lignes de RER. Du coté des TPMR, plusieurs filiales du groupe Keolis ont la certification ainsi que des filiales du SynerGIHP ou encore de Transdev . Et du côté ferroviaire, la centrale de réservation Accès Plus Transilien a été certifiée en 2023 pour la qualité des services rendus.

* Une simplification des démarches dans le service ferroviaire

  • La plateforme unique nationale de réservation des prestations d’assistance prévue par la LOM

L’article L1115-1 du code des transports introduits par l’article 28 de la LOM oblige le déploiement d’une plateforme unique de réservation de l’assistance en gare. Gares & Connexions est chargée de piloter le projet et de livrer le service en janvier 2024. Il est également prévu un point de contact unique dans chaque gare pour toutes les personnes qui en ont besoin. Un service d’autant plus important du fait de l’entrée de nouveaux opérateurs sur les réseaux français.

L’objectif est de simplifier la réservation de la prestation d’assistance en mettant en œuvre un seul centre de réservation, là où 16 centres de réservation existent aujourd’hui. Ce centre aura aussi la responsabilité de gérer en temps réel les aléas en proposant des solutions immédiates de substitution.

Il s’agira également pour tous les transporteurs, et surtout les distributeurs, de travailler avec la plateforme unique pour que le passage du distributeur au prestataire de plateforme unique soit le plus fluide possible.

Depuis mi 2022, les voyageurs disposent d’un module d’information qui renvoie systématiquement sur tous les numéros de plateformes et de centres de relation client en fonction du trajet (environ 20 % des clients font des trajets à correspondance). La mise en service de la plateforme est attendue pour janvier 2024 pour l’ensemble du réseau ferroviaire, et en 2025, la plateforme sera ouverte aux transports urbains et aux bus des villes qui le souhaiteront.

 

 

 

Ewa

Le casse-tête autour des nouveaux titres de transport franciliens

queue aux guichets du RER B à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle
La « révolution billettique francilienne » réserve quelques surprises aux touristes et voyageurs occasionnels.

Les queues n’en finissent pas de s’allonger devant les automates de vente de billets pour les transports franciliens. Dans les gares et les stations de métro fréquentées, les touristes, les visiteurs et les usagers occasionnels des transports en commun, sont désormais invités à acheter et recharger un pass de type Navigo Easy. Au guichet, les agents RATP n’ont pas toujours toutes les réponses.

Depuis le mercredi 1er janvier midi, deux titres sont proposées, remplaçant l’offre proposée jusque-là. C’est le résultat de « la révolution de la billettique francilienne », voulue par Valérie Pécresse.  « Trois millions d’usagers du bus, du train et du RER sont les grands gagnants de cette mesure et paieront moins cher leurs trajets quotidiens », promet la présidente, qui souligne une simplification majeure en comparaison aux 50 000 combinaisons tarifaires précédemment proposées.

Le ticket Métro-Train-RER est vendu au prix unique de 2,50 euros. Il est valable sur toutes les lignes du réseau ferré sans distinction de zones. Le ticket Bus-Tram coûte désormais 2 euros, pour toutes les lignes de tramway, bus, cars, Noctiliens, bus longues distance, et transports à la demande. Les lignes T11, T12 et T13 aujourd’hui à 2,5 euros, doivent passer à 2€.

Compliqué pour les aéroports

Ces titres sont censés cohabiter sur le même passe Navigo Easy, la version anonyme, rechargeable, vendue à 2 euros, adaptée à un usage occasionnel et donc aux touristes. 20 tickets Bus-Tram et 20 tickets Métro-Tram-RER peuvent être téléchargés simultanément.

A l’entrée de la gare, de la station ou dans le bus ou le tram, le valideur doit reconnaît le ticket à débiter. Petite subtilité, le rechargement de chaque type de titres est limité à 20 unités. Impossible donc d’acheter plus de 20 tickets de Métro-Tram-RER ou de 20 tickets de bus en une seule fois, ce qui peut impliquer un passage fréquent au rechargement.

