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Ewa

Un nouveau service de navettes fluviales à Lyon

Le réseau de transport en commun lyonnais TCL se dote d’une offre inédite. Dans un an, en 2025, un service de navettes sur la Saône, baptisé Navigône, reliera le quartier de l’Industrie à Vaise au quartier de Confluence en passant par la Presqu’île. Quatre haltes seront proposées aux 560 000 voyageurs annuels estimés sur ce trajet de 6;2 kilomètres. Dans le cadre d’une délégation de service public de 7 ans d’un montant de 53,5 millions d’euros, le groupement RATP Dev / Les Yachts de Lyon a été retenu pour la construction, l’exploitation et la maintenance des navettes.

En juin 2025, deux bateaux thermiques assureront la desserte et seront remplacés dès octobre par deux bateaux électriques d’une capacité de 70 passagers. En avril 2026, Navigône fonctionnera avec quatre embarcations électriques.

 

Ewa

Talgo intéresse aussi le tchèque Škoda

Plateforme Avril développée par Talgo

Le constructeur ferroviaire tchèque Škoda a fait connaître son intérêt pour un accord avec son homologue espagnol Talgo. C’est ce qu’a révélé une source madrilène le 16 juillet. Talgo fait déjà l’objet, depuis le 7 mars dernier, d’une offre publique d’achat de 100 % de ses actions de la part de l’industriel hongrois Ganz-Mávag.

La proposition de Škoda paraît différente. Le Tchèque se tourne vers Talgo « à la fois au niveau des marchés et des affaires, mais également en termes d’intégration industrielle », sans formuler pour le moment une autre OPA, éventuellement supérieure aux cinq euros par action lancée par Ganz-Mávag, ni faire une valorisation globale différente de 620 millions d’euros.

Pour l’heure, Talgo demande plus détails sur la démarche de Škoda, car son objectif pourrait aller jusqu’à une fusion. Issu d’un conglomérat industriel né au début du XXe siècle et basé à Plzeň (Pilsen, au sud-ouest de Prague), le groupe Škoda a, depuis, éclaté en plusieurs entités, l’automobile ayant été reprise par l’allemand Porsche. La société Škoda Transportation, maintenant distincte, a de nombreux clients en Europe centrale et orientale pour la fourniture de locomotives ou de tramways. A l’été 2020, elle avait également été candidate à la reprise de l’usine alsacienne de Reichshoffen (ex-De Dietrich, devenue Alstom) qui a finalement échu à l’espagnol CAF.

Sur le fond, Talgo ne souffre actuellement ni de manque de trésorerie, ni de commandes en berne. Au contraire, la société a du mal à assumer les contrats qui lui ont été passés, d’où des retards dans la livraison des rames Avril pour Renfe ou des trains complets pour la DB allemande ou le danois DSB. C’est cette faille que soulignent tant Ganz-Mávag que Škoda, se proposant d’apporter du renfort à cet outil industriel.

Quant au gouvernement espagnol, il ne veut pas d’une OPA 100 % sur un fleuron de l’industrie ibérique. Et il cherche depuis mars à empêcher cette main-mise en entrant via son outil financier SEPI jusqu’à 29,9 % dans le capital de Tritlantic, le principal actionnaire de Talgo. Les manoeuvres devraient durer une bonne partie de l’été.

Michel Garicoix

Ewa

Bruxelles octroie de nouveaux financements au projet Lyon-Turin

C’est la fin de six mois d’attente : le 17 juillet, la Commission européenne a annoncé attribuer 64,6 M€, au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe, pour contribuer au financement des études d’Avant-Projet Détaillé de la section française de la liaison Lyon-Turin.

Fin janvier, l’Etat et les collectivités locales avaient en effet déposé un dossier de demande de subvention dans ce but. Le coût des études APD s’élève à 170 M€ pour les voies d’accès françaises du Lyon-Turin (hors Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise). Le plan de financement de la part française, bouclé en début d’année, prévoit une enveloppe de 59,1 M€ de l’Etat et de 40,25 M€ des collectivités locales.

Vincent de Rivaz, président du Comité pour la Transalpine, s’est félicité du oui de Bruxelles : « Après dix ans d’attente depuis la Déclaration d’Utilité Publique de la section française, le projet reprend de l’élan. Le léger écart entre la subvention sollicitée au taux maximum et le montant accordé est courant. SNCF Réseau a désormais largement les moyens de commencer les études. Une autre demande sera déposée plus tard pour obtenir le reliquat ».