Enfin, il n’est pas possible de charger un ticket Paris Région-Aéroports sur un passe ou un téléphone contenant déjà un ou plusieurs tickets. Le détenteur d’un pass Navigo Easy doit donc racheter un nouveau passe à 2 euros pour rejoindre Orly ou CDG, un trajet dont le prix a aussi augmenté, passant à 13 euros. Concernant OrlyBus et RoissyBus, une carte peut bien contenir 30 titres de ce type. Mais l’usager ne peut acheter qu’un maximum de 9 titres en un unique acte d’achat.

Les pass sont aussi téléchargeables sur un smartphone ou une montre connectée. Depuis le 21 mai 2024, après de longs mois d’attente, le pass Navigo est enfin arrivé sur Iphone et AppleWatch. Le 1er août, les utilisateurs d’android ont à leur tour pu acheter des titres via leur Samsung Wallet. Mais là encore, le passage à la borne de validation, d’un détenteur de plusieurs cartes Navigo n’est pas automatique. Il doit activer le mode « Transport express » du pass souhaité.

Attention : tous les tourniquets du métro ne lisent pas le téléphone. C’est le cas de stations du Nord de Paris. « Il existe des exceptions », reconnaît Ile-de-France Mobilités, sans plus de précisions sur leur nombre exact sur le réseau. 

Déploiement de nouveaux valideurs

Un programme de développement des valideurs est toujours en cours de négociations contractuelles avec la RATP pour les cinq prochaines années. Le volet « investissements » a été validé jusqu’en 2029 : Île-de-France Mobilités s’est engagé à attribuer à la RATP 2,1 milliards d’euros par an (+30 %, à périmètre constant, car les bus sortent du périmètre RATP en 2026). Parmi ces investissements figure un plan ambitieux de renouvellement des valideurs d’ici 2029. « Lorsque nous investissons dans une gare, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation, nous renouvelons toujours les valideurs, comme c’est le cas dans plusieurs grandes gares ou sur les nouvelles stations », précise l’autorité francilienne.

Le paiement par carte bancaire simplifierait évidemment les déplacements des voyageurs occasionnels. Mais ce n’est pas la priorité d’Île-de-France Mobilités. Elle préfère d’abord réussir sa « révolution tarifaire » qui passe par la disparition prochaine des tickets cartons au profit de l’utilisation des nouvelles solutions dématérialisées, pass et smartphones.

Lors de la troisième semaine de janvier, 3,7 millions de titres Métro/Train/RER et 810 000 titres bus/tram ont été achetés. La priorité de l’autorité est de pousser les usagers, même occasionnels, vers le smartphone. « Une fois cette dématérialisation faite, nous étudierons la possibilité et l’utilité de « l’open payment » », promet-on côté Île-de-France Mobilités.

Ewa

Lancement d’un programme pour tester de nouvelles méthodes de maintenance pour les petites lignes

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La plateforme Mecateam s’intéresse à la maintenance des voies sur les petites lignes. Ces lignes de desserte fine du territoire (LDFT) représentent 9000 km, soit le tiers du réseau ferré en France. Elles pourraient être exploitées avec un modèle différent et plus frugale que le réseau ferré structurant. D’où le projet de Mecateamcluster, pôle national de conception et de maintenance ferroviaire, d’expérimenter des solutions moins coûteuses de régénération et de maintenance des lignes

Le programme de Mecateamcluster, baptisé Area Rail Test Track (A-RTT), passe par la création d’un démonstrateur pour tester les technologies de la voie et de nouvelles méthodologies de travaux, ainsi que l’étude des niveaux d’usure et des impacts environnementaux en fonction des matériels roulants utilisés, y compris fret.

Le programme doit se dérouler en deux phases. Une phase de recherche et développement (R&D) durant un an, en 2025, pour décrire, paramétrer, préparer la mise en œuvre des différents tests à mener et définir les besoins et le lieu précis d’installation du démonstrateur dans l’environnement direct de la plateforme Mecateam de Montceau-les-Mines. Une seconde étape d’une durée de trois ans, de 2026 à 2028, doit aboutir à la mise en oeuvre d’un prototype, en conditions réelles, ainsi qu’aux différents tests et vérifications de ses performances en analysant l’évolution de la voie et son intégrité.

Labellisé France 2030, le programme s’élève à environ trois millions d’euros sur quatre ans. Ils seront financés sur fonds propres par la Société d’économie mixte pour la coopération industrielle en Bourgogne (SEMCIB) et grâce à des financements publics sous forme de subventions et d’avance remboursable.

Ewa

L’Espagne prépare le billet unique pour les transports publics

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Le billet unique doit arriver en 2026, assure le ministère espagnol des Transports. A cette échéance un seul titre de transport permettra d’utiliser les services urbains et périurbains dans tout le pays. L’utilisation de bicyclettes publiques sera inclue. Il est également prévu d’intégrer ultérieurement dans ce dispositif les services de mobilités partagés, par exemple le covoiturage. Le billet aura un prix unique pour une durée déterminée.

Toutefois, le projet écarte, pour le moment, les services commerciaux assurés par chemin de fer. Autrement dit, seules seront prises en compte dans cette première étape les liaisons assurées dans le cadre des obligations de service public (OSP), essentiellement les trains banlieue et régionaux et non les dessertes à grande vitesse ou les grandes lignes.

Le gouvernement espagnol, qui se donne donc douze mois pour y parvenir, a chargé la société Ineco d’étudier et de mettre au point les détails du système. Une subvention de 900 000 euros a été allouée à ce consultant madrilène en ingénierie, qui est lié à l’ensemble public Adif-Renfe.

L’objectif du ministère, dont le titulaire est Oscar Puente, est de « promouvoir pour tous une mobilité soutenable, sûre et accessible ». Il entend être suivi par un maximum d’opérateurs de transport public, ce qui passe par un rapprochement si ce n’est une fusion de gammes tarifaires, y compris avec les réseaux sous la responsabilité des communautés autonomes. Et donc par des mécanismes complexes de péréquation.

Michel Garicoix

Ewa

Assia Benziane nouvelle présidente du réseau SNCF Mixité

Photo Assia Benziane

Assia Benziane a pris la présidence le 1er février du réseau SNCF Mixité. Un réseau qui compte aujourd’hui plus de 130 000 membres faisant partie du groupe. Elle succède à Anne-Sophie Nomblot, partie à la direction des Ressources humaines de Transilien au poste de directrice de transformation des métiers.

Assia Benziane était membre du conseil de surveillance de SNCF Mixité depuis 2017. Cette élue de Fontenay-sous-Bois a occupé de nombreuses fonctions dans la lignée de son engagement : elle a fait partie du conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les hommes et les femmes et a été référente égalité de l’association des maires d’Île- de-France depuis 2022.

Chevalière de l’Ordre National du Mérite en 2023, elle a également été nommée à la commission « violence de genre » du Haut Conseil à l’Égalité en 2020 et a rejoint en 2024 l’association de coalition Actives qui vise à augmenter la part des femmes dirigeantes au sein des entreprises du CAC 40.