Le programme d’études devrait donc être lancé début 2025 pour une durée de trois ans. « Il portera sur le tracé du scénario dit « Grand Gabarit », le plus favorable au fret ferroviaire, choisi par une majorité des collectivités locales concernées », indique un communiqué de la Transalpine.

Par ailleurs, Bruxelles a également attribué 700 M€ au maître d’ouvrage Telt pour la poursuite de la réalisation du tunnel transfrontalier dans les Alpes dont la mise en service est programmée en 2032.

Séverine Renard

 

Ewa

La compagnie espagnole Renfe tire un bilan positif de sa première année en France

Renfe

Un an après s’être lancée sur le marché français, la compagnie espagnole Renfe dresse un premier bilan qu’elle juge « positif » : elle a transporté 620 000 passagers entre juillet 2023 et juillet 2024 sur les deux lignes qui relient 15 destinations entre Lyon et Marseille, et Barcelone et Madrid.

Selon la Renfe, le taux d’occupation moyen est de 82 % sur les lignes internationales. « Lyon, Marseille et Montpellier sont les gares où la demande de passagers AVE (le train à grande vitesse espagnol, ndlr) est la plus forte et les itinéraires les plus demandés relient ces villes à Barcelone, la principale destination espagnole en termes de nombre de passagers sur l’offre internationale, où se concentre près de 60 % de la demande« .

La compagnie affirme vouloir se développer en France et devenir « un opérateur de mobilité de référence à court terme, tant dans les services considérés comme de service public, que dans la grande vitesse, où elle aspire à étendre ses opérations AVE sur les lignes intérieures et transfrontalières ».

Ewa

Le train léger Taxirail ne verra pas le jour

Taxirail
Coup dur pour l’innovation ferroviaire indépendante : le projet de train léger autonome Taxirail est abandonné. L’annonce a été faite le 10 juillet sur la page Facebook du projet.

Les prémices du projet remontent à 2017, lorsque le bureau d’innovations Exid Concept & Développement, installé dans les Côtes d’Armor, à Plusquellec entre Carhaix et Guingamp, imagine Taxirail « une solution polyvalente, attractive et rentable » pour faire revivre les lignes désaffectées.

Le Taxirail devait être léger (« à peine 8 tonnes »), pouvant transporter 40 voyageurs, annonçait en 2018 Exid. Il devait fonctionner de façon autonome, sans conducteur (niveau GoA4) et à la demande, les usagers commandant leur trajet et l’intelligence artificielle générant le parcours le mieux approprié. Destiné à des lignes non électrifiées, il devait être électrique sur batterie, ou hybride GNV-hydrogène.

Caux Seine Agglo avait accueilli en 2022, Exid Concept & Développement et Extia-Ingénierie pour tester un démonstrateur, à pile à hydrogène, sur une voie de 1,6 km dans la zone industrielle de Port-Jérôme. Une version fret Delivrail, avec 2,5 tonnes d’emport de marchandises, avait même été imaginée. L’agglomération avait l’ambition de rouvrir au trafic voyageurs, à l’aide de ces Taxirail, la ligne de Bréauté-Beuzeville à Gravenchon-Port-Jérôme, où circulent encore des trains de fret.

Plusieurs partenaires comme Texelis, Geismar, Akiem, et Railenium participaient au projet. Et l’Ademe, avait signé en 2022, dans le cadre de France 2030, un accord de cofinancement de 13,2 millions d’euros, sur un budget global de 26,2 millions. Les porteurs du projet ne sont pas parvenu, semble-t-il, à réunir l’autre moitié du financement nécessaire à la poursuite de l’aventure.

Yann Goubin

Ewa

Les Français jugent les transports en commun économiques et écologiques mais pas assez ponctuels et fréquents

Trois Français sur quatre utiliseraient plus les transports en commun s’ils étaient de meilleure qualité. C’est ce que révèle une enquête d’Agir Transport, dévoilée à l’occasion des Journées Agir qui se sont déroulées du 18 au 20 juin à Montpellier.
1000 personnes ont été interrogées à cette occasion, du 24 au 27 mai, par Viavoice. Pour 74 % d’entre elles, « une meilleure qualité, c’est-à-dire une fréquence plus importante, des points de desserte plus proches du domicile et plus de régularité dans les horaires » les encourageraient à prendre davantage les transports publics. Une majorité considère aussi que les transports en commun n’offrent pas assez de garanties en matière de ponctualité (62 %). En revanche, pour moins de la moitié des sondés (45 %), la gratuité ne serait pas une incitation à les utiliser davantage.
Dans l’ensemble, les personnes interrogées ont « une bonne image des transports publics ». Ceux-ci apparaissent comme « une solution d’avenir » pour 68 % d’entre elles, « une solution écologique » (65 %) et « économique » (63 %).
Pourtant, trois sondés sur quatre déclarent utiliser en priorité la voiture pour leurs déplacements quotidiens (75 %) et plus des deux-tiers pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’études (70 %). Pour ces mêmes usages, les transports publics ne sont privilégiés que par 25 % des actifs et étudiants. Cette part s’élève cependant à 42 % dans les grandes agglomérations, où l’offre est souvent plus importante, et à 37 % chez les moins de 35 ans. Une grande majorité (78 %) des habitants de grandes agglomérations trouve les transports publics accessibles, contre seulement un gros tiers (38 %) des habitants de petites agglomérations. Quant à l’enchaînement de plusieurs modes de déplacement, 61 % des Français le jugent difficile en raison notamment du manque de connexions entre les différents modes.
Les Français interrogés ne semblent pas prêts à payer plus cher pour un service de meilleure qualité (64 %), y compris parmi ceux qui les utilisent quotidiennement. Enfin, dernier point de nature à satisfaire l’association Agir Transport, qui promeut les opérateurs indépendants, les personnes sondées préfèrent largement une gestion des transports publics exercée directement par la collectivité (57 %) plutôt que déléguée à un opérateur privé (11 %).
Yann Goubin

Ewa

La SNCF a réduit son offre en Ile-de-France avant les JO

Les associations d’usagers des transports en Ile-de-France ont fait part de leur mécontentement après que la SNCF leur a confirmé qu’elle réduirait le nombre de ses circulations pendant plusieurs semaines cet été, avant et après les Jeux olympiques. « Cette desserte plus faible que la desserte d’été habituelle n’est pas celle demandée par IDFM mais celle que la SNCF estime pouvoir faire avec les effectifs disponibles« , écrit la Fnaut Ile-de-France. « Faute d’anticipation, elle ne dispose pas d’assez de conducteurs pour à la fois renforcer les dessertes durant les jeux et assurer le service d’été normal durant le reste de l’été« , regrette-t-elle.

La SNCF explique de son côté avoir « adapté » ses plans de transport sur l’été 2024 en les faisant débuter au même moment que les vacances scolaires, « ‘soit une semaine supplémentaire par rapport aux étés classiques (du 08/07/2024 au 13/07/2024) et entre les Jeux olympiques et paralympiques« .

En moyenne, l’offre sera assurée à 90 % par rapport à une exploitation estivale habituelle. Mais cette moyenne cache des disparités entre les lignes. Certaines sont épargnées comme le RER A ainsi que les lignes K, U et R et les trams-trains T4, T11, T12 et T13. En revanche, le RER C verra son plan de transport très allégé : 60 % par rapport à un jour normal de l’année. Mais, ajoute un porte-parole de la compagnie, cet allègement est finalement proche de ce qui se fait sur cette ligne l’été, « en lien avec les travaux du tunnel dans Paris intramuros : d’habitude, il n’y a pas de trains dans Paris intramuros« .

La Fnaut Ile-de-France s’inquiète de « temps d’attente (qui) risquent de s’allonger, en particulier en heures creuses« , alors que « la SNCF assure que la desserte « adaptée » est compatible avec la fréquentation prévue », ajoute l’association. La compagnie a toutefois ajusté l’offre le 10 juillet avec quatre rames de réserve qui peuvent être injectées si nécessaire,  indique-t-elle, après avoir constaté sur la branche sud de la ligne C du RER « une forte affluence de manière ponctuelle« .

MH P

Ewa

Des temps de trajet un peu améliorés cet été pour les voyages Paris – Milan 

Un peu moins d’un an après l’éboulement de la falaise de la Praz, survenu dans la vallée de la Maurienne le 27 août dernier, le trafic ferroviaire entre Paris et Milan reste difficile même si la SNCF apporte quelques améliorations pour l’été.
Après la mise en place d’une navette routière entre les gares de Saint-Jean de Maurienne et Oulx, en janvier 2024, SNCF Voyageurs, a annoncé le 5 juillet une nouvelle offre de substitution du 6 juillet au 25 août.
« Grâce à la réouverture du tunnel du Mont-Cenis pendant l’été, normalement fermé pour travaux », le transfert par la route entre Saint-Jean-de-Maurienne et Modane prendra 30 minutes environ faisant gagner une heure sur le transfert routier jusqu’à Oulx, explique SNCF Voyageurs, .
Concrètement, depuis Paris, les voyageurs emprunteront un TGV Inoui jusqu’à Saint-Jean-de-Maurienne, continueront leur trajet avec une navette routière jusqu’à Modane, où ils reprendront un TGV Inoui jusqu’à Milan.
Dans le sens Italie – France, les TGV Inoui iront aussi jusqu’à Modane. Le voyage se poursuivra par la route jusqu’à Saint-Jean-de-Maurienne, où les voyageurs prendront un TGV jusqu’à Paris.