Ewa

SNCF Réseau s’approvisionne en rails verts

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Engagé dans un vaste programme de régénération des voies ferrées, SNCF Réseau a signé, le 24 janvier, un contrat d’approvisionnements en rails « verts » sur une période de six ans. « SNCF Réseau sécurisera chaque année ses approvisionnements à hauteur de 170.000 tonnes de rails très largement décarbonés« , indique le gestionnaire du réseau ferré. Ce qui représente en moyenne 80 % des besoins annuels en rails de SNCF Réseau.
Quatre fournisseurs européens ont été retenus : Saarstahl Rail, Jsw Steel Italy Piombino, Arcelormittal Espana et Voestalpine Rail Technology GmbH. Le montant de ce contrat s’élève à 1,3 milliard d’euros dont 1 milliard  avec Saarstahl Rail. « Près d’un millier d’emplois sont ainsi confortés sur les sites Saarstahl Ascoval et Saarstahl Rail« , souligne dans un communiqué le gestionnaire des voies.
L’appel d’offres comportait de forts enjeux environnementaux avec près d’un tiers (30 %) de critères liés à la décarbonation. Ainsi, les rails neufs seront produits à partir de rails usagés provenant des chantiers de régénération soit 150 000 tonnes. Un tiers de ces rails seront revendus à Saarstahl AG. Composés d’acier a priori de très bonne qualité, ces rails seront fondus dans les fours électriques de l’usine Saarstahl Ascoval à Saint-Saulve, près de Valenciennes pour former des blooms, ces grandes barres d’acier de section carrée, la matière première des rails. Envoyés, par train, dans l’usine d’Hayange, ces blooms seront à nouveau chauffés puis étirés progressivement pour prendre la forme définitive de rails.
Cette méthode moins énergivore que la production traditionnelle d’acier doit permettre d’éviter l’émission de près de 200 000 tonnes d’équivalent CO2 par an, soit 10 % du total des émissions de SNCF Réseau.

Ewa

Pourquoi les grandes entreprises de transport ne quittent pas X

Smartphone

Cela ressemble à une grande désertion : de plus en plus d’entreprises, de collectivités, de personnalités quittent la plateforme X (ex-Twitter) après les dérapages de son propriétaire, Elon Musk. Le département des Landes ou la région Bretagne l’ont annoncé mi-janvier. Quelques jours après, c’était au tour de Grand Est. Son président, Franck Leroy (divers droite), a précisé à l’AFP « désactiver » son compte personnel X et celui de la collectivité qu’il préside, en expliquant que « les évolutions récentes, à la fois des prises de position d’Elon Musk inacceptables sur certains scrutins européens, notamment en Allemagne où il apporte un soutien appuyé à des néonazis, et des algorithmes mis en place encouragent le développement des fake-news et des thèses complotistes« .

La Ville de Paris a elle aussi choisi de franchir le pas en janvier. Patrick Bloche, premier adjoint à la maire de Paris, a expliqué à l’AFP que « par le biais de ses algorithmes, la toxicité croissante de X empêche tout débat public équilibré et serein« ,

Des organismes comme France Nature Environnement et la CFDT ont également quitté X pour publier sur Bluesky ou sur Threads.

Dans le monde des transports, rien ne bouge

Dans le monde des transports en revanche, rien ne bouge. Ou si peu. Les quatre plus grands opérateurs (SNCF, RATP, Transdev et Keolis) avancent des arguments comparables. Les clients et les élus sont sur X, il faut donc y rester.

SNCF Voyageurs par exemple, suivi par 211 000 abonnés sur X n’a pas de projet d’en partir, nous explique-t-on. « Nous sommes présents sur tous les principaux médias sociaux, là où sont nos clients, et il n’est pas prévu de changer. Nous étudions en permanence les évolutions des différents médias sociaux et nous y adaptons pour en avoir le meilleur usage ».

Même position du côté du groupe SNCF. « A titre personnel, je ne regarde plus mon compte X. Mais pour la SNCF, ne pas y être du tout, alors que nos clients y sont, est impossible« , nous a indiqué Jean-Pierre Farandou, son PDG.

Keolis, la filiale de transport public de la SNCF, a lancé une réflexion sur le sujet mais n’a pas décidé de bouger pour le moment. « Nous avons un compte corporate pour le groupe et sommes également présents sur Linkedln et Instagram », indique Laurent Gerbet. Mais, ajoute le directeur des relations médias et e.réputation de l’entreprise, « nous avons déjà fait évoluer notre ligne éditoriale il y a plus d’un an sur X car les commentaires devenaient très trash. A chaque fois que nous postions un message, il y avait des propos offensants. Nous sommes désormais très factuels et nous ne cherchons pas à interagir. Nous souhaitons continuer à poster sur X car nos clients, et en particulier les élus, y sont« .

Keolis souhaite également rester sur X « pour ne pas laisser la place« . Selon Laurent Gerbet, « quand il y a une crise, c’est sur X que cela se passe. Nous restons pour surveiller et suivre. » Le responsable de l’image de Keolis n’exclut pas d’ouvrir un compte sur Bluesky, « très semblable au Twitter du début« . Et il rappelle que les réseaux de Keolis en région sont autonomes et peuvent communiquer différemment sur les réseaux de leur choix. « Besançon par exemple ne fait plus d’informations voyageurs sur X« , précise-t-il.

La RATP est elle aussi une grande utilisatrice de X avec une trentaine de comptes pour les lignes de métro, de tram, de RER… « Le réseau X est une plateforme particulièrement utilisée pour l’information voyageurs et très consultée par les usagers. Sa consultation est entrée dans les pratiques », souligne-t-on à la Régie. « A ce stade, nous n’envisageons pas de quitter X. Nous regardons avec intérêt l’évolution de la plateforme et l’émergence de nouvelles« .

Enfin, Transdev nous indique ne pas vouloir se retirer de X parce que « c’est un canal d’information donné aux voyageurs » et que « les autorités organisatrices l’utilisent aussi ». L’opérateur veut ainsi « partager les connaissances et l’info voyageurs, en concertation avec les AO« .

Tous d’accord donc pour ne pas se retirer du réseau d’Elon Musk. Une posture qui peut néanmoins être questionnée. Parce que ces quatre entreprises seraient évidemment immédiatement suivies par leurs clients si elles décidaient de changer de canal. Ils ne voudraient pas rater l’information dont ils ont besoin pour voyager. « Quitter X est un acte militant« , reconnaît Laurent Gerbet, de Keolis. Ce qui pourrait être mal pris par une partie des clients mais aussi par un bon nombre d’élus donneurs d’ordre…

Marie-Hélène Poingt

 

Quid de Ville, Rail & Transports?

Ville, Rail & Transports ainsi que La Vie du Rail ont décidé de rejoindre Bluesky  tout en maintenant pour le moment leur compte sur X. Cette démarche est commune à de nombreuses entreprises similaires à la nôtre : le compte est maintenu sur X, en attendant de voir si les internautes nous suivent vers cette nouvelle plateforme. De grands médias comme Le Monde ou Libération ont pris la décision plus radicale de ne plus animer leur compte X. Pas encore de le quitter.

Vous trouverez ci-dessous une liste ( à enrichir) des acteurs des transports et de la mobilité qui ont ouvert un compte sur la plateforme BlueSky.

Ferroviaire

Villes et Territoires

  • Organisations

    • Demain la ville : espace de réflexion prospective sur la ville de demain.
    • C40 Cities : réseau mondial de villes leaders engagées dans la lutte contre la crise climatique.
    • Métropoles : revue scientifique sur la ville et la métropolisation.
    • Vivre en Ville : mobilisation pour la transformation écologique des territoires.
    • Mémoire2cité : histoire et mémoire de l’habitat collectif.
    • Association Respire : association pour l’amélioration de la qualité de l’air.
  • Particuliers

    • Sylvain Grisot : expert en urbanisme et transformation des villes.
    • Phileas : Passionné d’urbanisme et de mobilités

Mobilités

Transports urbains

  • Entreprises

    • RATP Group : opérateur majeur des transports publics en Île-de-France. Pour l’instant inactif
    • Bruxelles Mobilité : autorité organisatrice des transports de la région Bruxelles Capitale.
  • Réseaux

    • MobiLille : compte officiel de MobiLille, accompagnant les usagers dans leurs déplacements.
    • Commu:TER Lyon : voyageur pendulaire des TER lyonnais.
    • RER B : compte non officiel du RER B, reprenant les tweets du compte officiel.
  • Elu

    • Bruno Bernard : président de la Métropole de Lyon et Sytral Mobilités.