Ewa

L’Assemblée nationale perd deux de ses meilleurs connaisseurs des transports

Jean-Marc Zulesi et David Valence

Ils étaient considérés comme faisant partie des élus connaissant le mieux le secteur des transports : Jean-Marc Zulesi (Ensemble) a perdu son siège dans la 8e circonscription des Bouches du Rhône à l’issue du second tour des élections législatives face au RN Romain Tonussi qui l’emporte de justesse avec 50,24 % des voix. C’est aussi le cas du député sortant David Valence (Ensemble) qui échoue dans la 2e circonscription des Vosges face au RN Gaëtan Dussausaye (52,77 % des suffrages).

Le premier, député depuis 2017, était président de la commission du Développement durable depuis juin 2022. Il a été notamment rapporteur du volet innovation de la loi d’orientation des mobilités (LOM), rapporteur du volet transport de la loi Climat-Résilience ou encore auteur d’un rapport sur les mobilités actives. Plus récemment, il a été à l’origine de la proposition de loi sur les services express métropolitains, un sujet qui lui tenait particulièrement à coeur.

De son côté David Valence, ancien maire de Saint-Dié-des-Vosges entre 2014 et 2022, également président de la commission Transports, mobilités et infrastructures de la région Grand Est, a été président du conseil d’orientation des infrastructures.

Enfin, parmi d’autres éliminations symboliques, citons Clément Beaune, l’ancien ministre des Transports, battu à Paris face à Emmanuel Grégoire qui l’emporte dès le premier tour sous la bannière Nouveau Front Populaire. Ou Laurianne Rossi, qui a travaillé à partir de 2016 à SNCF Réseau jusqu’à son élection en 2017 à l’Assemblée nationale (elle a travaillé sur la réforme ferroviaire en 2018), puis après avoir échoué à se faire ré-élire en 2022 a réintégré la SNCF en tant que conseillère de Jean-Pierre Farandou et a ensuite rejoint le cabinet de Gabriel Attal : l’ancienne conseillère s’incline devant Aurélien Saintoul (NFP), vainqueur dès le premier tour. Enfin, Bruno Millienne (MoDem), qui avait mené en 2022 une « mission flash » sur les Zones à faibles émissions, s’était désisté à l’issue du premier tour pour faire face au RN dans les Yvelines.

En revanche, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne (qui a également été PDG de la RATP et ministre des Transports) remporte son duel face au RN Nicolas Calbrix dans la 6e circonscription du Calvados. Notons aussi l’arrivée, au Palais Bourbon, d’un nouveau venu issu de la SNCF : le cégétiste Béranger Cernon élu sous l’étiquette NFP bat dans la 8e circonscription de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan (DLF) et François Durovray, président LR de ce département depuis 2015 (et grand promoteur des cars express).

 

Ewa

La concertation autour de l’avant-gare de Saint-Lazare s’achève

SNCF Réseau a lancé le 21 mai et jusqu’au 8 juillet une concertation sur un projet d’optimisation de l’avant-gare de Paris Saint-Lazare. Il s’agit d’informer et de recueillir les avis sur la création d’un pont ferroviaire appelé saut-de-mouton.

Ce pont serait implanté à proximité de la gare de Clichy-Levallois où se trouve également un centre de maintenance SNCF des trains normands.

La gare Saint-Lazare, deuxième de France en termes de trafic (près de 103 millions de voyageurs en 2022 et plus de 1500 trains quotidiens) présente une configuration complexe : elle oblige les trains normands à couper plusieurs voies, grâce à des aiguillages, et à se mêler aux trains franciliens pour rejoindre les quais longs qui leur sont affectés (et qui sont décalés par rapport aux voies par lesquelles ils arrivent).

Le projet consiste à séparer les trains normands et les trains franciliens de la branche nord de la ligne J. L’objectif est d’améliorer la régularité et de permettre le développement du trafic sur l’axe Paris-Normandie.

L’enquête publique pourrait démarrer au second semestre 2027, les travaux commencer fin 2028 et la mise en service fin 2032. Le coût est estimé entre 220 et 250 millions d’euros.