Vélo

Médias

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Ewa

La métropole de Lille commande à Alstom 15 rames de métro automatique nouvelle génération de 52 mètres

Métro de Lille
Alstom a annoncé, le 20 janvier, que la Métropole européenne de Lille (MEL) commandait quinze rames supplémentaires de métro automatique de nouvelle génération de 52 mètres de long. Le contrat représente un montant d’environ 210 millions d’euros.
Destinées à la ligne 1 (Quatre Cantons à Lezennes – CHU-Eurasanté), elles remplaceront, à partir de 2028, les anciennes rames VAL 208. Cette nouvelle commande permettra de compléter le premier lot de 27 rames que la MEL a déjà acquises. Les rames seront équipées du système de signalisation et de pilotage automatique Urbalis Fluence.
Ce nouveau système de pilotage automatique, qui était attendu depuis plus de 12 ans, a été lancé le 17 novembre sur la ligne 1, Mais ses débuts se sont révélés difficiles. Face aux difficultés d’Alstom à mettre au point le système Urbalis Fluence, la métropole avait d’ailleurs prudemment demandé « une période probatoire », Qui a été prolongée jusqu’au 6 janvier.
La MEL a annoncé, le 8 janvier la fin de la période probatoire. « Toutes les anomalies bloquantes initiales ont toutes été corrigées. Il s’agissait d’un préalable au transfert à l’exploitant et au début de la période probatoire pour le nouveau pilote automatique», a indiqué la collectivité. Selon elle, « la période probatoire et sa prolongation ont permis […] d’améliorer la prise en main en nette progression de la part des opérateurs de l’exploitant qui acquièrent progressivement les bons réflexes nécessaires à l’exploitation de ce nouveau système de pilotage ». La Métropole ajoute qu’« une nouvelle version logicielle est attendue pour le mois de février 2025.».
En attendant, les quais des stations de la ligne 1 vont être équipés de portes pallières sur toute leur longueur, afin d’accueillir les rames de 52 m prévues pour le début 2026.

Ewa

La RATP va recruter 5500 personnes cette année

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La RATP va embaucher près de 5 500 personnes cette année. Dont 3 800 en CDI, 1 000 contrats d’alternance et 500 contrats d’insertion. Elle poursuit donc une politique dynamique de recrutements puisqu’en 2024, année olympique, elle avait recruté 3650 CDI.

 

Le groupe cherche en particulier des conducteurs de bus : 1 600 au total, dont 1350 pour le réseau historique et 250 pour la grande couronne.
Parmi les autres profils attendus, 420 personnes doivent être embauchées à la maintenance, dont des opérateurs mais aussi des agents de maîtrise. Sont aussi prévus 600 agents de gare (stations du métro et gares de RER) ainsi que 140 agents de sûreté,
Afin de poursuivre le développement des innovations, l’entreprise recherche également 120 ingénieurs pour les grands projets et notamment l’automatisation des lignes de métro.

 

Ces recrutements permettront de maintenir « une offre quotidienne de qualité, conforme aux attentes des voyageurs et d’Île-de-France Mobilités », souligne l’entreprise, qui doit aussi compenser les départs en retraite. Quant aux démissions, « elles se sont stabilisées. En 2024, elles ont été inférieures à 2023 et 2022 », constate Marie Cosson, directrice du développement des compétences au sein du groupe.

 

La RATP reçoit toujours de nombreuses candidatures. « En 2024, nous avons reçu 260 000 candidatures spontanées. C’est 40 % de plus qu’en 2023, qui avait déjà été une année record puisque nous avions reçu 180 % de candidatures en plus par rapport à l’année précédente », poursuit Marie Cosson. « Dans les années qui viennent, avec l’ouverture vers la mi-2026 de la ligne 15 sud du Grand Paris Express confiée à RATP Dev, nous devrions rester sur un rythme élevé de recrutements ».